Voici la traduction d’un texte publié par le blog d’informations sur l’euthanasie « Careful » de MercatorNet, à la suite de l’annonce par le Dr Wim Distelmans d’un voyage d’études à Auschwitz. Deux médecins pour la vie réagissent… – Jaime Adival
L’euthanasieur le plus en vue de Belgique, le Dr Wim Distelmans, organise un voyage d’études à Auschwitz, le camp d’extermination nazi. Son invitation adressée à des professionnels de santé il décrit Auschwitz comme un environnement « stimulant » dans lequel on peut « lever la confusion autour de l’euthanasie ».
Le voyage d’études organisé par Distelmans aide en effet à clarifier les choses : il montre combien est minime la distance entre l’euthanasie belge en 2014 et les camps de la mort nazis en 1944.
Faire le lien entre le droit de mourir et les nazis est tabou dans la plupart des milieux. De fait, on estime généralement que les opposants ont le dessous dans toute discussion dès l’instant où ils prononcent le mot « nazi ». Mais l’initiative époustouflante du Dr Distelmans pourrait bien mettre fin à cet automatisme. Organiser un séminaire sur l’euthanasie dans un camp de la mort où l’idée d’une « vie qui ne vaut pas d’être vécue » a pris sa forme la plus extrême est pour le moins bizarre.
Le Dr Distelmans a souvent fait la une des médias du monde entier. Il a été filmée par la télévision au moment où il tuait Nathan Verhelst, en grande souffrance à la suite d’une opération de changement de sexe ratée. Il a pratiqué la première euthanasie double du monde en tuant les jumeaux Marc et Eddy Verbessem, que les services sociaux belges n’avaient pas su aider. Par trois fois au moins, il a été impliqué dans l’euthanasie de personnes souffrant de dépression.
Le Dr Distelmans a également présidé la Commission belge de contrôle et d’évaluation de l’euthanasie depuis la légalisation de cette dernière en 2000 : aucune mort n’a fait l’objet de la moindre enquête de la part de cette commission.
Dans une brochure adressée par courriel à ses contacts il décrit ainsi le voyage d’études :
La Belgique est le seul pays au monde disposant d’une législation qui se soucie d’une fin de vie digne pour chacun, grâce à la loi sur les droits des patients, la loi sur les soins palliatifs et la loi sur l’euthanasie. Nous avons en outre dans notre pays – à l’inverse de ce qui se passe dans les autres pays du continent européen – une expérience de 25 ans de soins palliatifs excellents, et depuis plus de 10 ans, l’expérience de demandes transparentes d’euthanasie et de respect des droits des patients.
Dans la problématique globale de la fin de vie l’on se trouve sans cesse confronté à la douleur existentielle, à la question du sens, à l’introspection, la dépendance et l’autonomie, l’idée de l’achèvement et surtout de la (de l’in-) dignité. C’est pourquoi il nous a semblé plus que logique d’organiser notre prochain voyage d’études dans un lieu qui est par excellence le symbole d’une fin de vie indigne de l’homme : Oświęcim, mieux connu sous le nom d’Auschwitz, le camp d’extermination nazi en Pologne. Ce lieu nous semble apte à susciter l’inspiration afin d’y réfléchir, en séminaire sur place, à cette problématique, afin de lever la confusion.
Le Dr Distelmans semble avoir été victime d’une grave erreur de jugement. Imaginons qu’une hypothétique association de bourreaux des prisons d’Etat américaines organise une week-end de vacances à Auschwitz, avec, comme point final à une journée épuisante, un dîner dans l’un des meilleurs restaurants de Cracovie (ainsi que le prévoit le programme du Dr Distelmans et de ses compagnons de voyage) n’y aurait il pas un tollé ? Quelle expérience auraient-ils pu y acquérir ? Des méthodes plus rapides pour gazer des prisonniers ? Des manières plus efficaces d’administrer des injections létales ? Des procédures moins douloureuses pour stopper l’alimentation et l’hydratation ? Sans doute, même leurs amis et admirateurs s’interrogeraient-ils sur cet empressement à venir trouver l’« inspiration » dans un lieu marqué à ce point par l’horreur.
