Il est homosexuel militant, favorable au “kiss-in” prévu le 18 mai dernier devant les portes de la primatiale Saint-Jean de Lyon que des jeunes catholiques mobilisés pour l’occasion ont empêché d’avoir lieu. Il dit son dégoût face à l’attitude haineuse et vulgaire de la plupart des homos présents à proximité du parvis :
J’envisageais que ces catholiques ne nous témoignassent que peu de respect, considérant l’homosexualité comme une engeance dépravée uniquement motivée par le sexe et la débauche. Mais j’avais placé de plus grand espoir en nous, espérant que nous leur donnerions tort, en leur démontrant que notre amour peut être aussi noble et lumineux que le leur. Il n’en fut rien. Les gays, animés de la même hargne que les autres, adoptèrent une posture agressive, répondant à la moindre insulte ou provocation. Quand nous aurions dû évoquer l’amour, nous ne sûmes que fournir de ridicules simulations d’orgasmes, ou hurler «clito», «masturbation» et «fist». Par notre comportement, nous avons réduit nos sentiments à un inventaire de pratiques sexuelles, apportant de ce fait une eau providentielle au moulin de nos opposants. Ce jour précis, nous n’avons été que les sodomites impies qu’ils s’imaginaient, et que pourtant nous ne sommes pas. Nous leur avons donné raison en exprimant uniquement le caractère physique de notre amour, et ce en des termes réducteurs. J’aurais apprécié d’entendre «Aimons-nous en paix», mais nous hurlâmes «Léchons-nous tranquille». Nous aurions pu scander: «La rue, la place, espace pour TOUS» mais nous revendiquâmes: «La rue, la place, espace pour NOUS». Même si jamais je ne donnerai raison à ces Catholiques d’un autre siècle, je fus impressionné par la cohésion dont ils firent preuve lorsque, pendant plus d’une heure, ils prièrent et chantèrent leur Dieu à genoux, les mains dans les mains, sous la pluie de nos déplorables lazzis. Il est certain que derrière eux, une poignée de nazillons proféraient des menaces. Mais hormis un dérisoire «alerta anti fascista» qui leur était destiné, nous nous acharnâmes sur les priants à grands renforts de «Jésus dans mon cul». Face à leurs hymnes, nous ne pûmes que beugler des slogans potaches, sans aucune harmonie, chacun y allant de sa revendication et de son humour fruste. Pour quelles raisons n’avons-nous pas su faire preuve d’autant d’unité? Pourquoi avons-nous jouer le jeu des préjugés, confirmant clichés par clichés ce qu’ils pensent à tort de nous? Sommes-nous finalement que des baiseurs qui conspuent la foi et qui devant un crucifix tendu à leur encontre hurlent qu’ils souhaitent le recevoir «dans le cul»? Sommes-nous à ce point démunis d’intelligence et de répartie pour n’avoir qu’à répliquer «à genoux pour la pipe» à une foule qui prie et chante son Dieu ?
Des “clichés” sur le milieu gay quand même confirmés par de très nombreux témoignages d’homosexuels, la presse, la littérature et le cinéma gay, les gay pride, les kiss-in… Cela commence à faire beaucoup !
Les lignes supra, qui sont celles d’un partisan des revendications homofolles, ridiculisent Glorious et Cie qui ne se sont même pas élevés contre ce que même ce militant gay dénonce. A ce niveau-là, c’est soit de la complaisance soit de l’aveuglement…
Encore bravo aux jeunes catholiques présents le 18 mai devant Saint-Jean pour leur témoignage ! Continuons à prier pour notre conversion à tous !
Thibaud COUPRY