Mgr Jean-Paul Jaeger, évêque d’Arras, dénonce l’évacuation de migrants à Calais :
“Qu’on le veuille ou non, des images font honte ! A ceux qui n’ont rien, la force vient enlever même ce qu’ils n’ont pas. Une fois de plus, les refuges de fortune dressés par les migrants aux abords du port de Calais ont été démantelés et leurs occupants dispersés. Ils étaient insalubres : personne ne prétendra le contraire ! Ils étaient devenus le repère de la gale, ce n’est pas une surprise. Les migrants rassemblés constituent une proie facile pour des exploiteurs sans scrupules. La misère n’est pas perdue pour tout le monde.
Le scandale n’est pas fondamentalement dans la démolition de ces camps improvisés, mais dans les raisons de leur apparition. Jusques à quand se poursuivra sur nos rivages un déni d’humanité qu’une sournoise indifférence s’efforce de cacher ? Il n’y a pas des migrants dont l’errance gêne et dérange. Chacun d’entre eux a un visage, porte une histoire, crie une souffrance, fuit une détresse, redoute une persécution. Aucun être humain ne se coupe de son pays, de sa famille, de sa culture, de sa dignité sans y être poussé par d’impérieux motifs. D’autres êtres humains peuvent-ils à leur égard demeurer sourds et aveugles ?
Il n’appartient pas aux seuls Calaisiens, aux seuls Français, d’assumer les conséquences de décisions politiques anciennes ou récentes qui défient le bon sens. Les pouvoirs nationaux, européens et mondiaux ont, un jour, sollicité le droit et l’honneur de gouverner leurs semblables. Ils ne peuvent pas se dérober à la lourde responsabilité de gérer ensemble le délicat problème des migrations et des causes qui les engendrent.
La difficile recherche de solutions concertées et durables ne saurait justifier la mise entre parenthèses de la grandeur et de la valeur de chaque être humain. Il n’est pas davantage acceptable d’abandonner à des bénévoles plus merveilleux les uns que les autres la sauvegarde du minimum de respect qui est dû à chaque membre de la famille humaine quelles que soient ses origines, son appartenance, sa langue et sa culture. Un abri, l’hygiène, les soins, un simple repas : est-ce déjà trop demander ?
Les récentes consultations électorales ont souligné les énormes défis que doit relever notre communauté nationale. Elle ne le fera qu’en retrouvant les valeurs susceptibles de reconstituer le tissu d’un vouloir-vivre commun trop abîmé. La solidarité au-delà des frontières a toujours renforcé l’unité à l’intérieur de notre pays. Le véritable service du frère n’appauvrit pas. Il ajoute toujours un surcroit d’humanité. Nous en avons bien besoin.”
Nul ne peut nier en effet la misère de ceux des immigrés parqués dans des camps d’attente, ou même en dehors. Mais qui peut soutenir que “Chacun d’entre eux… fuit une détresse, redoute une persécution.” C’est le cas d’une infime minorité, l’immense majorité étant attirée, on peut le comprendre, par un réseau d’assistance gratuite qui leur procure, sans rien faire, un niveau de vie très supérieur à celui qu’ils ont chez eux.
Mais comment se fait-il que personne dans les instances gouvernementales et internationales ne se préoccupe d’une solution de rechange réaliste et sous contrôle, qui puisse éviter que, pour survivre, “un être humain ne se coupe de son pays, de sa famille, de sa culture, de sa dignité”, tout simplement en le maintenant chez lui, au milieu des siens, avec sa langue et sa culture ? Même s’il faut, par solidarité, que les pays occidentaux en supportent le coût, on évitera déjà la conséquence la plus grave, la déstabilisation durable et le plus souvent irréversible, non seulement des émigrés, mais de toute leur descendance. En outre, aux coûts locaux, la charge financière ne serait même pas du dixième de ce qu’elle est chez nous, sans compter les inévitables désordres et tensions que cette immigration de masse fait peser sur des millions de Français.
Et comment maintenir chez lui le pauvre qui rêve d’aller vivre en France ? Faudra-t-il lui donner dans son pays les aides sociales qu’il espère recevoir dans le nôtre ? Comment va-t-on lui fabriquer un emploi correctement rémunéré si, en France même, il y a tant de chômeurs et, parmi eux, beaucoup qui sont à la rue ? Faudra-t-il enrichir encore leurs despotes nationaux pour qu’ils retiennent de force les pauvres qui voudraient émigrer ? Entourer les pays pauvres de murs, peut-être ?… Il me semble que la solution la plus réaliste, c’est ce qui se fait déjà : rendre nos frontières de plus en plus étanches et expulser le plus possible d’immigrés clandestins.
Il faut et il suffit de tarir l’aide gratuite illimitée dans nos pays.
Si le travail est un droit il avant tout un devoir.
S’il est impossible à cause de charges sociales trop lourdes, il faut impérativement les réduire en en changeant les conditions d’attribution.
La solidarité au-delà des frontières, ou au dedans, c’est une dépense qu’il faut bien limiter. Il y aura toujours des misères qui ne seront pas soulagées par notre charité individuelle ou collective. Jusqu’à quelle dépense précisément restera-t-il prudent de donner ? A quel moment le “service du frère” devra-t-il céder le pas aux intérêts de la collectivité dont on administre le patrimoine ? Il n’y a pas de réponse à ces questions. La frontière entre la libéralité méritoire et la prodigalité irresponsable, c’est l’administrateur légitime du bien commun qui la trace lui-même, selon son intuition de ce qui est valable moralement et politiquement. Lui suggérer une plus grande générosité, pourquoi pas. Mais il ne faudrait pas que ce soit en ayant l’air de douter de ses bonnes intentions ou de sa compétence. Ce serait manquer à l’honneur qui lui est dû. Et il ne faudrait surtout pas le faire en alléguant que “le véritable service du frère n’appauvrit pas”. Jésus-Christ, qui a rendu un véritable service à ses frères, s’en est trouvé sans nul doute appauvri ! Il y a même perdu la vie. Alors dire qu’il s’en est retrouvé enrichi par son exaltation à la droite de Dieu, je veux bien. Mais ce n’est pas cette richesse-là que veulent les membres d’une communauté nationale en se choisissant un gouvernement. C’est celle de la terre, dont les parts diminuent quand elles se multiplient.