On admet généralement que le programme d’euthanasie nazi était un galop d’essai en vue des camps d’extermination. Cela a commencé en 1939 avec la mise à mort « par compassion » d’un enfant gravement handicapé. A la fin de la Seconde Guerre mondiale, 5 000 enfants malades ou « idiots » avaient reçu ce bienfait d’une « mort compassionnelle ». L’expérience fut tellement féconde qu’elle s’est développée pour donner le programme T4 d’euthanasie d’adultes malades chroniques ou handicapés. Il y en eut tant que les techniciens de l’euthanasie d’Hitler ont inventé les chambres à gaz qui allaient se montrer si efficaces à Auschwitz.
Il est gratifiant pour nous de voir le Dr Distelmans relier les pointillés entre l’euthanasie à Bruxelles et les atrocités d’Auschwitz. Cela devrait terrifier tous les malades chroniques et les handicapés qui y vivent.
Il n’en est pas moins surprenant de voir le Dr Distelmans accepter d’apparaître lié à la faculté de médecine de l’université d’Auschwitz, une confraternité qui a rassemblé des chercheurs aussi illustres que le Dr Josef Mengele, le Dr Eduard Wirths, le Dr Horst Schumann et le Dr Carl Clauberg.
Critiques sans relâche du Dr Distelmans, on nous a accusés de noircir le nom d’un bon médecin. Mais bien que nous soyons en désaccord, nous ne l’avons jamais, jamais, associé aux atrocités, à l’inhumanité, et aux euphémismes odieux de l’ère nazie. Il l’a fait tout seul.
Dr Kevin Fitzpatrick, directeur d’Euthanasia Prevention Coalition Europe, responsable de Not Dead Yet UK (« Pas encore morts »).
Dr Tom Mortier, professeur de chimie à Leuven University College (Louvain, Belgique).
Auschwitz, un bon modèle, un bon exemple, pour l’euthanasie : VIVE HITLER !….
la vie nous est donnée…. Dieu nous l’a donnée par l’intermédiaire, peut-être, de nos parents…
nous n’en sommes pas les maîtres…
une seule règle :
TU NE TUERAS PAS
Probablement la pire violation du serment d’Hippocrate jamais observée chez un médecin “normal”, qui devrait être rangé plutôt dans la catégorie des médecins maudits (Mengele, etc.).
No comment.
La vérité se suffit à elle-même.
Que les Juifs se bougent et crient au scandale ! Quand il s’agit d’attaquer les catholiques : ils sont très réactifs. Ici, dans cette histoire , c’est “chez eux” que çà se passe : donc qu’ils se bougent et fassent interdire cette mascarade !
J’affirme ici que Wim ditelsmans ne relève plus du tout de l’appellation de médecin , au sens du serment d’Hippocrate tel que le reconnait de manière sacrée la médecine traditionnelle française
Ces prises de positions , et ses actions criminelles sont la preuve manifeste qu’il n’est plus digne de porter la qualité de praticien, et ceci indépendamment de ses connaissances médicales .
Cette affaire de voyage à Auschwitz , pourrait cependant être l’occasion de lui exprimer une forme de reconnaissance , car dés maintenant nous pouvons sans réserve établir un parallèle direct, et sans ambiguïté, entre les législations mortifères modernes, et la période d’immense folie humaine, ou les plus grandes cruautés de l’histoire furent commises contre des millions d’innocents !
Dés maintenant le fait que des gouvernants et des pouvoirs politiques approuvent et apportent leur caution à de telles législation barbares! les placent d’emblée à égalité avec les plus profonds penseurs de la culture purement nazi , et nous sommes stupéfaits que les associations d’anciens combattants et anciens résistants affichent un mutisme incroyable, face au développement de telles doctrines abominables , aux conséquences humaines d’autant plus effroyables , qu’elles bénéficient de la coopération active et technique d’individus ignobles tels que ce sinistre Mr Wim Ditelsmans .
Inutile de spécifier que ces initiatives législatives inhumaines et criminelles a pour résulter d’anéantir toute légitimité morale pour les pouvoirs politiques qui en sont les auteurs ! cette analyse sévère et sans concession concerne aussi bien la Hollande , que la Belgique et bien entendu la France, ou notre Manuel Gaz, s’étant tristement illustré au printemps dernier , continue valeureusement à descendre la pente de l’abjection et de l’infamie la plus complète , en se faisant naturellement le promoteur du projet dégouttant de légalisation de l’euthanasie en France .
