Dans la dernière livraison en italien de Correspondance Européenne, Roberto De Mattei nous apprend que les Franciscaines de l’Immaculée viennent également de se voir nommer un visiteur apostolique avec des pouvoirs étendus.
Avec lui, nous continuons à nous interroger sur les motivations réelles du sabordage en cours de cette communauté.
Lundi 19 mai 2014, le cardinal João Braz de Aviz, préfet de la Congrégation pour les Instituts de Vie Consacrée, a annoncé à la Mère Générale des Franciscaines de l’Immaculée, la nomination avec effet immédiat d’un «visiteur» de l’Institut, ayant les pouvoirs de contrôle de ce qui se fait équivalents à ceux d’un « commissaire ». A la Maison Générale, Soeur Fernanda Barbiero, de l’Institut des Sœurs de Sainte Dorothée (une religieuse moderne de tendance modérément féministe, favorable aux idées de Jacques Maritain) a pris ses fonctions ipso facto.
Les Sœurs Franciscaines de l’Immaculée sont un ordre religieux de droit pontifical, qui se distingue par la jeunesse de ses membres, le nombre des vocations et surtout par la rigueur avec laquelle les Sœurs vivent leur charisme, selon la Règle de saint François d’Assise. Certaines ont d’intenses apostolats missionnaires en Afrique, au Brésil, aux Philippines, tandis que d’autres ont embrassé la vie contemplative, dans un esprit d’ascèse et de prière. Les sœurs, inspirées de l’exemple de saint Maximilien Kolbe, gèrent aussi des maisons d’édition, des stations de radio, des revues populaires (comme L’hebdomadaire Padre Pio). Cet apostolat actif, combiné avec un amour de la tradition, est certainement l’une des causes de la haine qui s’est abattue sur elles et sur les frères franciscains.
Traduction de l’italien par nos soins