L’évêque de Gap a vu le film Les Cristeros. Il avoue que, piètre historien, il n’a rien à dire sur ce sujet. Mais il s’interroge sur la folie haineuse des autorités mexicaines et se demande si cela ne vient pas de l’attitude de l’Eglise… Et il termine en estimant que les catholiques n’ont pas toute la vérité.
Quand on se dit piètre historien, l’on ne juge pas une situation, d’autant que la prudence est l’une des vertus primordiales chrétiennes.
Mgr di Falco, et c’est vraiment triste, réagit en relativiste ou tout au moins d’une manière très politiquement correct (peut être que sa seule source d’inspiration au niveau cinématographique et pour ce film est le journal “La Croix”!). En en une possible attitude de l’Eglise qui légitimerait la réaction, il semble adopter la même position de ceux qui ont construit l”‘histoire officielle” comme les brigands vendéens et catholiques royalistes français en général de cette période (les actes de chouannerie ont touché toute la France avec plus ou moins d’intensité), et ceux qui ont brûlé dès mai 1931 dans le centre de Madrid des couvents avec la suite que l’on connaît dans les années suivantes et la guerre civile espagnole (là aussi et encore aujourd’hui l’on entend de la part de certains qui sont des piètres historiens, le même raisonnement).
Les bras vous en tombent de voir combien pour faire croire à l’impartialité de jugement, l’on en devient partial Mais avant toute chose il faut s’appuyer sur des faits et justement faire un travail le plus méticuleux d’historien avant d’émettre des suppositions.
Mais c’est vrai qu’à l’époque des cristeros la majorité des évêques mexicains n’ont pas soutenus vraiment leurs fidèles en montant au créneau et que Rome, loin, et souhaitant ne pas exciter le gouvernement mexicain (il se serait exciter tout seul et l’a fait d’ailleurs contre les catholiques) a voulu toujours jouer la modération.
C’est vrai aussi que si notre Seigneur Jésus était resté à gérer tranquillement l’atelier de charpenterie de son père, en étudiant sagement dans son coin les textes sacrés du peuple juif, il n’aurait pas incité les grands prêtres et la foule des fidèles à crier: Ponce Pilate, crucifie-le, crucifie-le.
cet évêque professant foi au monde se demandant si l’église n’est pas fautive avant tout,
doit donc aussi reconnaitre que la haine déversée sur le Christ avant, après, et pendant sa Passion, doit quand meme venir aussi de Lui qui l’a bien cherché, c’est ça ?
Ignore t-il encore tant l’évangile où Christ rappela que la haine mondaine que connaitra les disciples s’est d’abord jetée sur Lui, en effet.
Puis aussi, “Malheur à vous , si tout le monde dit du bien de vous” sans passer par la calomnie, l’injustice et la haine.
Cet évêque n’a donc jamais été à contre-courant-évangélique, une parfait de duplicité traditionelle épiscopale, n’a donc jamais rendu témoignage risqué à la Vérité, le Christ.
Pour lui comme pour les papes concilaires, la vérité est la somme des vérités mondiales-mondaines éparpillées partout et en tous: le totus tuus, c’est le tohu bohu mondial qui n’a pas changé.
Bien installé dans leurs conforts, ces prélats dument mytrés ne témoigne que d’eux-mêmes: ceci est déjà leur jugement tant leurs exemples sont nombreux.
Recevoir le Christ, c’est recevoir la Vérité Absolue, et le renier c’est renier le Christ !
difficile d’exprimer toute cette Vérité-Source en mots humains, mais confirmé en actes et en Vérité c’est possible: ça va jusqu’au martyr.
Donc c’est la faute des martyrs pour cet évêque puisque l’église c’est d’abord une communion de martyrs, sanglants ou simples témoins.
Vain d’espérer d’un éveque français para-marxiste-double d’expliquer aux bolcheviques d’aujourd’hui que le Christ leur tend les bras pour le Salut et celui de tout leur peuple(s).
En 5 minutes de clip, un évêque renie la sainteté de l’église, renie le Christ-Vérité, et renie le Chemin du Salut (Lui) ouvert, permis aussi aux persécuteurs jusqu’au dernier souffle.
Ce que ne transmet pas cet article, c’est la totale indifférence du presbyterium, des curés qui ne se sentent pas solidaires non plus un seul instant des martyrs mexicains pretres, hommes, femmes, enfants, vieillards puis résistants armés… massacré(e)s en rendant témoignage à la Vérité: le Christ.
A noter son expression de “milieu catholique” indéfini, impersonnel et vide, pour parler de l’église !
Ce diocèse est sans pasteur, vraiment, c’est minable de voir ça.
” En 5 minutes de clip … ”
Combien de chant du coq a-t-il entendu ? Combien entendra-t-il avant e prendre conscience de son reniement ?
Ils sont dans la prêtrise comme je vendrais des patates.
Comment se sentir représenté par de tels ecclésiastiques ?
D’ailleurs ils n’osent même plus en porter la tenue et veulent être dans la masse, c’est dire où ils en sont.
Mgr Di Falco a sans doute voulu faire une chronique bien équilibrée en ne donnant tort à personne, en renvoyant les adversaires dos à dos. Il va jusqu’à considérer que probablement l’Eglise a commis des fautes sans dire lesquelles et en assurant que de toute façon il ne sait pas.
Quand un évêque distribue la bonne parole de manière officielle, ce ne sont pas de propos en l’air. On pourrait s’attendre à ce qu’il se renseigne ; à ce qu’il apporte un début d’explication au lieu de poser des questions sans apporter aucune réponse.
En tout cas, il est évident qu’avec de tels discours appelant les catholiques à faire acte de contrition sans savoir s’ils ont commis des fautes et lesquelles, il ne fera pas l’unanimité.
Ceux qui doivent nous guider ont des voiles sur l’esprit ! qu’il lisent ce que Notre Dame à donné à Garabandal et San Damiano (en lien avec le message de Fatima).