Monsieur Mortier, vous êtes un piètre analyste et un très mauvais commentateur. Je pense que jamais vous n’oserez déclarez ce que vous écrivez face à des médecins qui chaque jour sont aux côtés des patients.
Vous salissez, et le titre que vous portez, et l’université qui vous l’a décerné.
Confrère,
de quelles statistiques non bidouillées disposez-vous ? (pas celles de la pseudo-commission de contrôle). De quel droit osez-vous affirmer que ces médecins sont de piètres analystes.
De quel droit pensez-vous que ces confrère qui s’engagent, qui en prenant des positions courageuses à contre-courant de la pensée unique obligatoire régnant dans beaucoup de services risquent leur avenir, leur place, leur pratique, n’oseraient pas le déclarer face à des médecins donnant délibérément la mort ?
Ceux qui salissent et déshonorent toute la profession, qui sapent définitivement la confiance de la majorité des patients, c’est des gens comme vous !
Au moment d’entrer dans la profession j’ai prêté le serment d’Hippocrate, mais surtout je me suis engagé envers moi-même en disant entre autre :
Je ne remettrai à personne du poison, si on m’en demande, ni ne prendrai l’initiative d’une pareille suggestion ; semblablement, je ne remettrai à aucune femme un pessaire abortif. Je passerai ma vie et j’exercerai mon art dans l’innocence et la pureté.
“deux médecins…pour la vie”, pensez-vous MM. Mortier et Fitzpatrick que le Pr Distelmans et les autres médecins belges qui acceptent d’accompagner leur patient jusqu’à la dernière minute soient de moindre valeur que ces signataires ?
Je ne le pense pas, bien au contraire j’admire ces médecins qui respectent le choix et la dignité de leurs patients ! Ils méritent pleinement leur titre de “médecin”…
Votre amalgame, votre pseudo-humour sont des aveux d’impuissance à essayer de comprendre l’Autre. Dire que tout chrétien devrait être amour et tolérance …. Indigne.
Apparemment, vous n’avez pas souhaité publier mon commentaire , seul votre son de cloche vous semble honnête ?
Andrews18 mai 2014 at 9 h 28 min – Répondre
« deux médecins…pour la vie », pensez-vous MM. Mortier et Fitzpatrick que le Pr Distelmans et les autres médecins belges qui acceptent d’accompagner leur patient jusqu’à la dernière minute soient de moindre valeur que ces signataires ?
Je ne le pense pas, bien au contraire j’admire ces médecins qui respectent le choix et la dignité de leurs patients ! Ils méritent pleinement leur titre de « médecin »…
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Intéressant ce que dit ce docteur: il est confronté à la question du sens de la vie, à la dépendance, à la perte de la dignité des patients. Il euthanasie parce que les gens ne savent plus ce qu’ils font sur terre (trouvons vite une raison de vivre!) , les patients lisent dans le regard des autres le mépris de leur état, ils ont intégré la notion moderne d’indignité de vivre!! (appliquons à nous-mêmes la méthode Coué car peu à peu nous glissons tous vers l’indignité donnée par ce docteur) . Tout ceci n’est pas chrétien
A l’actif de celui qui organise ce voyage, de ceux qui le suivent, mais aussi de tous ceux qui en parlent, c’est le plus beau point Godwin que j’ai vu depuis un bout de temps. Un parallèle avec le nazisme est tellement facile à faire dès qu’on en a envie que sans autres arguments, dans un sens ou dans l’autre, ça se résume à de l’hypercriticisme gratuit.
Laissons de côté le « cas » du « bon docteur Distelmans » qui n’est jamais qu’un franc-maçon cherchant à faire le buzz pour des raisons idéologiques. Passons aussi sur le mauvais goût ou l’humour macabre qui consiste à réfléchir à l’euthanasie au camp de la mort Auschwitz.
L’article souligne à juste titre plusieurs points préoccupants.
Comme il ressort des chiffres officiels, (bien plus que) la moitié des morts données délibérément ne sont pas déclarées.