Vous avez raison de faire remarquer que la solution “sur place” n’est pas facile à gérer, et qu’il faut éviter d’enrichir les dictateurs. Mais ce sont eux qui ont besoin de nous, pas l’inverse. Dans la situation actuelle, ils empochent nos aides et nous renvoient les problèmes ! On a donc des moyens de pression : il y a des choses qu’on peut faire, d’autres pas.
Important également : votre insistance sur la considération qu’on doit porter à ceux qu’on aide. Ils doivent être considérés comme des gens “capables” et prêts à assumer les devoirs correspondants, et non à des indigents définitivement incapables de quoi que ce soit. Vous avez raison, c’est leur honneur.
Jusqu’à “Les pouvoirs nationaux, européens et mondiaux ont, un jour, sollicité le droit et l’honneur de gouverner leurs semblables.” juste la remarque que les gouvernants n’ont l’honneur que de gouverner leurs compatriotes et pas les immigrés, par contre ils ont le pouvoir d’intervenir tel que Kouchner l’a défini : le droit d’ingérence et ils ne s’en privent pas dès qu’il y a des ressources de matière première en jeu.
“Ils ne peuvent pas se dérober à la lourde responsabilité de gérer ensemble le délicat problème des migrations et des causes qui les engendrent” Là grosse inquiétude de ma part : les gouvernements européens passent leur temps à se tirer dessus et ils sont bien loin de gérer de façon intelligente les causes de l’immigration; Il n’y a qu’à voir aussi comment ils fonctionne sur des guerres extérieures ou des insurrections civiles en Europe ou en Syrie, en Afrique ; Mgr ne lit pas les journaux.
Ensuite pas d’objection jusqu’à “Les récentes consultations électorales ont souligné les énormes défis que doit relever notre communauté nationale.” Non, elle ont sanctionné – non pas souligné – l’inconsistance de la politique et des méthodes de gouvernement des dirigeants auto-proclamés européens. Il faut se renseigner sur les réseaux sociaux …
Quand au “service du frère”, au delà de la beauté de l’expression, c’est quoi le service du frère ? faire exploser l’avion du tyran qui exploite son pays ou celle du PDG de la multinationale qui fait de même ? Sans oublier la re-colonisation afin de réinstaller des structures d’Etat et des industries. Ou bien est-ce de leur donner à vie un RSA + une CMU ou AME puisque nos 9’000’000 de chômeurs, inactifs et travailleurs pauvres subventionnés grèvent la compétitivité des entreprises et qu’on préfère construire là bas des usines pour vendre ici à vil prix, donc maintenir les peuples dans la pauvreté obéissante. Je ne pense pas que la loi sur l’immigration choisie de Sarkozy ait été annulée par Hollande, on continue de piller.
Nous faire pleurer et dire que ça va mal c’est trop facile, il faut aussi avoir le courage de parler des causes – en vérité – et proposer des solutions.
Mais l’Eglise ne peut le faire car elle n’y connait rien en économie et aurait des retours de bâton, là bas. Donc elle continuera de nous faire pleurer, toute contente de transpirer la compassion et l’empathie. Le pauvres continueront de souffrir (le Christ a dit à ceux qui lui reprochaient de s’être laissé laver les pieds avec du parfum “des pauvres vous en aurez toujours avec vous”) et les bénévole à agir pour replâtrer un peu les injustices. Les hommes d’affaires et les gouvernants continueront à faire leurs affaires.
Certes, Monseigneur, certes. Mais vous n’ignorez pas que le « service du frère » a un coût. Un coût en croissance continue que la nation n’est plus en mesure de supporter. Et rechigne ouvertement à supporter. Vous n’ignorez pas non plus que la France accueille chaque année – chaque année, Monseigneur – 200 000 migrants « officiels » qui s’installent et font souche dans des conditions souvent très précaires, exiguïté des logements, absence d’hygiène, promiscuité, et ce qui en résulte. La misère, j’ai connu. Je sais de quoi je parle. Et puis les « irréguliers », semi-clandestins, nombre difficile à estimer, rescapés de Lampedusa et d’ailleurs que l’Europe, bonne fille et bonne passoire, accueille aussi bien, qu’on ne refoule qu’au compte-gouttes et au terme de vaines et fastidieuses procédures administratives. Voyez : « La commission des comptes de la Sécurité sociale a estimé, ce mardi 11 février, que le déficit devrait atteindre 9,6 milliards d’euros cette année. Avec le fonds de solidarité vieillesse, il atteindra 13 milliards d’euros. » (BFM-TV, 11/02/14). Sans parler de la dette, abyssale. Où trouver l’argent ? Non, je ne suis pas d’accord avec vous. Ces gens au grand cœur qui jouent au bon samaritain au frais du contribuable, je ne les trouve pas « merveilleux ». Ce sont des irresponsables. Des mouches du coche.