Ceux qui écoutent les messages de Notre Mère, comprennent qu’il y à une grave surdité au sein de l’Eglise Catholique !
Ont se sert des messages et des messagers pour en faire des tombeaux spirituels au lieu d’en faire un partage spirituel pour convertir chacun ! Saint Padre Pio, par exemple, nous présentait par la grâce de Dieu, comment nos prêtres devaient rendre gloire à Dieu et comment ils se devaient de faire pour offrir le Saint Sacrifice ! Au lieu de cela, ont ignore le message et ont fait de cet offrande qu’à été le Saint Padre Pio, un tombeau ! les message de Notre Mère doivent être écoutés et comme il est écrit au Laus, il faut Obéir aux demandes de la Vierge !
Voici le dernier message de Fatima du 13 mai 2014 : Que ceux qui ont des oreilles entendent !
13 MAI 2014 14:30
APPEL URGENT DE NOTRE-DAME DE FATIMA AU PAPE ET AU MONDE CATHOLIQUE EN GÉNÉRAL
Petits enfants de mon cœur, que la paix de Dieu soit avec vous tous .
Mes enfants, ne vous lassez pas de prier mon Saint Rosaire car c’est le temps de la confusion et du chaos. Priez en chaîne mes enfants pour que la Russie soit consacrée le plus vite possible à mon Cœur Immaculé, parce que si ce n’est pas fait, cette nation causera beaucoup de dommages et de douleur au monde entier.
Que le monde catholique le dernier samedi de ce mois à 12h00, de la mi-journée (midi) heure de la Colombie, se rassemble autour de moi, pour que nous récitions ensemble mon Saint Rosaire pour cette grande intention. La consécration de la Russie à mon Cœur Immaculé est urgente. JE FAIS UN APPEL AU PAPE ET A TOUS CEUX EN HABITS ROUGES DE L’ ÉGLISE DE MON FILS ,QU’AVANT QUE LA JUSTICE DIVINE NE SE DECHAÎNE, LA RUSSIE SOIT CONSACREE A MON CŒUR IMMACULE
Petits enfants, si cette nation ne m’est pas consacrée, mon adversaire la prendra et causera beaucoup de douleur à l’humanité. Cette nation avec la nation du dragon rouge sera chargée de soumettre les autres nations et d’étendre la guerre sur la planète. Ces pays dévasteront la création et si mon père n’intervenait pas, la terre disparaîtrait. C’est pourquoi petits enfants, en tant que Mère de l’humanité, je fais cet appel angoissé, pour que nous priions ensemble ce jour là et demandions d’une seule voix à notre Père céleste que le Vicaire de l’Eglise de Mon Fils et ses cardinaux écoutent cet appel et ne fassent pas durer, ni ne prolongent plus la consécration de cette nation à mon Cœur Immaculé.
Le temps presse et tout est sur le point de se déchaîner. Ne défaillez pas petits enfants, je vous attends ce jour-là à l’heure fixée ; que tout le monde catholique avec moi intercède auprès du Père pour que la Russie soit sous ma protection et que sa consécration s’accomplisse le plus vite possible. Priez petits enfants pour ceux qui ne croient pas encore et pour qui la conversion ne se produit pas ; priez pour les familles qui se désintègrent par tant de méchancetés et qui manquent de Dieu dans leurs foyers. Priez pour les cœurs endurcis dans vos familles pour qu’elles obtiennent la miséricorde de Dieu et qu’aucune ne se perdent au passage de la justice divine et priez pour tous les pécheurs du monde, sans distinction de croyance, de race ou de religion, afin qu’ils puissent obtenir la grâce du salut.
Que la paix de Dieu demeure avec vous tous et ma protection et bénédiction maternelles vous accompagnent toujours. Je vous aime, Votre -Dame de Fatima.
Faites connaître mon message à toute l’humanité.
Il y a du vrai dans le discours pondéré de l’évëque de Gap.
Mais, lorsque qu’on a fini de l’écouter, on se dit qu’il est vain d’attendre de pasteurs comme lui une quelconque action missionnnaire, une quelconque action évangélisatrice.
Il n’est même pas sûr de l’Eglise dont il a pourtant en partie la charge, il est interrogatif sur ce qu’elle a fait, il s’interroge sur le bien-fondé de son action passée, au Mexique, mais aussi en France avant la Révolution et aussi avant la loi de séparation.
Il nous dit que personne ne détient la vérité.
Comment peut-il convaincre et entraîner dans ces conditions ?
Voyez-vous, il présente toutes la maladie, toute l’infirmité des pasteurs d’après les années soixante : doute, relativisme, autocritique, encensement des autres, même des ennemis de l’Eglise.
C’est cela que nous n’aimons pas.
Encore cet esprit d’une théologie ”VICTIMISTE” qui est la racine de la faiblesse de l’Eglise dite ”conciliaire ” contemporaine face au monde , comme le dit le Professeur Roberto de Mattei : ”la perte de la vision théologique caractéristiquede la pensée chrétienne , qui interprète l’Histoire comme une lutte incessante , jusqu’à le fin des temps , entre les deux cités” selon StAugustin: celle de Dieu et celle de Satan cette perte conduit à la perte de l’esprit militant.
A la théologie augustinienne et ignacienne des deux cités, celle de Dieu et celle de Satan qui s’affrontent dans l’histoire a succédé une théologie ”VICTIMISTE ” , une théologie des catacombes, (ndlr celle du concile vatican 2 ) d’après laquelle il faut cesser de défendre les vérités dans lesquelles on croit.