De nombreuses thanasies sont effectuées sans le consentement ni du patient ni de la famille. C’est la part occulte, cachée, honteuse des pratiques.
La « souffrance psychique » « insupportable » est une notion vague et tout à fait subjective tout à fait apte à couvrir tous les crimes économiques.
Il s’agit bien selon les termes de l’article d’un « darwinisme social » qui vise à ne laisser survivre que les plus aptes. Ou si l’on préfère il s’agit d’un eugénisme qui ne dit pas son nom.
Tous les trisomiques 21 (syndr. de Down) que j’ai rencontré étaient heureux de vivre ; pourtant la majorité sont éliminés in utero, au nom de quoi ??
Les médecin qui décident que quelqu’un a assez vécu sont aussi ceux qui tiennent « souverainement » le dossier médical en y inscrivant ce qu’ils veulent ; ce sont les même qui signent les constats de décès et qui, quand ils le veulent bien, remplissent des formulaires administratifs à l’usage de la commission de non contrôle.
La loi, toutes les lois successives, sont effectivement incapables de mettre quelque limite que ce soit, et une loi le sera toujours. Prétendre « encadrer », mettre des « conditions » est parfaitement hypocrisie.
Merci de souligner l’inanité de toute loi prétendant encadrer quelle que pratique médicale que ce soit.
Les médecins ont toujours fait et feront toujours ce qu’ils veulent.
Chacun est libre de chercher à garder ou agrandir sa patientèle comme il l’entend.
L’article de Mortier et Fitzpatrick est l’anti thèse d’une ananlyse objective et méprise autant les victimes que les malades. Ces auteurs ne sont pas confronté à la réalité des patients et ne se soucient d’ailleurs pas de savoir comment ceux-ci terminent leur vie. Qu’ils soient contre la pratique de l’euthanasie, c’est leur droit mais ils n’ont par contre pas à diffammer sans cesse celles et ceux qui respectent la volonté des personnes et leurs choix en matière de fin de vie. Leur vision de l’éthique est au niveau zéro et leurs déclarations pénibles. Aucun d’eux n’oserait défendre leur thèse cela face à des soignants qui accompagnent les patients jusqu’au bout dasn le respect de leur humanité.
Dr Dominique Lossignol
La loi autorisant l’euthanasie en Belgique, a selon les témoignages les plus surs en notre disposition , donné déjà lieu à des égarements absolument criminels et scandaleux! et en particulier le fait que des personnes soi disant dépressives chroniques, se soient servi de la coopération d’un médecin pour se suicider lamentablement !
Nous en sommes rendus à la constatation tragique selon laquelle cette loi, aboutit à des conséquences humaines totalement incontrôlables et meurtrières ! et à ce titre j’ai à l’esprit l ‘exemple confondant d’un couple , qui simplement vaguement effrayé par la vieillesse et dépressif, en vint à décider de leur mort , avec une indifférence proprement confondante !
Cependant la faute incommensurable et impardonnable du sieur Ditelsmans , réside surtout dans le fait qu’il a osé associé son oeuvre honteuse , à l’abominable génocide humain s’étant déroulé sur le site maudit d’Auschwitz ! exactement comme s’il entendait placer son “activité” sous le signe des pires docteurs criminels du 3°Reich, en particulier le sinistre Mengéle, dont on peut regretter qu’il n’ait pas lui même pu être jugé et réglementairement pendu! haut et court , comme d’autres monstres SS, qui méritèrent largement leur sort final !
En prenant fait et cause pour ce sinistre personnage , d’emblée vous vous mettez aussi du coté des toubibs nazis de Hitler qui accomplirent des expériences terrifiantes ! ……….Autant dire que je ne suis pas prêt de me présenter dans votre cabinet pour une consultation médicale, car votre présence me ferait froid dans le dos !
Monsieur,
Vous affirmez sans preuve mais vous insultez outrageusement.
Cela dit, je ne vous en tiens pas rigueur, la méchanceté primaire n’étant que très rarement associée à l’intelligence.
dr Lossignol
Qu’on prenne le problème d’un coté ou d’un autre, Distelmans n’avait strictement rien à faire à Auschwitz , au risque de désavouer l’image de sa profession
Croyez vous vraiment , docteur Lossignol que la formule affirmant que ce lieu tragique présente un environnement STIMULANT ! et qu’il permet de de réduire la confusion régnant autour de l’euthanasie !
soit pertinent dans la bouche d’un médecin, car en cherchant bien , on ne découvre aucun signe de compassion envers les innombrables victimes mortes sur place !