Le bon accueil de l’Etranger, l’Ecriture s’en fait souvent l’écho. Mais dans l’esprit du narrateur biblique, l’ « Etranger » n’est pas envisagé à l’aulne de millions d’individus ! Des gens qu’il s’agit de loger, de soigner, de nourrir, d’alphabétiser et d’éduquer sans autre contrepartie que la « richesse de leur altérité », comme disent certains. Merci bien ! Et en espérant – mais par quel miracle dans une économie en berne ? – qu’ils trouveront du boulot, qu’ils trouveront à s’insérer dans un milieu culturel, social et politique qui n’est pas le leur, avec des lois et usages dont ils n’ont pas la moindre idée en arrivant, et que très souvent ils contestent, d’ailleurs. Et c’est toujours à recommencer ! On n’en voit pas le bout. C’est sans fin. Ne voyez-vous pas les problèmes insolubles que pose cette cohabitation à grande échelle ? Ne voyez vous pas comment se divise le corps social ? Ne voyez-vous donc pas comment cela se traduit dans les urnes ?
C’est ça, le problème, Monseigneur, s’il est permis de vous désigner ainsi, moi qui suis un chrétien de la vieille école. Le problème n’est pas tant d’ordre humanitaire ou éthique. C’est le nombre! C’est le nombre qui fait question, la marée humaine et le pire est sans doute à venir. Nous sommes sans doute moralement concernés et franchement, en regard de la morale chrétienne je ne suis pas à l’aise. Mais sommes nous responsables des soubresauts politiques et religieux d’un monde victime de sa surpopulation, du cynisme de ses dirigeants, de leur appétit de pouvoir? Que faire ? Je vous le demande ? Je crains que l’Eglise ne soutienne là une cause impossible à défendre comme il arrive souvent quand l’éthique chrétienne doit composer avec la réalité de ce monde. Merci de m’avoir lu.
Pague Jean @
Et bien oui malheureusement vous avez raison !
Nous nous rendons tous compte ici même à quel point la morale chrétienne la plus certaine atteint ses propres limites . La notion d’accueil de l’étranger est soi évidemment excellente , et j’en parle en connaissance de cause, car je suis membre d’une association franco russe, avec laquelle je nourris des relations amicales et linguistiques étendues.
Mais devant le déferlement de la misère mondiale sur la France, nous devons reconnaître que nous sommes profondément impuissants, et que sommes obligés de refouler cette pauvre vague humaine ,en prenant conscience que nos ressources matérielles, sont dés à présent trop limitées pour faire face à l’ampleur du problème!
Autant dire que poursuivre une politique de charité jusqu’au bout , non seulement nous privera de la possibilité d’aider nos vrais chômeurs nationaux bien souvent déjà eux mêmes sans logement , mais mettra en grand péril d’existence même de la France , car l’afflux de populations non européennes , aura pour conséquence de détruire à jamais notre identité nationale fondamentale.
La meilleure illustration du phénomène tragique de l’éradication des français de souche, est le fait que récemment des quartiers entiers de la ville de Marseille furent vidés , sous la menace , de leurs habitants marseillais d’origine , pour être totalement remplacés par des familles musulmanes !
Ainsi donc les malheureux marseillais furent chaque l’objet de harcèlement moral absolument intolérable, quasiment quotidienne, au point sous la terreur , d’être obligés de céder leur appartement à des musulmans! Voilà ou nous conduit l’application stricte et irréaliste de la morale de l’Eglise catholique de France , vraiment dépourvue de toutes préoccupations nationales ! autant dire qu’il est maintenant impossible d’installer une chapelle dans ces quartier marseillais devenus musulmans , et d’y célébrer bien sur la sainte messe ! c’est donc le résultat que souhaite obtenir le fameux évêque d’Arras ?
Le peuple de France n’est pas responsable de la misère du monde , et la faute de cette situation repose en très grande partie sur les épaules des gouvernements des pays, dont sont issues ces foules humaines envahissantes . La majorité de ces immigrés viennent donc de pays , ou il existe bel et bien des instances dirigeantes , en charge de l’autorité publique, et il leur appartient de s’occuper de leur propre population , et non pas aux citoyens français, dont les ressources sont presque réduites à zéro !
¨Plutôt que de donner dans un discours trop facilement compassionnel et aisément chrétiennement charitable, notre évêque , aurait été bien inspiré de rejette tout soucis de politiquement correct et invoquer les véritables raisons , pour lesquels les français ont voté massivement en faveur du front national!
Ce que bien sur auquel média national godillot n’a osé évoquer , et ce que qu’aucun politicard pourri UMPPS n’a évidemment traité, c’est que les français sont légitimement terrifiés devant ce déferlement étranger incontrôlable, et menaçant directement leur vie et leur identité de manière très dangereuse !
Notre seule solution de survie réaliste demeure dans le rétablissement des frontières et l’annulation immédiate des accords de “schenguen” mais si cela doit nous attirer les foudres des hauts fonctionnaires technocrates de Bruxelles, payés à prix d’or sur nos impôts !
Absolument d´accord avec vous.
Et puis qu´à fait l´état roumain, un exemple parmi tant d´autres, avec les subventions recues ? C´est là qu´il faut faire pression, pas venir encore pleurer chez nous !
Votre commentaire est très sensé.
J’ajoute simplement le fait que l’on ponctionne les retraites des veuves pour entretenir des gens qui n’ont rien à faire ici et qui ne travailleront jamais. Qu’en pensez-vous ?
Cet évêque n’a qu’à les prendre en charge au moins partiellement, les loger, nourrir, soigner et habiller puisque les épiscopats sont de grands propriétaires !
Lui et son diocèse agit il en leur faveur ?