Or cessant de combattre pour ces vérités, on cesse d’y croire et de les aimer; parce que celui qui aime lutte pour défendre ce en quoi il croit…”
Cette théologie omniprésente en France et soutenue par 98 % des évêques dont ce lamentable di Falco… est un désastre pour la France …
Monseigneur, s`il a eu et il y a encore anticléricalisme au Mexique c`est pour une simple raison : TOUS les présidents mexicains appartenant au parti majoritaire le PRI (Partido Institucional Revolucionario) ont été et sont franc-maçon, donc ils ont pour ennemi presque uniaue le catholicisme et donc l`Eglise:
Wooooooaaaah! Monseigneur possède un humour fou. Il nous pousserait presque a citer Voltaire.
Ce mec est hallucinant de lâcheté. C’est effectivement le relativisme maçon dans son expression la plus mielLeusement insidieuse : en soutane. La médiocrité à front de boeuf. On en viendrait presque à regretter Gaillot ! (c’est dire sic….) au moins l’évêque d’Evreux n’était pas tiède ….
C’est très bien de vouloir faire ” la part des choses”, de ne pas vouloir trop accabler les franc-maçons mexicains de l’époque.
Cependant, c’est une analyse très consensuelle.
Il me semble que les clercs devraient de temps en temps avoir une analyse mystique de l’histoire.
Ne faudrait-il pas se rappeler que les démons existent ( relire le Nouveau Testament) et influencent les hommes spécialement ceux qui vouent une haine à Jésus-Christ ?
L’explication sur le pourquoi tant de haine trouverait-elle sa racine non pas uniquement dans le comportement de certains membres de l’Eglise mais dans une liaison consciente ou inconsciente aux démons de la part de ces francs-maçons ?
Et pourquoi cette liaison ? Certains péchés étaient dits mortels ce qui signifiaient qu’ils éloignaient radicalement de Dieu …
Et aujourd’hui, quels sont les abus dont l’Église s’est rendue coupable pour que Vincent Peillon veuille détruire le christianisme, selon lui “antidémocratique” ???
Imaginez que quiconque ose dire qu’il faut détruire le judaïsme comme il le dit sans aune espèce de nuance pour le christianisme…
https://www.youtube.com/watch?v=p_BbC2yPVMo
Peut-être pense-t-il qu’il faille réactiver la façon de penser sur “”le peuple séide”” ?
Qu’attendre de la part de tel personnage si ce n’est tout ce qu’il peut pour nous réduire le plus faisable ?
@
Cirilo Perera : Ils ne partent pas vers le protestantisme, beaucoup viennent vers les traditionalistes, je le constate tous les dimanche, lentement mais sûrement, nous sommes de plus en plus nombreux. Il est urgent de pouvoir avoir d’autres églises pour NOS célébrations.
lorsque Monseigneur Di FAlco parle de vérité….est ce qu’il pense à son Groupe LES PRÊTRES où ils ne sont pas tous Prêtre….c’est un peu étrange pour un Évêque de soutenir ce type de mensonge même si c’est pour des œuvres de charité….de plus si l’ Église n’enseigne pas la vérité c’est que le Christ a menti…!!!!
Si on comprend bien Mgr Di Falco, les collégiennes nigérianes enlevées par Boko Haram et que nous ne connaissons pas personnellement, ont certainement une part de responsabilité dans ce qui est arrivé.
De même pour les personnes assassinées dans le musée juif de Bruxelles sont sans doute aussi un peu responsables.
S’il dit cela, que-ce qu’on peux attendre des autres? lamentable.
il s’agit là de l’attitude morale et intellectuelle d’un évêque pur produit de la lamentable et déliquescente génération des années maudite 60 , 70 , 80 .
Supposer que l’Eglise catholique pourrait avoir une certaine responsabilité dans le drame atroce des cristéros mexicains, revient à prononcer un odieux acte de trahison envers des milliers de victimes innocentes, tout affichant son profond aveuglement en face des véritables criminels gouvernementaux maçonniques, auteurs véridiques de cette épouvantable tragédie.
L’indifférence et la mollesse scandaleuse de cet “évêque” constitue pour lui une marque spéciale de déshonneur et d’indignité,
Son indignité se double également d’un déficit dramatique de charité chrétienne , proprement insupportable !
Etait-il nécessaire de taper sur l’Eglise alors que l’Ennemi et ses sbires n’ont de cesse de le faire ?
Quand l’Eglise notre Mère Spirituelle est attaquée, ce n’est pas le lieu d’un mea culpa erronné, surtout dans ce contexte.
Mais ne s’est-il pas informé avant d’aborder le sujet ? Et ces Mexicains martyrs, quid de leur sacrifice au Nom de leur Foi en El Cristo Rey ?
Pourquoi défendre un anti-clérical, affidé à la Secte ???
Mgr Di Falco, n’ayez de cesse de prendre la défense Et de l’Eglise et de ses Baptisés, de ses Martyrs …
Cela évitera l’encouragement d’attaques anti-chrétiennes, anti-catholiques.
Un Royaume divisé court à sa perte.
Et les victimes de viols aussi sont responsables? Voilà la preuve que satan existe….
Apparemment, beaucoup d’évêques catholiques — comme celui-ci — ne peuvent même pas prendre le parti de leur propre église. Pas étonnant que, de nos jours, tellement de catholiques quittent l’église catholique pour devenir protestants, même au Mexique, la terre des Cristeros.
voilà où mène le relativisme ! La victime a moitié coupable! Encore un peu de temps et Jésus lui-meme sera à moitié coupable de son martyr! Ben oui , il a choque lui aussi en parlant de la pauvreté, en pardonnant a la femme adultère, en chassant les vendeurs du temple ! Pire il s’est dit “fils de Dieu “!!!! Scandale absolu pour les juifs !
Mgr Difalco , pensez-vous que lorsque vous vous presenterez devant Dieu vous oserez soutenir une telle théorie ?
Je suis moins sévère que vous dans la critique de Mgr Di Falco.
Il déclare qu’il n’y a de paix possible si chacun ne reconnait qu’il ne détient pas toute la vérité, mais que l’autre aussi en possède une part !
