Monique Baujard et Marie-Laure Dénès, du Service national Famille et Société de la CEF, signent une tribune faisant clairement la promotion de l’Union européenne, dans sa forme actuelle, sans aucune réserve, entraînant ainsi derrière elles l’ensemble de la CEF. Or, en lisant leur texte, publié sur le site de la CEF, un sentiment de gêne nous atteint. Elles n’ont par exemple aucun mot pour l’initiative Un de nous. Le respect de la vie et de la famille naturelle serait-il quelque chose de négligeable selon elles ? Il est permis d’en douter. Jamais elles n’évoquent le crime de l’avortement, ni la promotion de la culture de mort par les instances européennes. A croire qu’elles sont complices de cet état de fait. Depuis l’affaire Brugère, il est permit de se poser la question. Madame Baujard est-elle fidèle au magistère catholique en matière de foi et de moeurs ? Madame Baujard est-elle favorable aux lois sur l’avortement ? Madame Baujard est-elle favorable aux lois dénaturant le mariage ? Ces questions exigent des réponses claires.
Pire, faisant croire que l’Eglise soutiendrait pleinement la construction européenne, ces femmes passent sous silence les graves réserves prononcées par Jean-Paul II sur la construction européenne, notamment lors du rejet des racines chrétiennes de l’Europe. Sans oublier le principe de subsidiarité, étouffé aujourd’hui sous une multitudes de structures institutionnelles. Le saint pape écrivait au début de ce nouveau siècle :
“L’Union européenne continue à s’élargir. Tous les peuples qui partagent le même héritage fondamental ont pour vocation d’en faire partie à plus ou moins longue échéance. Il faut souhaiter que, en plus d’assurer une mise en œuvre plus affermie des principes de subsidiarité et de solidarité, une telle expansion se réalise dans le respect de tous, valorisant les particularités historiques et culturelles, les identités nationales et la richesse des apports que pourront fournir les nouveaux membres. Dans le processus d’intégration du continent, il est capital de prendre en compte le fait que l’Union n’aurait pas de consistance si elle était réduite à ses seules composantes géographiques et économiques,mais qu’elle doit avant tout consister en une harmonisation des valeurs appelées à s’exprimer dans le droit et dans la vie.”
En complet décalage avec les attentes des peuples européens, ignorant la crise économique, les charges monstrueuses édictées par l’Europe de Bruxelles, la négation de la démocratie suite à l’adoption à marche forcée du Traité constitutionnel européen, ces deux femmes se font les porte-parole d’une caste dirigeante totalement éloignée des préoccupations des personnes. Mais en entraînant sans réserve la responsabilité de l’Eglise de France dans la cause européiste, elles causent un grave préjudice à la crédibilité de l’Eglise catholique.
A la lecture de ce texte, j’hésite entre le sentiment de révolte et celui de désarroi.
Un tel européisme aveugle et béat est consternant.
Je pense notamment au peuple grec, dont la mortalité infantile à augmenté de 48% à cause des plans d’austérité imposés par l’UE.
Je ne comprends pas le fonctionnement de la CEF. Les évêques ne relisent donc pas les communiqués de ces personnes ?
Beaucoup de gens, catholiques convaincus, mais peu au fait de la chose politique, se baseront probablement sur ce seul outil doucereux, mais dangereux de propagande.
C’est triste de devoir, aussi, se battre contre les arguties de sa propre église.
Mais la réinformation s’impose. Malgré tout.
@l’intention de Monique Baujard et de Marie-Laure Dénès
“le chef de tout homme, c’est le Christ ; le chef de la femme, c’est l’homme” (Saint Paul)
Revenez vite à l’Obéissance avant que vos âmes ne s’égarent dans le shéol de la CEF !!!
Pensez-vous que ces féministes enragées vont vous écouter??
On va finir par se dire que Saint Paul avait eu une pensée toute particulière pour cette dame quand il enjoignait aux femmes de se taire.
Cet article est le modèle de la pensée convenue.
Outre qu’il évite soigneusement d’évoquer tous les points graves mentionnés ci-dessus, et qui devraient être la première préoccupation de l’Eglise, bien avant les spéculations économiques ou politiques, il attribue à la “construction européenne” une multitude de prétendus avantages qui existaient déjà avant sa fondation, comme la paix (§ 6) en oubliant d’ailleurs que, par application des traités européens, l’Union européenne s’est trouvée gravement impliquée via l’OTAN – les USA – dans les conflits de Serbie, du Kosovo, de Lybie, de Syrie, et maintenant d’Ukraine, où elle n’a rien à faire. L’article :
– célèbre la subsidiarité alors qu’elle s’y applique à l’envers au profit du pouvoir supérieur et non du pouvoir inférieur,
– cite la démocratie (§1) alors qu’on a renversé sans vergogne le referendum de 2005, et que la commission a empêché le gouvernement grec de soumettre le projet d’accord à referendum,
– oublie de dire que le projet politique (§ 3) était d’origine américaine, ce qui a été sciemment dissimulé pendant 40 ans, que la citoyenneté européenne ne peut exister en l’absence de peuple européen, que les “valeurs européennes” (§ 4) étaient déjà en vigueur bien avant elle, que la pauvreté et l’exclusion progressent depuis 10 ans (le mot “exclusion” est, dans ce sens, un néologisme), et que c’est dans les années 90 qu’on a commencé à parler des “nouveaux pauvres”,
– cache que le revenu médian baisse en France depuis 2009, ce qui n’était pas arrivé depuis la guerre,
– que le Parlement européen (§ 7) n’a que le pouvoir d’accepter ou refuser les textes présentés, mais pas celui d’initiative, ce qui en fait une simple chambre d’enregistrement,
– que l’UE n’a aucun respect pour l’Eglise (§ 9), et a refusé d’inscrire les origines chrétiennes de la France dans la constitution européenne/traité de Lisbonne, et se moque de la doctrine sociale de l’Eglise comme d’une guigne,
– que la crise de 2008 (§ 11) est le résultat d’une spéculation financière et monétaire débridée, organisée par les grandes banques américaines avec la caution de Bruxelles,
– enfin que, si les jeunes (§ 12) ont “des difficultés pour s’approprier le projet européen”, c’est plutôt parce que ce projet, à base de délocalisations, a fait passer le nombre de sans emplois de 750.000 en 1974 à plus de 5 millions, que 25% d’entre eux n’ont pas de travail, et s’inquiètent de ce que, en Grèce, ce sont près de 50%, et 25% de la population. Les revenus ont baissé là-bas de 30%, et les suicides augmenté de plus de 40%.