Comprenons bien qu’établir un seul commencement de parallèle entre son activité professionnelle et la tragédie épouvantable de la Shoah, est une cause de scandale absolument intolérable
Quant à ma prétendue méchanceté, sachez que j’ai malgré tout j’ai tenté d’user de modération, en n’utilisant pas des qualificatifs trop crus , à propos du comportement inqualifiable de ce personnage
bien à vous !
Mr Gaudet,
Votre méchanceté que vous qualifiez de modérée ( on apprécie l’oxymoron) est veule. Vous me ranger du côté des nazis. C’est odieux, petit et creux comme argument. J’assume mon métier avec respect pour l’autre, sans faux fuyant, sans parti pris et respecte la volonté, et elle seule, du malade. Les médecins qui aident leurs patient déclarent ce qu’il font, à la différence d’autres qui imposent une agonie au nom de valeurs non partagées.
Vous n’êtes pas prêt à vous présenter dans mon cabinet? Personne ne vous y oblige. Cela étant, tous mes patients en ressortent vivants et rassurés.
Autre chose, êtes vous déjà allé en des lieux comme Auschwitz ou Breendonck, ou avez vous visité mémorial de l’Holocauste, à Washington ou ailleurs? Après cela, on disserte autrement sur la question de la dignité humaine et rien n’empêche d’ailleurs d’y aborder ces questions. La visite du Dr Distelmans révoltent ceux qui ne s’en posent pas.
Je persiste à dire que l’article ci-dessus est mauvais et la preuve que la désinformation est le mensonge règnent chez les opposants aux libertés individuelles.
Pratiquant la médecine générale depuis plus de 40 ans, je ne peux en aucun cas accepter ce genre de critique.
J’ai décidé d’accompagner mon patient jusqu’au bout, il est au centre de toutes mes préoccupations.
Je me pose souvent la question: que ferais-je si j’étais à sa place?
S’il me demande de lui donner les derniers soins, je le fais et il s’en va en me remerciant.
Monsieur Gaudet: je vous demande d’arrêter de critiquer ce que vous ne connaissez pas et je vous souhaite de ne jamais vivre ce genre de situation parmi vos proches.
A ce moment-là seulement, nous pourrons en reparler et votre opinion sera bien différente.
Dr de locht Yves
Je reconnais que les conditions de fin de vie, sont infiniment douloureux, et j’en parle d’expérience car je viens de perdre ma grand mère de 103 ans , en mai 2012, et j’ai moi même assisté à ces derniers moments , alors qu’elle était dans un état physique d’épuisement absolument insupportable!
Par conséquent vous n’avez pas le droit d’affirmer que je parle à tord et à travers , car moi aussi j’ai connu ce genre de situation qu’on ne souhaite évidemment à personne !
Cependant indépendamment de la question de fond de l’euthanasie , à la fois douloureuse et complexe, nous devons continuer à condamner le comportement du docteur Distelmans, à l’occasion de son déplacement sur Auschwitz , et en particulier les déclarations foncièrement insupportable qu’ils a formulée , au sujet de la Shoah!
A la limite , même pour quelqu’un en faveur de l’euthanasie dans certaines conditions, la conduite personnelle du docteur Distelmans et son allusion au caractère ” stimulant” du site, demeure une profonde indignité par rapport à sa profession
fermons le ban !
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Cher Gaudet,
les docteurs de Locht et Lossignol ne démordront pas de leur point de vue méprisant l’homme souffrant. Pour eux mieux vaut être mort que vivant dans la souffrance. No comment!
Ils n’ont peut-être pas le courage de se voir vieillir, hémiplégique ou paraplégiques, aveugles ou incontinents, ou pire pour ces adorateurs de la raison déments. C’est leur droit d’être paniqués, mais leur attitude est un insulte à tous les hémiplégiques ou aveugles qui font de gros efforts pour se réintégrer et être le moins possible à charge de la société.