Est-ce cet évêque qui leur garantira un accueil descent ?
non, rien de rien en actes et en vérité.
L’humanisme laiciste, même étiquetté religieux, se pavane se pavane d’une générosité ruineuse qu’il n’a pas et refuse, se vante de grandes idées faciles et irresponsables mais aux autres de s’en charger, comme toujours.
Et l’Etat-providence ne devrait non seulement subvenir aux millions de citoyens précaires avec des budgets faramineux, mais deviendrait responsable des centaines de millions de migrants potentiels et de son flot régulier ?
Toute cette doctrine socialeuse intégriste n’est qu’orgueil massif individuel et collectif.
Il ya quand m^me des lois mr l’évêque qui protègent tant les accueillants que les accueillis, avec notament le droit d’asile et les permis de séjour: le problème de ces flots de clandestins c’est qu’ils passent outre les passages prévus pour eux, afin que leur accueil reste humain, responsable et légal.
Donc là, ça devient anarchique et vous faites partie mr l’éveque de ceux qui creent un immense appel d’air aux autres vagues de migrants qui suivent là où ça passe en force.
Alors non la charité doit etre bien ordonée, responsable et garante de la dignité des uns et des autres:
c’est mentir et abuser les futurs migrants que de leur dire qu’ils seront tjs les bienvenus et accueillis: voyez le résultats, ils se retrouvent massés en meutes comme des chacals… c’est ça votre humanisme fraterniste hypocrite !
c’est présomptueux aussi de parler de “service du frère” car allez demander aux migrants s’ils vous voient aussi comme des frères ! ils s’en foutent de vos homélies marxistes-socialistes, c’est l’appat illusoire du proffit qui les motive, comme les citoyens légaux.
votre universalisme menteur ignore les humanités dont il parle, se moque des gens, et n’accomplit aucune alliance fraternelle, vérifiée sur la réciprocité.
Enfin, l’église n’est pas du tout compétente en ce domaine civil, ça ne la regarde pas, l’église n’a pris aucun engagement universel pour accompagner ces populations.
Mr l’évêque, c’est vraiment votre règne de l’hypocrisie, de l’irresponsabilité et d’activisme idéologique anarchiste: car c’est l’anarchie que vous attisez ainsi.
Et sans que cela vous coute rien humainement et materiellement, s’agissant hypocritement d’attirer à vous la vaine gloire du monde , afin que le monde pense du bien de vous.
Mr l’eveque vous avez raté votre vocation de politicien trotskyste marxiste ou assistante sociale, alors occupez vous de vos ouailles plutot que de vous prendre pour des présidents de la république mondiale sans frontière(=responsabilités,et non des murs).
Vous avez un chaos écclésiastique qui s’achève d’ici 15 ans, à charge: ya fort à faire dans votre précarré.
Encore un qui a perdu une occasion de se taire et qui ferait mieux de s’occuper de ceux dont on lui a donné la charge sans doute par erreur
Encore une palabre pour rien ou pas grand chose, en vertu des bons sentiments.
Que la situation soit désolante, presque tout le monde en conviendra.
Mais que propose Mgr Jaeger ? Rien !
Qu’il en prenne cent à l’évéché d’Arras … il en viendra mille !
Les pouvoirs publics ont effectivement de lourdes responsabilités. Celles de ne pas laisser s’installer cette gangrène.
Les effets de la mondialisation sont tels que si l’on ouvre grand les frontières, ils viendront par millions ; attirés par notre niveau de vie et nos prestations sociales. Nos minima sociaux sont largement supérieurs au revenu d’un africain ou d’un asiatique moyen.
C’est trop facile de critiquer ce qu’on voit en surface sans pousser l’analyse au fond et proposer des solutions.
Jusqu’à présent, en dehors de la fermeture des frontières, personne n’a proposé le moindre début de commencement de solution.
Si on n’est pas capable de les nourrir, soigner, loger, donner du travail, pourquoi les laisser entrer??
A lire les commentaires , les Français ne connaissent pas les caractéristiques des migrants de Calais. Environ 600, il s’agit surtout de Syriens, d’Afghans, d’Erythréens, de langue anglaise et qui fuient les pays en guerre et qui rêvent d’aller en Angleterre qui les refuse, ils attendent une occasion d’entrée clandestine (on a retrouvé la semaine dernière une barque en mer, sans doute des migrants noyés).La gale se développant dans les camps, ils ont été rasés. Le directeur de la cohésion sociale leur a proposé une place en hébergement : les Afghans refusent, les autres se concertent
Mgr Jaeger fait appel aux nations étrangères disant que la France n’a pas à régler seule le problème des conséquences des guerres ou de l’insécurité qui en découle ( reconnaissons que les armes sont fournies dans certains pays par l’Occident) . Mgr Jaeger a raison de faire cet appel, et il n’est pas normal non plus de laisser les bénévoles calaisiens subvenir seuls aux besoins élémentaires des migrants
Mgr Jaeger, évêque d’Arras, dénonce l’évacuation des camps de fortune des migrants de Calais qui, dit-il, lui fait honte. Il plaide, en faveur de ces migrants, l’idée que nul ne quitte sa patrie et les siens sans de bonnes raisons.
Pour un Chrétien, rien de plus difficile que de prendre position devant un tel problème. Quand on sait quel trouble ces camps apportent aux habitants de Calais, ce qu’il leur en coûte financièrement, les risques sanitaires et aussi l’attitude dangereuse de certains de ces migrants, on n’a pas envie de répondre en noir et blanc, « nyaka, fokon ».