Quelle joie d’entendre donc que la FSSPX n’a donc pas tout à fait tort de critiquer Vatican II et que peut-être que le Vatican, et en particulier la congrégation pour les instituts consacrés, se conduit avec un manque évident d’humilité et de charité vis-à-vis des Franciscains de l’Immaculée et des Franciscaines !
Merci à Mgr Di Falco d’user de son autorité pour porter ce message aux idéologues romains de Vatican II …
Un franc mac notoire ne peut que chercher à dédouaner ses honorables “frères”.
” l’Eglise n’a pas toute la vérité” est une rengaine maçonnique. Eux , prétendent l’avoir, en massacrant les chrétiens partout où ils peuvent.
Mgr Di Falco : mais il s’interroge sur la folie haineuse des autorités mexicaines et se demande si cela ne vient pas de l’attitude de l’Église…
Enfin, on ose se questionner et oui, c’est vrai qu’il faut s’interroger sur nos propres actions avant d’accuser tous les autres!
Par contre, il ne faut pas s’automutiler dans nos erreurs, mais voir à corriger la situation lorsque le Saint-Esprit agit en nous!
Les membres de l’Église sont humains malgré nos efforts à recevoir les grâces et de vouloir accomplir les Paroles de l’Évangile.
En tant que membre, bien souvent, nous aurons toujours une certaine responsabilité envers la société en général. C’est lorsque l’on cherche à éliminer nos responsabilités que l’on affaiblit les positions du Magistère. Je crois honnêtement dans mon intérieur, pour les pratiquants et participants de l’Église, on peut toujours nous accuser du premier tiers de responsabilité des erreurs de nos sociétés, dû à nos propres attitudes envers les uns et les autres. Le deuxième tiers appartient de l’attitude même des peuples que nous devons bien éduquer et le dernier tiers et non le moindre, le problème provient à l’interne de l’ensemble de l’organisation de nos sociétés comme les écoles, etc.
Nous aurons toujours un immense travail à accomplir les uns versus les autres dans une saine attitude…
Merci à Mgr Di Falco de nous interroger…
“C’est l’heure de Judas”. Et les judas ne sont pas que chez les communistes d’alors au Mexique !
Monseigneur, vous avez raison, Jésus aussi devait faire son examen de conscience !
Il a sans doute exagéré dans sa prédication pour déchaîner une telle haine des pharisiens !
Il faut reconnaître aussi la part de vérité chez les autres !!!…
Qui est Judas, Monseigneur, selon vous, un homme qui avait des excuses , comme les pharisiens, comme les communistes mexicains ???…
Jean-Michel di Falco ne peut s’empecher de jouer les vedettes devant une caméra,étrange pasteur!
La persécution des catholiques au Mexique au début du XX° siècle est du au protestants et francs-maçons des Etats-Unis qui ont financé et aidé à porter au pouvoir des fanatiques athées.
L’évêque de Gap oublie la réalité de centaines ou milliers de martyrs catholiques,hommes,femmes et enfants riches ou le plus souvent pauvres,cette guerre ou dominait la haine envers les catholiques n’a rien à voir avec les lois anticléricales de la fin du XIX° et début du XX° siècle chez nous.
Les pires atrocités ont été commises lors de cette guerre civile,avant de s’exprimer l’évêque de Gap aurait du se documenter.
Mais qu’avons nous à faire de tels évêques?
Quand aurons-nous enfin de véritables pasteurs en France,il semble y en avoir en petit nombre grâce au Pape Benoît XVI,les dernières nominations malheureusement ne sont guère encourageantes,un retour aux tristes et stériles années 70-80.
Nullissime! Que vous le vouliez ou non, Monseigneur, c’est ”dans le sillage de l’Eglise que tout a fleuri”, ainsi que le disait Raoul Follereau.
Ras le bol de cette repentance permanente et à outrance, ras le bol de ce relativisme qui rend mou, ras le bol de sans cesse cracher à la figure de ceux qui sont morts martyrs de leur foi, ras le bol de cet épiscopat mou, incolore, vous êtes les fossoyeurs de l’Eglise, on n’en peut plus de vous supporter!
Le Pape François nous ordonne de secouer nos évêques, c’est donc sur cet ordre que je me permets de vous interpeller!
Je trouve qu’il a bien dit et je n’appellerai pas ces analyses de “relativiser” du tout.
Merci à Mgr Di Falco.