Ce sont des personnes obtuses comme eux qui font le plus grand tort à la médecine.
Faut-il rappeler que l’académie de médecine de France vient de redire que ce n’est pas le rôle d’un médecin de donner la mort.
Comme il est curieux de voir que les insultes viennent toujours des opposants, jamais de ceux qui respectent vraiment la demande du patient !
Il est trop facile, Andrews, d’appeler insulte ce qui est simple constatation d’une réalité indéniable.
Refuser une chose ou un acte n’est pas rejeter un homme, même coupable.
Si VOUS vous sentez insultés par la vérité, c’est triste pour vous, mais ne remettez pas la faute sur les hommes droits.
réponse à Shimon
Votre réalité n’est pas plus la mienne que celle de nombre de citoyens…c’est une simple constatation. L’essentiel n’est-il pas d’entendre la demande faite par un être humain et de la respecter ?
Il y a des insultes qui glissent comme l’eau sur les plumes du canard !
Quant à l’appellation “d’homme droit” que vous vous donnez, elle n’engage que vous. Des hommes vraiment droits, j’en croise chaque jour que leurs patients remercient
Fin de l’échange
Vous êtes toujours dans l’insulte Andrews.
hou là là ! les partis adverses sont prêts à en venir aux mains….
comment concilier la loi de Dieu, la loi naturelle, “tu ne tueras pas” avec la compassion et le souci de soulager la souffrance affreuse que constatent ces médecins ? peut-on être contre l’euthanasie et humain dans son comportement médical ? n’y a-t-il pas d’autre solution pour soulager que tuer ? peut-on éviter les dérives, les abus qu’une telle permission de “soulager certaines souffrances insoutenables” provoquerait ?
tout cela dit sans animosité… j’aimerais comprendre….
Il y a bien ds façons de soulager ou d’atténuer la souffrance, médicalement, chirurgicalement, psychologiquement, socialement.
Lorsqu’un chirurgien fait une amputation, enlève un lobe pulmonaire ou une partie du cerveau, il sait qu’il y aura des effets collatéraux, la perte d’un membre, une lourde rééducation, une perte de certaines capacités fonctionnelles, ..Mais il le fait pour permettre un plus grand bien : la survie de son patient, même diminué.
Lorsqu’un médecin donne de la morphine ou des neuroleptiques il peut accepter que son traitement de « soulagement de la douleur » aie comme effet collatéral possible le raccourcissement de la vie. L’intention n’est pas de tuer mais de soulager, de prolonger la vie de manière aussi acceptable que possible.
Oui un médecin peut être contre l’euthanasie et humain dans son comportement médical. Oui il y a d’autres solutions pour soulager que de tuer.
« Peut-on éviter les dérives ? ». Non. Voyez mon commentaire précédent. L’euthanasie, l’avortement, l’infanticide existaient avant toute dépénalisation (il ne s’agit jamais d’un droit) et existeront toujours. Relisez, si vous voulez bien, mon commentaire précédent.
Monsieur, je vous suis très reconnaissante et je vous remercie pour votre réponse…. comme vous l”avez senti, je suis vraiment en accord avec votre pensée, il fallait que les choses soient dites clairement, car beaucoup de commentaires, sous l’apparence de respect de la liberté d’autrui et d’une grande compassion envers celui qui souffre (ce qui n’est pas réservé seulement aux partisans de l’euthanasie bien au contraire : combien de personnes et parmi eux des saints ont passé leur vie à soulager la peine de leur prochain), , ne font qu’embrouiller les esprits et semblent vouloir à tous prix imposer l’euthanasie comme solution unique pour abréger les souffrances de l’humanité. c’est encore une façon d’imposer la pensée unique et de rejeter la
de rejeter la morale chrétienne
Moi je voudrais remercier tous les francs-maçons qui sont pour le droit de tuer d’avoir le courage et la courtoisie de venir discuter sur le site “réponse catholique”.
Tout le monde ne peut pas avoir le même point de vue et c’est faire montre d’un grand sens du dialogue que d’exposer le sien “en terre ennemie”.
Bravo et merci.
Shimon.
