Deux affaires similaires ont défrayé la chronique aux Etats-Unis : deux jeunes filles de quinze ans enceintes, l’une dans l’Ohio, l’autre à New York, ont réussi à sauver leur enfant in extremis. Deux histoires révélatrices des pressions subies de la part de proches qui, au lieu de prendre leurs responsabilités devant une vie nouvelle qui mérite protection, poussent au contraire les mères à s’en débarrasser.
On apprend ainsi que vendredi dernier, une jeune fille de quinze ans s’est physiquement battue avec sa mère qui l’avait entraînée dans une clinique du Planned Parenthood (Planning familial) de la banlieue de Cleveland, Ohio, qui assure des services de « santé reproductive » comme la délivrance de contraceptifs et de la pilule du lendemain, ainsi que les documents nécessaires à l’« IVG ». La jeune fille ne voulait pas avorter ; sa mère l’exigeait. La violente altercation s’est déroulée dans le hall du centre : il a fallu que la police intervienne pour mettre fin à l’affrontement physique entre les deux femmes.
Il n’y a pas eu de plainte mais la police a indiqué qu’elle n’a pas mis un terme à l’enquête pour « violences domestiques ».
Vendredi dernier, une autre jeune fille de quinze ans avait été enfermée dans une clinique, selon des sources pro-vie, alors que, soutenue par sa mère, elle refusait l’avortement exigé par son petit ami.
La jeune fille avait été emmenée par celui-ci dans le centre Buffalo Women’s Services. Poussée à se débarrasser de l’enfant elle s’y était résolue dans un premier temps, inquiète et apeurée, mais elle était en contact avec des militants pro-vie qui l’avaient mise en relation avec Abby Johnson, ancienne directrice d’un centre d’avortements du Planned Parenthood, devenue pro-vie après avoir suivi un avortement par échographie. En acceptant de se rendre au centre de « santé des femmes » à Buffalo la jeune fille entendait simplement subir une échographie.
C’est lorsque les responsables de la clinique ont refusé catégoriquement de lui montrer les images de l’ultrason qu’elle a compris qu’on n’y cherchait nullement à l’aider. Elle a demandé à partir. A ce moment-là, elle a été, selon le récit d’Abby Johnson à qui la jeune fille envoyait des textos affolés, enfermée dans une chambre.
Sa mère, qui la soutient dans sa décision de garder l’enfant, s’est alors mise à faire un scandale dans la salle d’attente en exigeant d’avoir accès à sa fille. Souffrant d’une instabilité mentale, elle a été expulsée manu militari.
Entretemps, Abby Johnson et une militante pro-vie locale, Cheryl, que la jeune fille avait également alertée par SMS avaient appelé la police qui est intervenue rapidement. La jeune fille a été libérée et officiellement confiée à Cheryl pour la durée du week-end.
Le centre Buffalo Women’s Services est connu aux Etats-Unis comme la première clinique où sont assurés en même temps avortements (jusqu’à 22 semaines) et accouchements « naturels ». L’ouverture de cette maternité au printemps a fait les gros titres ; les milieux pro-vie américains ont dénoncé la juxtaposition des naissances et des « IVG » comme un moyen de banaliser ces dernières, s’interrogeant également sur l’état d’esprit des médecins capables de mettre certains enfants au monde et d’en tuer d’autres.
Slate.com a au contraire salué l’initiative, assurant que le fait de disposer d’un seul centre qui puisse répondre « à tous les besoins liés à la grossesse au lieu de trier les patientes selon leurs idées préconçues sur son issue n’est que du simple bon sens ».
En France, les avortements sont pratiqués dans les services de gynécologie-obstétrique des hôpitaux et que les chefs de service des hôpitaux publics ont l’obligation légale de les pratiquer.
Jaime Adival
L’avortement n’est jamais un droit, toujours un drame.
Dans tous les cas c’est un homicide volontaire avec préméditation
(un meurtre au premier degré selon la terminologie juridique anglo-saxonne).
Que l’on puisse forcer un mère à être complice d’un tel homicide,
à tuer la chair e sa chair
est un pur scandale,
que l’on soit le père de l’enfant
ou un parent de la mère enceinte
ou même la mère elle même
personne n’a droit de vie ou de mort
sur un être sans défense.
C’est vraiment la pire des lâchetés!!
Deux récits bouleversants, avec une dénonciation ciblée de la violence domestique. Bravo à ces jeunes filles et à ceux et celles qui les ont soutenues ! Parfois l’intervention de la police peut être une bénédiction.
Vous souvenez-vous de ce triste épisode : en France justement où avortements et accouchements se côtoient dans les mêmes lieux, une infirmière s’était “trompée” de patiente : au lieu de donner la potion abortive à celle qui étai venue avorter, elle l’a donnée à une future maman dans une chambre voisine, qui était venue se faire faire un cerclage pour éviter une fausse-couche spontanée et ne pas perdre l’enfant qu’elle attendait, un enfant désiré qu’elle attendait avec une grande joie. Elle a fait confiance à l’infirmière et a bu le breuvage mortel. L’enfant est mort …
Je ne vois pas pourquoi on condamnerait les assassins qui courent le monde alors qu’on laisse en liberté tous ces “médecins?” assassins et qui en plus s’attaquent à ces victimes sans aucune défense. Alors,on fait quoi aujourd’hui “docteur machin” . On découpe les membres de l’enfant? on lui fait une piqûre dans le crâne? on le brûle dans sa mère? Oh, on va changer un peu, ça sera l’aspirateur karman! Monstres!