Petite histoire des origines:
Benito Juarez, indigène zapotèque, devient orphelin à l’âge de 3 ans. Ouvrier agricole ne parlant pas l’espagnol puis domestique il est remarqué pour son intelligence par un dominicain qui lui fait intégrer le séminaire dans laquelle il fait des études de droit. Il devient franc-maçon, fondateur de la loge Rito Nacional Mexicano. Gouverneur de l’État d’Oaxaca en 1847 il proclame la constitution de 1857. Suite à un coup d’État, il est emprisonné puis libéré et nommé président de la république. Il promulgue alors les lois de séparation de l’État vis-à-vis de l’Église et d’écrasement de cette dernière (mariage civil, nationalisation des cimetières et des biens de l’église (dont de nombreuses exploitations agricoles), administration de la justice par la nation, abolition des fueros (privilèges légaux ancestraux qu’avaient le clergé et les petits paysans libres), réduction des vœux ecclésiastique, dissolution de la Compagnie de Jésus, réduction des jours fériés, interdiction de la messe aux fonctionnaires, sécularisation des hôpitaux et des établissements de bienfaisance, dissolution des communautés religieuses, laïcisation de l’enseignement. Exactement les mêmes ingrédients que la révolution française et les lois de 1903. Pendant cette période de réformes violentes et de quasi guerre civile, la situation financière devient grave: En 1859, il signe avec son puissant voisin, les USA, un traité lui ouvrant son territoire et, en 1861, il est désigné à nouveau président. Il décide alors de suspendre le paiement de la dette extérieure. Cela entraîne l’invasion de ses prêteurs : France, Autriche, Angleterre, Espagne avec le soutien de ses victimes; les conservateurs et l’Eglise. En 1863 Maximilien d’Autriche devient empereur du Mexique, poussé par Napoléon III. Maximilien était franc-maçon et au Mexique il appartint (avec le grade 18) à une Loge pratiquant le Rite écossais ancien et accepté. Le 27 décembre 1865 s’est formé le Suprême Conseil du Grand Orient du Mexique, qui offrit à Maximilien le titre de Souverain Grand Commandeur, mais celui-ci le refusa. Il est fusillé par ses alliés conservateurs mexicains en 1867. Après un intermède de luttes, Juarez est à nouveau président en 1871 mais meurt d’infarctus en 1872. C’est la période qui voit la suspension du Concile Vatican I et la réduction de l’Eglise au Vatican par Garibaldi, bras armé de la franc-maçonnerie en Italie. Suivent plusieurs années de coups d’état Diaz prend la présidence en 1876 jusqu’en 1911 date où il part en exile en Europe. Il est aussi franc-maçon Grand Maître de la loge La Gran Dieta Simbólica mais n’arriva pas à unifier les différentes obédiences qui s’opposaient. Après Diaz la révolution éclate à nouveau dirigée par un bourgeois conservateur, Madero, assassiné en 1913 par ses gardiens avec l’accord des USA où il avait pourtant fait ses études et où il fut réfugié politique en 1910, et il était lui aussi franc-maçon. Plusieurs Présidents se succèdent, tous des personnalités franc-maçonnes. Les dispositions de la Constitution de 1857 et des lois de anticléricales édictées par Juárez sont reprises dans la Constitution en 1917 mais faiblement appliquées jusqu’à la présidence Calles en 1924. Le nouveau président est athée et franc-maçon et fait appliquer strictement les mesures anticléricales auxquelles il ajoute d’autres lois de laïcisation en 1926 (ex. le divorce) et le nouveau Code Pénal prévoit des peines lourdes d’amende et de prison pour les prêtres qui contreviendraient aux articles de la Constitution de 1917.
En réaction à ces mesures un boycotte économique par les mouvements catholiques s’organise avec un assez faible appui des évêques (seulement trois s’exposent). Le gouvernement Calles, en représailles, fait fermer les églises et interdit le culte privé et l’armée commet des exactions. S’en suit une guerre civile de 80’000 à 150’000 morts selon les estimations: l’épisode des Cristeros. Le Mexique en sortira très affaibli comme le fut la France après 1789.
Les négociations entre l’Église et le gouvernement, entamées depuis 1927 à l’initiative des USA, aboutissent finalement le 27 juin 1929 à un accord: Le culte redevient libre bien que les lois subsistent. Toutefois, sur 4500 prêtres opérant en 1926, seuls 334 servent officiellement en 1934, les autres ont été fusillés ou ont fuit et la confiance ne sera rétablie que dans les années 1940.
On comprend mieux l’instance de l’Eglise sur la liberté religieuse lors de Vatican II et sa révérence faite aux forces et idéologies “laïques” après de tels épisodes en Amérique du sud, ajoutés à ceux du Reich et de l’URSS et la venue de Mao et le réveil islamique.
L’Eglise a toujours été accusée de maintenir le peuple dans l’ignorance et le fatalisme, à servir les bourgeois conservateurs, à s’immiscer dans la gouvernance des états laïcs et dans la formation des intelligences. En fait; à freiner la progrès humain et l’émergence d’une nouvel nature humaine libérée de l’obscurantisme et vouée au progrès économique, sociale, scientifique.
Une solution alors s’impose lui…….
Rejoindre les protestants, cela fera de la place pour un évêque vraiment Catholique …..
à son avis, qu’avaient donc fait les premiers chrétiens pour que Néron les accuse d’avoir brûlé Rome ?
Qu’avait donc fait Etienne pour que les juifs le tue, approuvés par celui qui deviendra St Paul ?
Qu’avait donc fait Jésus pour qu’il soit crucifié ?
Qu’avaient fait Adam et Ève pour que le serpent les incite à manger du fruit défendu ?
il n’est pas nécessaire de faire quoi que soit d’autre que de dire la vérité pour que Satan réagisse. Les ténèbres n’aiment pas la lumière.
Curieux ces gens qui prone la defense du plus pauvre , (quitte à culpabiliser celui qui gagne plus que le smic) et des victimes de tout poil ( de discrimination ?) SAUF quand elles sont catholiques .
Mgr a peur de dire que la F.M. est derrière tout celà. Pourquoi ?
Voici encore quelque chose qui justifie la démarche DPR récemment lancée. (Cf. le dernier commentaire d’Emmanuel, déposé le 9 mai 2014 à 22h14, à propos de « même pas la pourpre aux joues »publié le 30 avril 2014).
Rappelons que cette démarche propose de relever avec objectivité l’existence, dans certaines déclarations publiques, d’écarts manifestes par rapport à un juste exercice de la raison ou, ce qui en fait partie, par rapport au respect des faits. Au-delà de chacun des cas relevés, elle vise à appeler plus généralement l’attention sur cette évidence que si l’on se montre désinvolte par rapport au respect qui est dû à la raison et aux faits, on entre nécessairement dans l’arbitraire et même, si l’on détient un pouvoir sur les autres, dans la tyrannie, et que les conséquences les plus graves et les plus injustes, au rebours du bien commun, ont toutes chances de pouvoir en découler.
DPR n°5, sur la chronique de Mgr Di Falco à propos des Cristeros.
Cette chronique appelle deux ordres d’observations.
1) Sur l’incohérence.