Il est possible que Mgr Jaeger se méprenne en partie sur les raisons de ces migrations : certes, ni lui, ni moi-même n’émigrerions le cœur léger en secouant la terre française de la semelle de nos souliers. Mais il est sans doute aventuré d’attribuer la même attitude à tous les migrants : des dizaines et des dizaines de millions de personnes de tous pays, dans un passé proche ou lointain et encore actuellement, ont quitté ou quittent leur pays, leur famille pour s’installer dans un pays différent où la langue et la culture sont différentes. Et ils n’y étaient pas, ils n’y sont pas poussés par d’impérieux motifs, leur rendant impossible le séjour dans leur pays d’origine, mais bien par le désir, certes légitime, de se construire ailleurs une vie meilleure, souvent par le désir d’aller s’installer dans un pays où ils bénéficieraient d’aides diverses n’existant pas chez eux, voire de bénéficier de telles aides pour vivre mieux avec moins d’efforts, ou même pas d’efforts du tout. Ces motifs qui les poussent et les ont poussés à quitter leur pays, leur famille, leur langue et leur culture sont parfois imaginaires et il se peut qu’arrivés dans leur nouveau pays, ils constatent que la réalité est bien différente : doit-on rendre les habitants de ce pays responsables de ce qu’ils n’y trouvent pas la réalisation de leurs rêves ?
Certains motifs poussant à l’émigration peuvent être « impératifs » et cependant ne pas mériter de notre part une considération particulière : c’est le cas de ceux qui, ayant commis de graves délits ou des crimes dans leur pays d’origine, s’expatrient pour échapper au châtiment qui leur est promis. D’autres qui vivaient de rapines chez eux n’imaginent pas un autre mode de vie dans le pays où ils vont s’installer. Méritent-ils que nous sacrifiions le bien-être de nos concitoyens pour le leur permettre ?
Qu’une certaine proportion des migrants qui s’accumulent à Calais, ou aux frontières espagnoles de Ceuta et Melilla, aux frontières entre la Grèce et la Turquie, à Lampedusa, n’aient aucun motif « impératif » d’avoir quitté leur pays pour le nôtre, ou des motifs « impératifs » mais peu acceptables, oblige à nuancer la position de Mgr Jaeger. D’autant qu’il semble que celui-ci se méprenne aussi sur la volonté de « vivre ensemble », volonté qui semble totalement absente de l’attitude d’une bonne partie des migrants, qui ne souhaitent que se regrouper entre personnes de même origine, pour vivre séparément et différemment de la population d’origine et des étrangers qui, eux, ont accepté le « vivre ensemble ».
Et pourtant il est vrai qu’aucun Chrétien ne peut rester indifférent, quels qu’aient été leurs motifs d’émigration ou leur volonté réelle de « vivre ensemble » avec les populations d’origine ou arrivées de longue date, devant les
noyés de la Méditerranée ou les miséreux galeux des ghettos de Calais.
Et il est malheureusement tout aussi vrai que ni la ville de Calais, ni l’île de Lampedusa, ni la Grèce, ni l’Espagne, ni l’Italie, ni la France, n’ont aujourd’hui les moyens d’accueillir décemment tous ceux qui, sans remplir les conditions que les différentes nations ont fixées pour l’entrée et l’installation d’étrangers sur leur territoire, tentent cependant leur chance, souvent en versant à un passeur tout ce qu’ils possèdent et/ou en s’endettant lourdement envers lui, souvent aussi en prenant des risques insensés, tant leur rêve d’Europe, pays de Cocagne, est pressant.
Or les États ont une obligation prioritaire : assurer la sécurité et la prospérité de leurs nationaux et des étrangers venus légalement.
Il n’est pas possible que les États laissent aux seuls Calaisiens, habitants de Lampedusa ou de Malte, la charge de dizaines de milliers de migrants. Il n’est pas possible non plus de laisser aux seuls pays qui se trouvent aux frontières européennes et par lesquels les migrants clandestins arrivent en Europe, la totalité de cette charge.
En fait, il n’y aucune solution ni au niveau des localités ni au niveau des États concernés, ni même au niveau européen.
********Ou bien les Européens continueront à accueillir tous ceux qui souhaitent profiter de leur niveau de vie supérieur, et en ce cas, ce niveau de vie ne pourra pas être maintenu longtemps et les populations autochtones, les étrangers arrivés légitimement et les clandestins seront tous logés à la même enseigne, avec un niveau de vie extrêmement bas, ce qui leur paraîtra d’autant plus amer que les autres continents auront su préserver le leur, devenant à leur tour un inaccessible Eldorado pour ceux qui n’aspireront qu’à émigrer à leur tour.
Certaines associations de bonnes âmes croient cette attitude conforme à la charité chrétienne et vont jusqu’à conseiller aux migrants de détruire leurs papiers d’identité, afin d’obtenir leur maintien sur le territoire faute de connaître avec certitude leur pays d’origine et d’obtenir d’eux leur accord pour le retour de leurs ressortissants.
*******Ou bien des États européens plus ou moins nombreux (car il semble difficile que l’Union européenne soit en mesure de prendre de telles décisions) décident de fermer ce que l’on a appelé la « pompe aspirante » .
Ils renverraient les migrants qui auraient détruit leurs documents d’identité à la plus proche frontière extérieure de l’Europe et n’attendraient plus l’hypothétique accord du pays d’origine, même si les associations de bonnes âmes poussaient les hauts cris.