Il existe manifestement une méconnaissance du contexte et une déformation des termes, ce qui crispe et polarise ce que ne le devrait pas. Ce n’est pas parce qu’on accompagne un malade jusqu’au bout, en lui évitant une agonie pénible qu’on le “tue” ou le “pique” ou qu’on agit comme un “bourreau”.
L’adage “tu ne tueras point” n’est pas de mise dans ce contexte. Aucun médecin ne souhaite la mort de ses malades et ce qui emporte ceux-ci c’est une maladie devenue incontrôlable. Aucun médecin ne méprise un homme souffrant (comment d’ailleurs oser dire cela!) et jamais nous ne portons un regard accusateurs sur quiconque, quelle que soit son affection.Mais la “loi naturelle” n’est pas morale. Si on laisse faire la nature, bien des souffrances surgissent, raison pour laquelle la médecine s’est développée afin de contrer ce que la nature impose aux êtres humains.
Reste la manière, choisie par le patient et non imposée. Il faut savoir que toutes les demandes d’euthanasie n’aboutissent pas et ce, pour un tas de raisons, mais que d’autres persistent malgré les meilleurs soins prodigués.
Du reste, ce choix de mourir de la sorte n’est pas nouveau, loin s’en faut (il suffit de relire l’Iliade ou Thomas Moore) et la pratique de l’euthanasie est connue partout, et bien entendu dans les pays où elle est interdite.
Comme le sujet reste complexe, je me permets de vous inviter à lire un ouvrage de ma plume: “En notre âme et conscience” paru aux éditions Espace de libertés (Liberté j’écris ton nom).
Enfin, poser un geste d’euthanasie est un acte que ne se fait pas à la légère ni sans questionnement et il faut savoir que toutes les morts ne sont pas douces et confortables. Interrogez vous pour savoir comment on meurt dans nos sociétés et sans doute que le constat sera plus effrayant que les supposées craintes face à l’euthanasie déclarée et balisée.
Merci de votre précieux commentaire, pondéré et vraiment très humain. Merci de partager votre expérience, qui repose sur une longue familiarité avec la souffrance et sur une réflexion éthique approfondie. Merci encore de votre compréhension vis à vis de ceux qui ont une vision de l’homme et du monde, ou une conception anthropologique et cosmologique radicalement différente de la vôtre.
Cher confrère,
car contrairement à mon commentaire du 23 mai 2014 at 17 h 00 min ( réaction au vôtre du 17 mai 2014 at 19 h 55 min ) je vous appelle “cher” confrère. Votre modération dans ce dernier commentaire vous honore et mérite le respect. Votre pratique (que je ne connais pas) semble idéale. Peut-être un peu trop idéalisée. Rien n’est jamais tout blanc ou tout noir, mais un pavé mosaïque.
Je pense que en âme et conscience, nous savons tous quand, quels que soient les mots que nous employons, nous faisons quelque chose “pour faire mourir” , quelque chose qui va “entraîner la mort” de quelqu’un qui sans cet acte “aurait vécu” plus longtemps.
Toutes les euthanasies ne sont pas faites à des personnes agonisantes. La mort est un processus qui comprend différentes phases qui ne sont pas toujours amorcées lorsqu’on prend la décision de “soulager définitivement”.
Par ailleurs je rejoindrais d’autres intervenants sur le point qu’il est impossible “d’encadrer” , de “baliser” valablement l’euthanasie. Et à l’évidence, d’après mon expérience, et la déclaration de certains confrères, toutes les euthanasies ne sont pas “déclarées”. La déclaration me semble aussi inutile qu’illusoire (ou hypocrite) et je pense qu’il faut toujours laisser au médecin la liberté d’agir “en âme et conscience”.
Ce que je crains de la “dépénalisation” est qu’elle soit un encouragement au suicide assisté. Il est possible que l’on assiste d’ailleurs en Belgique à une ” explosion” des demandes de suicide assisté, par une culpabilisation des personnes dépendantes.
Ce que je crains surtout c’est que de “tolérée” la pratique devienne “obligatoire” par la définition de “bonnes pratiques” dont l’éloignement serait “punissable” par l’ordre ou la justice civile. Ce que je crains c’est l’obligation pour le personnel médical et paramédical de certaines institutions d’agir contre leur conscience au mépris de leur éthique.