L’auteur ne se soumet pas aux exigences d’un discours à la fois cohérent et clair. Il navigue en permanence entre la contradiction interne et l’ambigüité, ce qui en fait un texte de sophiste. Ainsi :
a- La contradiction interne réside dans le propos suivant : « Soit, bien sûr, on peut faire le mal sans raison. Mais tout de même, je n’imagine pas une telle animosité contre l’Église sans raison ». Ceci est contradictoire parce que si vraiment « on peut faire le mal sans raison » (première proposition), on ne voit pas au nom de quoi l’auteur se déclare à ce point, et sans invoquer aucun argument, dans l’impossibilité d’imaginer (deuxième proposition) que le mal ici commis, celui d’une «animosité contre l’Église » (deuxième proposition), ait pu l’être sans raison.
b- L’idée : « bien sûr, on peut faire le mal sans raison » est d’ailleurs plus que discutable. Car, hormis le cas de la démence, tout acte a ultimement son mobile. La seule vraie question est sans doute de savoir si le mobile est bon ou pas. Ceci fait apparaître en tout cas le sophisme qui suit.
c- Les mots « sans raison » sans la précision de savoir si l’on entend par là « sans mobile » ou « sans raison valable » portent une ambiguïté et à travers celle-ci un sophisme. Implicitement mais incontestablement, il s’agit de « sans raison valable » puisque l’auteur évoque des abus de l’Eglise. Ce faisant, là est le sophisme, l’auteur élude que l’animosité contre l’Eglise peut avoir comme cause une mauvaise raison, la haine de la vérité contenue dans la foi chrétienne. Or il est impossible d’affirmer que cette haine contre la vérité exprimée par la foi chrétienne n’a jamais existé, non plus d’ailleurs qu’on ne peut affirmer qu’elle ne puisse exister aujourd’hui. L’histoire attesterait plutôt le contraire. Ajoutons qu’on peut très bien concevoir des motivations d’une telle haine de la vérité, à savoir par exemple, outre l’orgueil qui peut incliner à nier tout ce qui vient d’au-dessus de l’homme, la volonté de nier les lois naturelles sur l’homme voulues par le Créateur et dont l’acceptation tend forcément à limiter le bon vouloir de ceux qui cherchent à s’exonérer de toute contrainte.
2) Sur les conséquences de cette incohérence
Les conséquences de ces contradictions et des ces ambigüités dans la pensée sont en l’occurrence gravissimes. Car cela tend à dire que toute victime est d’abord (au sens où, pour une part au moins, la victime a commencé par commettre des erreurs) coupable! On peut difficilement imaginer conception plus dangereuse, et dans sa généralité, plus odieuse. Comme dissuasion pour défendre les victimes, on ne fait pas mieux !
Ce qui est sous-jacent à cette déraison et à cette indignité, c’est la négation du mal, cette hérésie latente qui ronge toute une partie de l’Église qui est en France aujourd’hui.
Cette chronique épiscopale offre une illustration particulièrement frappante du bien-fondé, croyons-nous, de notre conviction qui fonde la démarche DPR, et que nous soumettons bien volontiers à la critique, en foi et en raison, à savoir que lorsque l’on se permet de verser dans la pensée incohérente ou dans l’irrespect des faits, ou dans la désinvolture par rapport à l’exigence de clarté, et en se laissant aller au contraire aux commodités du sophisme, on entre bien dans l’arbitraire et , si l’on détient quelque pouvoir d’influence ou de contrainte, dans la tyrannie.
De quoi sont coupables les Cristeros? il ne sait pas mais ils doivent être coupables car persécutés: c’est le même raisonnement que l’on trouve dans “le loup et l’agneau” de La Fontaine, de toute manière, l’agneau doit être mangé
Mais qui veut défendre Di Falco si ce n’est ses alliés objectifs que sont les franc-maçons. !
Quand on sait que le Vatican s’est entendu avec les Américains pour faire taire les chrétiens et favoriser leurs intérêts pétroliers…
Dans le même registre, l’excommunication de l’Action Française royaliste avant la guerre est du même tonneau!
Ce film est historique mais il ne convient pas à notre intelligentsia laiquarde et persécutrice.
Mgr di Falco dhimmi des Franc-Maçons peut-être ………
Mgr Di FALCO est très fort : il sait bien qu’en étant le premier Évêque à donner son avis sur le film “Les Christeros”, plus aucun autre Evêque de France n’osera s’inscrire en faux, solidarité épiscopale oblige. Pour ceux qui ne savent toujours pas à quoi sert la CEF, eh bien voilà : elle fait remarquablement bien ce pour quoi elle a été institutionnalisée dans l’Eglise : la muselière à Évêques.
Merci à Emmanuel pour son analyse et pour la démarche qu’il propose. C’est vrai que les comportements de nombre de nos évêques, comme Mgr Di Falco nous en offre ici l’exemple, sont inacceptables, et que nous avons tous, tous ceux, nombreux, qui ont un esprit droit et honnête, le devoir de dénoncer cette situation rocambolesque, car, quand même, ils ne sont pas payés pour ça!
Cela est d’autant plus aberrant qu’au départ, beaucoup, peut-on penser, se sont effectivement sentis appelés par une vocation…Au départ, tous n’étaient pas mus simplement par l’ambition de la pourpre, il y avait fréquemment quelque chose d’authentiquement généreux dans leur engagement…Tout se passe comme s’il y avait une structure de péché dans le monde des évêques, et qui se répand parmi les prêtres formés à l’obéissance, en même temps que, pour les moins bons d’entre eux, désireux de se faire bien voir par leurs supérieurs en vue d’atteindre la pourpre au plus vite. Bien sûr, on peut dire aussi plus simplement que le diable agit là où c’est particulièrement utile de le faire, donc particulièrement sur les autorités ecclésiales. Une chose est certaine, en tout cas, c’est que nombre de nos évêques faillissent complètement à leur mission, qui pourtant leur a été assignée de la manière la plus claire qui puisse être par le christ.