Ils se montreraient moins généreux envers les étrangers fraîchement arrivés (mais dégageraient ainsi les moyens d’assurer à chacun d’entre eux, jusqu’à son départ pour son pays d’origine, ce que Mgr Jaeger réclame légitimement : « Un abri, l’hygiène, les soins, un simple repas »),
Ils transféreraient à des organismes ad hoc qui ne seraient ni les gouvernements, ni les organisations non gouvernementales qui ont suscité une importante méfiance, le solde des sommes ainsi économisées en vue de créer, dans les pays d’origine, des pôles de prospérité où les aspirants au départ pourraient trouver une amélioration de leur situation économique sans avoir à s’expatrier.
Il me semble me souvenir que Philippe de Villiers, quand il présidait le Conseil général de Vendée, avait réussi à financer au Bénin de tels pôles de prospérité, en échange d’encouragements donnés aux candidats à l’émigration pour qu’ils s’y fixent et ne cherchent pas à émigrer.
Certes, il ne s’agit pas d’une solution globale… mais y en a-t-il une ?
Anne lyse
votre synthèse donne lieu à des réflexions très pertinentes
Matériellement parlant ne nous pouvons compter sur la bureaucratie minablement technocrate de l’union européenne pour intervenir à l’échelon international , dans l’optique d’arrêter ce flux humain insupportable .
Par ailleurs il est clair que les gouvernements en place , dont sont issus ces migrants, indépendamment de leur haut degré d’incompétence et de corruption, affichent sans même s’en cacher , une odieuse indifférence envers le sort et le comportement de leurs concitoyens, et le fait que les milliers d’entre eux quittent le pays pour se rendre en France, leur est totalement égal, car ces dirigeants ne se préoccupent que de leurs affaires financières !
Actuellement le véritable chape de plomb se maintient sur la vérité selon laquelle, pendant des décennies , les agences internationales , ont déversé des sommes colossales sur les pays africains, sans que les populations locales n’en profitent aucunement, car ces ressources furent entièrement détournées par les dirigeants politiques , dans le but de soit garnir leurs comptes en banque dans les paradis fiscaux, soit acheter des armes sur le marché international ( union soviétique , chine ) , et grâce à ses matériels consolider leur régime dictatorial.
Non décidément face à cette catastrophe épouvantable, nous sommes obligés de réagir à notre niveau , sans attendre de secours extérieur , ce qui doit se traduire par le rejet des accords de schengen et la fermeture des frontières de la France ! sachant que tout responsable politique proposant une autre solution , est un criminel irresponsable !
Sachons donc , qu’à l’occasion des futurs rendez vous électoraux, nous devons faire la part des politicards adeptes d’un mondialisme invraisemblable, et les décideurs courageux envisageant de fermer sévèrement nos frontières , dans le but de nous sauver ! c’est justement le genre de politique dont sont incapables , la bande de clowns UMP PS + centristes + verts marxistes !
Mais par ailleurs et surtout il faut , supprimer bien évidemment tout processus de pompe aspirante sociale, en réservant les soutiens matériels de l’état, aux seuls citoyens vraiment français, en écartant les étrangers en particulier extérieurs au continent européen.
D’aucuns bien sur , viendront me taxer de racisme et m’accuser de préconiser des solutions de discriminations odieuses, et bien je m’en fiche éperdument , car j’estime que la survie de la France et de son véritable peuple, passe avant toute considération humanitaire inutile et erronée . La charité doit s’appliquer à ceux qui nous sont les plus proches, c’est à dire les vrais français, déjà eux mêmes en grandes difficultés !
Autant dire que les leçons de morale de cet évêque sont tout à fait inutiles et déplacées, et je le soupçonne d’avoir rédigé ce texte , dans le but de constituer une sorte de réputation mondaine, de manière aisée et sans prendre aucun risque personnel .
Plutôt que de rédiger des textes intellectuels sans effet ni conséquence , cet évêque serait bien mieux inspiré de se pencher sur la situation spirituelle de sont diocèse , ou selon les témoignages en ma disposition, non seulement la pratique religieuse est lamentablement modeste, mais également les pires comportements progressistes et modernistes se sont dangereusement développé, et ceci sans réaction positive et responsable de sa part .
Cet évêque n’a pas reçu pour mission de traiter du problème des migrants qui par définition le dépasse totalement, mais bien plutôt pour être le digne pasteur d’un diocèse dont la situation est hélas bien calamiteuse, et qui réclame des mesures de redressement énergiques et immédiates, ……..Voilà donc ou se situe son véritable métier et pas ailleurs !
A Maximilien Bernard : les commentaires sont-ils bien portés à la connaissance de Mgr ? Je pense que c’est important, ainsi que de connaître ses réactions face à ces commentaires. Merci.
Bonjour. Il n’est pas interdit, même à un évêque, de lire sur le web les propos qui le concernent. Mais s’imaginer qu’on les lui transmet et qu’il pourrait y répondre est une naïveté. Riposte Catholique n’est pas vraiment en odeur de sainteté auprès des organes censés représentatifs de l’Eglise « officielle » que sont La Croix, Le Pèlerin… En tout cas, il ne s’en vanterait pas auprès de ses collègues de la Conférence des évêques. Donc, s’adresser ici à Mgr Jaeger in persona – comme je l’ai fais se veut juste comme une figure de style. J’espère que vous avez compris.
Monseigneur n’a d’autre problème que celui qu’il traite car moins gênant que l’état de l’église dans les département du Nord et Pas de calais ( encore à l’époque de plomb!!!!).
Il n’y a qu’à de voir la pratique religieuse certes commune à d’autres diocèses……
Quand cette pratique ne voit ces rangs grossirent au mieux que pendant la période estivale ( procession au large du littoral notamment, et quand les messes ne sont pas remplacées par des ADAP comme à Berk sur Mer) .