Une illustration toute fraiche à ce sujet nous est apportée par la liturgie de la parole d’hier, fête de l’ascension. La toute dernière instruction donnée par le Christ à ses disciples, avant de leur dire qu’il restait avec eux jusqu’à la fin du monde tous les jours et de s’élever dans le ciel pour disparaître à leurs yeux, a été:”et apprenez-leur(aux nations)tous les commandements que je vous ai donnés”(Mt 28,20). Et bien dans l’homélie de commentaire que j’ai moi-même reçue dans ma paroisse, pas le début du commencement de l’évocation de la notion de commandement. Et Il semble qu’il en ait été de même dans plusieurs paroisses. D’une manière générale, voilà une notion bien souvent passée sous silence, alors qu’elle est essentielle et qu’elle a le mérite d’être claire, à la différence de tous les sophismes, tels ceux de Mgr Di Falco, dont on nous abreuve les oreilles.
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Or, pour donner à nos dénonciations toute leur efficacité, toute leur opposabilité, il est plus qu’utile d’apporter la preuve du bien-fondé de notre critique. Or il se trouve que c’est facile d’apporter cette preuve: il suffit de pointer les fautes de logique et les erreurs sur les faits, en fait bien les sophismes, souvent complètement manifestes dans les discours tenus, comme c’est le cas ici pour celui tenu par Mgr Di Falco. Par définition, ceux qui transgressent la raison n’ont pas de réponse possible. A la longue, cela ne peut que les mettre quand même en difficulté, et les amener un jour à s’interroger, de voir s’accumuler les preuves de ce que leur comportement ne va pas du tout. En plus, cela leur montre le chemin s’ils veulent redevenir droits et honnêtes, car il n’y en a pas d’autre: il faut et il suffit qu’ils s’attachent à raisonner convenablement, en fait honnêtement, pour respecter l’enchainement: foi, raison, vie.
La raison, cette loi naturelle de l’intelligence que le Créateur a déposée en chacun de nous, doit être respectée: Mgr Di Falco ne peut contester cela. Dans le discours qu’il a tenu à propos des cristeros, Mgr Di Falco l’a transgressée: il ne peut non plus le contester. Donc, il n’a pas agi comme il devait le faire: cette conclusion, appelée par ce qui précède et qu’il ne peut pas contester, il ne peut pas non plus la contester. S’il s’obstinait à ne pas le reconnaitre, ce serait grave, car s’obstiner sur un tel chemin, c’est s’obstiner sur le chemin de l’ arbitraire et de l’illégitimité, ce qui est lourd de conséquences quand on exerce une responsabilité, qui plus est en Eglise.
Emmanuel a parfaitement raison. On en a vraiment assez de ces sophismes développés par des évêques, non seulement parce que c’est ridicule, mais aussi et surtout parce que les conséquences qui en découlent pour la société peuvent être graves, et le sont souvent comme c’est le cas ici.
Et encore, Emmanuel ne les a pas tous signalés…C’est un tel tissu d’âneries qu’on a peine à tout relever ! Essayons quand même d’y tendre, car encore une fois, ces âneries ne sont pas anodines dans leurs conséquences, car ce sont des âneries qui vont dans le sens de l’eau versée au moulin d’un pouvoir idéologique mortifère, ce qui leur donne donc une dimension de collaboration objective qui est nécessairement porteuse de mal .
Voici donc un autre sophisme dans le texte : « Il n’y a de paix possible que si chacun reconnaît qu’il ne possède qu’une vérité partielle, et reconnait la part de vérité qui se trouve chez son adversaire ».
Oui bien sûr, sauf que cet énoncé se place exclusivement dans une hypothèse, celle du cas où il y a une part de vérité et une part d’erreur des deux côtés, ce qui peut arriver en effet, et certes dans ce cas les deux interlocuteurs doivent écouter la part de vérité chez l’autre et la part d’erreur chez soi. Mais ce n’est pas toujours le cas, et là est la tromperie ou en tout cas l’erreur : éluder l’éventualité que, sur un sujet donné en débat, il se peut que l’erreur soit d’un seul côté. Nier cela est faire preuve d’un relativisme tragique, d’autant plus pour un évêque ! La preuve que l’erreur peut être entièrement d’un côté est donnée par l’exemple du débat sur le gender.
Oui, ceux qui prétendent qu’il n’y aurait pas de différence entre l’homme et la femme autre qu’artificiellement projetée par la société se trompent ou mentent, oui ceux qui dénoncent cette folie disent la vérité. Et la conséquence est de taille, puisque selon que l’on soutient ou contre cette folie du gender, on est fondé à soutenir qu’on n’enlève rien à un enfant en le privant de père ou de mère, puisqu’il n’y a pas de différence et de complémentarité entre le père/homme et la mère/femme, ou au contraire on est fondé à dénoncer l’iniquité de cette privation de père ou de mère.
Ainsi, ces sophistes d’Église sont des collaborateurs objectifs de l’iniquité et du malheur Nous laissons bien sûr totalement ouverte la question de savoir s’ils sont conscients ou non de leur erreur, et donc celle de savoir s’ils commettent ou non une faute, ce dont Dieu seul peut juger. Disons seulement peut-être à ce sujet que s’ils persistent après qu’on ait tout fait pour leur ouvrir les yeux, l’hypothèse de la faute devient de plus en plus probable, mais encore une fois, sans que l’on puisse le moindrement conclure : jusqu’au bout, seul Dieu pourra juger.
Henri (suite)
Je poursuis la lecture du texte. Encore du sophisme. Encore de graves conséquences. Que lit-on en effet :
« L’Évangile est pour tous. Il est le bien de tous. Et l’Église doit la servante de cet Évangile. Si elle détourne l’Évangile à son avantage, elle ne peut être que perçue comme aliénante et l’ennemi des peuples. Si en revanche elle sert l’Évangile, loin d’apparaître comme destructrice de la lecture de la culture dans laquelle elle s’inscrit, elle apparaîtra comme amie ».
En apparence, pas de problème, sauf qu’on est un peu perplexe, car on se demande un peu qui il vise. Et l’on comprend si l’on réalise que par derrière, il y a un non-dit, qui lui est faux est calomnieux. Car par derrière sont manifestement visés les fidèles qui défendent dans l’Église la vérité et justement l’Évangile. A leur endroit , l’accusation de détourner l’Évangile à leur profit est absurde –quel profit, on aimerait bien savoir- et scandaleuse.
Pour prendre un exemple, les gens honnêtes et généreux qui ont défilé dans la rue pour défendre les enfants et la filiation travaillaient-ils pour leur avantage? C’est une honte de dire des choses pareilles. Travaillaient-ils pour leur avantage en venant de l’autre bout de la France, en donnant de leur temps, et de leur argent en billets de train, pour tirer la sonnette d’alarme sur la folie et l’indignité de la réforme qui se préparait et tenter d’éloigner le malheur ?
Si Mgr Di Falco manque du discernement nécessaire pour voir que c’est inique de priver sans nécessité des enfants de père ou de mère, c’est bien regrettable et à la vérité stupéfiant, mais qu’il aille en plus accuser ceux qui voient les choses autrement que lui de travailler à leur profit, c’est une honte, une honte, une honte….
Henri (fin)
La critique de ceux qui défendent la vérité aujourd’hui dans l’Église prend une dimension d’autant plus choquante, et d’autant plus odieuse, qu’elle s’inscrit, dans le propos de Mgr Di Falco, dans le prolongement de l’expression de sa défiance vis-à-vis des Cristeros.
On sait en effet (d’ailleurs là-dessus nos autorités ecclésiales se taisent et se terrent) que les autorités ecclésiales du Mexique avaient poussé les Cristeros à abandonner leurs armes, ce qui les a placés sans défense à la merci du pouvoir et ce qui a abouti, comme il était à craindre, à leur massacre).
Aujourd’hui la CEF tente de discréditer le combat de ceux qui s’engagent pour défendre la vérité, et elle nous pousse à déposer les armes, cette fois de de la parole. Ce faisant, outre qu’elles poussent à laisser sans défense les enfants face à des lois iniques, nos autorités ecclésiales rendent plus vulnérables devant les violences du pouvoir ceux qui veulent défendre la vérité : cf. les emprisonnements injustifiés de jeunes courageux qui résistent pourtant pacifiquement. Le rapprochement, même mutatis mutandis, est frappant.
Tout cela est odieux. Combien de temps cette attitude scandaleuse de la part de toute une partie de nos autorités ecclésiales va-t-elle durer ? Face à des signalements comme ceux que nous faisons présentement, elles n’ont pas le droit de rester impavides.
Je sors presqu’à l’instant du visionnement du film, dans sa séance de fin de matinée de dimanche…En plus, il apparaît que c’est un très beau film et surtout qui nous montre un grand nombre d’âmes magnifiques, généreuses, droites, courageuses, plus qu’héroïques, martyrs, bienheureuses, reconnues comme telles par l’Eglise en attendant peut-être même la canonisation!!!.
En plus de toutes les incohérences, de tous les signes de manque de jugement fort bien relevés par Emmanuel, ne même pas avoir eu un mot pour rendre hommage à toutes ces manifestations de grandeur d’âme qui illuminent le film, c’est faire montre d’une insensibilité à ce qui est noble, à ce qui est beau, proprement stupéfiantes, d’une certaine manière pitoyable. Honte, honte, honte, honte, honte, honte, honte, honte, honte, honte, honte, honte, honte, honte, et honte. Et honte à nos autorités ecclésiales de laisser sévir sans réagir une telle ignominie pitoyable en leur sein.
Nous avons le devoir et de réagir vivement, car cela ne peut plus et ne doit plus durer, et de prier pour les mêmes raisons ainsi que pour qu’il leur soit pardonné.
Notre monde occidental est tellement plongé dans la pénombre spirituelle qu’il ne se pose même plus la question fameuse de Ponce Pilate : ” Qu’est-ce que la Vérité ?
” Mon royaume n’est pas de ce monde…Je suis né et je suis venu dans ce monde pour rendre témoignage à la vérité. Quiconque est de la vérité écoute ma voix. Pilate lui répondit : Qu’est-ce que la vérité ? ”
Jésus dit : ” Je suis le Chemin, la Vérité et la Vie ! ”
Jésus dit : “Père…Sanctifie-les par Ta Vérité : Ta Parole est la Vérité “.
De l’épître aux Romains 1 : 18 et 25 ” La colère de Dieu est révélée du ciel contre toute impiété des hommes qui retiennent injustement la vérité captive “. C’est là tout autre chose que d’être détenteur de la vérité, c’est au contraire la retenir captive injustement, c’est lui préférer l’erreur. Cela veut dire concrètement qu’il nous est arrivé de savoir qu’une chose était fausse mais nous l’avons préférée à la vérité parce qu’elle nous convenait mieux. Nous avons fait taire notre conscience lorsqu’elle protestait contre une atteinte à ce que nous savions être la vérité. Et nous avons ainsi tout doucement pris l’habitude de substituer l’erreur à la vérité, le péché à la sainteté, la souillure à la pureté, nous-mêmes à Dieu et nous en sommes arrivés à cet état extrême décrit dans l’épître aux Romains : nous avons honoré la créature, en l’occurrence nous-mêmes, plutôt que Dieu, nos pensées plutôt que celles de Dieu, nos droits plutôt que ceux de Dieu.
A force de se croire eux-mêmes les hommes, même parfois des hommes d’Eglise, sont arrivés dans le domaine spirituel ou religieux aux superstitions les plus grossières .
Je suggère à monseigneur Di Falco de tenter le même genre d’insinuation à propos de la persécution des juifs lors de la 2ème guerre mondiale…
Au fond Mgr Di Falco est un comique ! Il fait aux chrétiens ce que Dieudonné fait aux juifs !