On s’aperçoit la problématique en résultant, à laquelle Monseigneur ne veut surtout pas s’attaquer de peur d’affronter crosse en avant les plus progressistes de ses amis (es) ( et il y en a!!!).
encore une fois, je me répète, les migrants ne veulent pas rester en France, ils veulent partir en Angleterre, de Calais on voit les falaises de Douvres.
A Emmanuel:
La pratique religieuse régulière se porte bien dans mon canton, ce qui manque ce sont davantage de prêtres pour ménager les plus anciens, si vous connaissez une incitation valable pour envoyer les jeunes au séminaire, ce serait très utile; l’égoïsme de la société prône une réussite personnelle, pas se donner aux autres
La meilleure incitation pour envoyer les jeunes au séminaire, c’est l’espérance de trouver le bonheur dans la vie sacerdotale. Vendre tout ce que l’on a pour acheter un champ, c’est très bien. Mais encore faut-il que, dans ce champ, il y ait un trésor. Le renoncement, c’est très bien. Mais pas pour se mettre au service d’une “pastorale” qui très souvent ressemble à s’y méprendre à un activisme philanthropique ou à un grand n’importe quoi déterminé, comme un programme politique, par des considérations de rentabilité commerciale. Le problème des vocations, c’est le problème d’une Eglise qui s’est délibérément sécularisée à la fois dans ses objectifs, dans ses méthodes et dans ses manières. Elle apparaît comme une grosse ONG qui, sous prétexte d’un vague service de l’Homme, fait vivre des travailleurs, les uns commodément et les autres chichement, exactement comme les entreprises qui ne font pas semblant d’être non-lucratives. Ce n’est, assurément, qu’une apparence. La réalité interne peut être toute spirituelle, et Dieu veuille qu’il en soit ainsi. Mais, voyez-vous, les grandes décisions d’une vie, comme entrer au séminaire ou se marier, se prennent sur des apparences. Si je me trompe, comment expliquer que les séminaires les plus outrageusement traditionalistes arrivent toujours très facilement à se remplir ?
Bonjour. L’Eglise, une ONG ? Elle tend à le devenir, en effet. Le Saint-Père ne semble pas hostile à l’idée d’une désacralisation générale de l’institution. A vrai dire, ONG l’Eglise le fut toujours, bien longtemps avant la lettre, dans un tout autre esprit, au nom de la Charité, au sens paulinien du terme.
Un sujet – qui reste dans le sujet – me taraude plus particulièrement en ces temps d’invasion islamique que la chrétienté a repoussée pendant des siècles ; qu’il est de bon ton aujourd’hui d’accepter, faute de courage politique, quand le « réalisme » de la pensée conforme sert de cache-sexe à la lâcheté. C’est réputé très vilain, l’islamophobie, tout comme d’autres phobies en vogue opportunément mises sur le marché pour le service de la cause et des causes.
Mais je parle ici du vide théologique dans la pensée contemporaine. L’Eglise encourage des manifestations d’un jeunisme enthousiasmant mais qu’enseigne-t-elle, au juste ? Qu’est-ce qui fait la singularité de l’Evangile en ces temps de « dialogue » avec d’autres croyances ? Ou bien tout se vaut du moment que ? Ou bien encore faut-il admettre que l’Eglise mal inspirée a toujours trompé son monde en prétendant détenir le monopole de ”la Vérité qui vous rendra libre” ?
L’imam du coin n’a pas de ces états d’âme. Il joue sur le velours. Pas d’opposition, pas de controverses, le terrain est vierge. Le « converti », mot inadapté en l’occurrence – ou bien plus fréquemment la « convertie », plus vulnérable – sont pas en mesure, et pour cause, de comparer la sublime beauté de l’Evangile avec ce qu’on leur propose. Et quand la personne a quelque notion élémentaire de religion, c’est un salmigondis, une bouillie pour les chats de croyances disparates incompatibles entre elles. D’autres, hostiles par ignorance et mimétisme, croient résumer la longue histoire de l’Eglise (l’Histoire Sainte de ma jeunesse) par l’Inquisition et les bûchers. Mais « Dieu est amour ! », entend-on au prêche. Eh oui, notre Dieu du Credo est un Dieu solidaire ! Qu’on se le dise et que vogue la galère. Allez, bonne journée.
@Jean PAGUE
Quel est au juste l’enseignement de l’Eglise ? Qu’est-ce qui fait sa singularité ?… C’est en effet ce qu’il faudrait d’abord tirer au clair avant de penser aux modalités d’un possible dialogue avec les autres religions. Si en effet il était vrai, comme le sous-entend la totale inertie missionnaire de l’Eglise en “terres d’Islam”, que l’essentiel de l’Evangile se retrouve avec d’autres mots, sous d’autres formes, dans d’autres religions, même dans une religion comme la musulmane, qui CONTREDIT EXPLICITEMENT LES DOGMES CHRETIENS, il n’y aurait pas plus de raison de dialoguer que de vouloir convaincre, car il serait indifférent que l’Eglise continue ou non d’exister.
En touchant ce sujet, nous ne sommes pas hors du sujet, car, en fin de compte, notre souci pour la France, devant les problèmes de l’immigration, est indissolublement lié aux “valeurs” qu’elle est censée défendre et promouvoir. En plus direct : c’est une France chrétienne que nous voulons ou, au moins, une France qui ne soit pas anti-chrétienne.
Or quel serait l’intérêt de la liberté religieuse si une religion anti-chrétienne, comme la religion musulmane, véhiculait réellement le message de salut pour lequel Jésus s’est fait crucifier ?
Il n’y a pas à s’opposer même de la manière la plus pacifique à un totalitarisme qui met à la disposition de tous ce qui est suffisant pour atteindre le salut. Pourquoi se chamailler pour des particularismes culturels ? Qu’importe de s’habiller d’une manière ou d’une autre, de manger ceci ou cela, si l’on a la connaissance de ce qui plaît à Dieu et tous les moyens spirituels nécessaires pour lui être agréable ?
On nous rebat les oreilles du “témoignage” que nous devons rendre par notre exemple. Mais le témoignage de QUOI ? Et comment se fait-il que le Christ ait demandé de prêcher son nom, de confesser son nom, de faire grossir les rangs d’une communauté qui s’identifie comme chrétienne ? Est-ce que le Christ aussi était un fondamentaliste ? Est-ce qu’il n’avait pas bien compris son propre message d’amour et de tolérance ? Ou doit-on penser, comme les Musulmans, que le véritable Evangile a été déformé par les chrétiens et que les textes que nous disons sacrés sont des documents falsifiés ?
Pas un mot sur Jésus.
L’état déplorable de l’Eglise qui ne semble pas inquiéter nombre d’évêques et ce genre de prise de position complètement fumeuse relève de la même confusion fautive entre charité chrétienne , la Charité du Christ qui nous Sauve par la Foi , avec la solidarité humaine . Cette confusion abouti à une sécularisation du christianisme , un christianisme mondain édulcoré qui , évidemment , ne suscite plus de vocations sacerdotales et religieuses
Cette dernière , pour importante qu’elle soit , nécessite le bon usage de l’intelligence et de la prudence justement parce qu’elle est importante . Il est évident que la tiers-mondisation de l’Europe par l’immigration massive est une très mauvaise solution qui n’aura q’un temps et prépare des lendemains très douloureux mais qui a l’avantage de permettre à certains politiques et évêques politiques de se maintenir cyniquement dans leur position
C’est bien, en soi, de soutenir les immigrés, mais ce qui est scandaleux de la part de nos évêques c’est de faire cela sans soutenir aussi les enfants que le pouvoir prive délibérément de père ou de mère. C’est d’autant plus scandaleux que, d’un côté, concernant les enfants, le problème est tout simple à résoudre, il suffisait d’appeler à ne pas voter une loi monstrueuse (loi monstrueuse que des parlementaires catholiques patentés ont votée sous l’œil impavide de nos évêques à commencer par Mgr Jaeger) alors que de l’autre, concernant les immigrés, la solution est plus compliquée à trouver et Mgr Jaeger énonce de beaux sentiments mais ne nous donne pas la solution.Ces incohérences et ces tartufferies de nos autorités ecclésiales sont vraiment horripilantes à la longue, et surtout gravissimes par leurs odieuses conséquences
. Monseigneur, l’œil de Caïn ne vous regarde-t-il pas, à chaque fois qu’un enfant est odieusement privé de père ou de mère, et que vous et la-plupart de vos pairs y ont contribué, par action, en tendant à dissuader de manifester pacifiquement et généreusement contre cette réforme odieuse, et par omission, là doublement, en ne disant pas avec une force suffisante sur la scène publique que cette réforme était odieuse, et plus encore en demeurant impavides devant les parlementaires catholiques qui ont voté cette loi et qui commettaient ce faisant une faute très grave, reconnue comme telle par la Congrégation pour la doctrine de la foi?
A Cassianus
Je suis d’accord avec vous sur l’état de l’Eglise, mais il faudrait suffisamment de prêtres pour maintenir la foi là ou elle existe encore, car laisser les chrétiens sans messe fut-elle indigente, aboutira à la génération suivante à une déchristianisation complète, et ignorance complète de la religion
La solution du problème des migrants n’a pas été proposée; maintenant qu’ils sont là, on peut:
soit les fusiller, solution radicale irréaliste, soit les renvoyer chez eux mais vu le prix des transports un casse-croute est meilleur marché et on reste au statu quoi
@Gilberte
Donner à manger à ceux qui ont faim ne peut pas être un mal. Ce qui est contestable, c’est, comme disait Jésus, de “prendre le pain des enfants et de le jeter aux petits chiens” (Mt 15,26). Ne me faites pas dire que je traite les migrants de chiens. Ce n’est qu’une allégorie, que Jésus employait sans manquer à la charité pour désigner les Israélites et les gens du dehors, ceux qui n’appartenaient pas au peuple de Dieu. Il citait un dicton qui énonçait une vérité naturelle : qu’un bon père ne peut pas être hospitalier au point d’affamer ses propres enfants. Il en va de même pour les administrateurs des biens collectifs des Français : ils ne doivent pas être compatissants envers les pauvres migrants au point de ruiner les Français ou de les obliger à vivre dans une France spirituellement défigurée.
Quant à sauver l’Eglise avec ce qu’il lui reste de combattants, c’est très louable aussi. Mais cela n’empêche pas de se demander si l’idéal sacerdotal qui suscite si peu de vocations ne serait pas, d’une certaine manière, indigne d’en susciter davantage. Personne ne refuse d’aimer. Ce que l’on refuse d’aimer, c’est ce qu’on n’aime pas. Je veux dire par là qu’il y a, dans l’amour, une responsabilité partagée. Pour être aimé, il faut se rendre aimable. Dieu est certainement la beauté absolue, de laquelle nos âmes ne peuvent pas ne pas être éprises. Mais ce que fait l’Eglise est plus ou moins divin, donc plus ou moins capable d’attirer à soi notre volonté d’aimer. Il y aurait peut-être plus de vocations si la compétence sacerdotale qui est mise à l’honneur avait davantage de ressemblance avec l’ensemble de qualités qui avait désigné Jésus comme possible Messie aux foules qu’il rassemblait.