Bref, cet article relève de la propagande politicienne et de la plus grave mauvaise foi.
Cher Jean-Pierre Delmau?
merci de cette réponse précise et détaillée. Tout est dit.
Elle mérite d’être diffusée par la CEF.
Shimon Lévi.
J’aimerais vivement connaitre la position de notre Pape François sur ce texte sur l’UE de ces personnes.
IL n’est nullement fait mention de tous les sujets qui fâchent et sur la division qu’ils entraînent. Pas un mot sur l’avortement, sur la liberté de pensée, sur la liberté d’expression, sur le totalitarisme qui règne, etc….. Et aussi certainement sur l’anti-christianisme qui règne. Oui ! Ce texte m’indigne au plus haut point.
Notre bon pape François évite les condamnations à l’emporte-pièce.
Il ne heurte pas de front, mais vit profondément les traditions et l’enseignement de l’Église. Il suffit de voir comment à la veille du premier synode des évêques sur la famille, il annonce la béatification de Paul VI, l’homme d'”humamae vitae”.
@Deparis Pierre
Ce sont des femmes égarées. Elles travaillent à la CEF, c’est dire….C’est pour cela qu’elles disent n’importe quoi. Déjà qu’on a de la difficulté à pardonner à nos hommes politiques qui ont abandonné toute virilité, d’où leur ralliement à l’Europe marxiste, alors des femmes égarées…
C’est très bien continuez ! Eclairez enfin les lecteurs sur la CEF et ses tentacules !
Je suis consternée, cette Europe les …peuples n’en veulent pas, il n’y a qu’a voir tous ces Portugais qui arrivent en France pour se faire nourrir n’ayant plus rien chez eux, suivent les Espagnols….qui viennent grossir les rangs de pôle emploi…..certains patrons avec l’aide du secours Catholique leurs font des droits….dont une entreprise a st Geours…pense t on que cela appauvri nos enfants….non …merci cette sale Europe. Donc ces deux femmes suivent bien la pensée unique, mais n’ont rien à faire au CEF.
L’Europe existe. Ou plutôt l’Union Européenne pour laquelle nous serons tous amenés à voter. On nous demandera d’élire des parlementaires au pouvoir très limité. Dans les faits l’initiative revient le plus souvent à la commission. La décision finale est toujours un compromis boiteux entre le conseil, le parlement et la commission.
Il me semble cependant important d’exprimer ses valeurs dans un vote (même inutile). On a bien vu avec “Lunacek” et autres le pouvoir de nuisance du parlement qui peut (peut-être) aussi avec “un de nous” un pouvoir de bienfaisance.
Pour ma part je choisirai mes candidats UNIQUEMENT en fonction de leur engagement (passé et futur) pour la vie et pour la famille (la vraie, traditionnelle).
Une mise au point de la CEF serait la bien venue.
c’est dire le degré d’insanité de la C.E.F qui est au service de l’idéologie marxiste de l’europe ou plutôt des nazillons au pouvoir à Bruxelles. Il est grand temps que le St Père reprenne les choses en main et virent tous ceux qui ne sont pas catholiques!
c’est une preuve supplémentaire de la couardise du CEF pour qui tout le monde il est beau il est gentil…. continuez, dites oui à tout sans réserves, et vous sabordez l’Eglise en France, et la France….
quand donc aurez-vous le courage de renoncer à cette politique de l’enfouissement proposée dès les années 1950, condamnée déjà par le concile, imposée malgré tout dans la “pastorale de France”, qui perdure toujours (voir les réactions de Mgr Pontier et d’une partie des évâques et du clergé vis à vis des veilleurs), politique qui a tout pourri chez nous en vidant nos églises et nos séminaires
Tout-à-fait d’accord avec Lyle !
Vous posez les bonnes questions : “Madame Baujard est-elle fidèle au magistère catholique en matière de foi et de moeurs ? Madame Baujard est-elle favorable aux lois sur l’avortement ? Madame Baujard est-elle favorable aux lois dénaturant le mariage ? Ces questions exigent des réponses claires.”
Je crains, hélas, que les réponses claires soient celles que nous redoutons tous ; mais alors, que fait cette femme dans cette fonction ? N’y-at-il pas d’évèque courageux pour lui dire : “Stop, Madame, vous ne pouvez plus communiquer au nom de la CEF”. Mais peut-être que son supérieur hiérarchique est davantage franc-maçon qu’évèque ? Tout se comprend alors.
Catholiques de France, prenez l’habitude de mettre à la poubelle tout ce qui émane de la CEF.
Est ce que ces femmes sont rétribuées avec le denier du culte ?
J’aimerais une réponse.
Cela devient extrêmement grave: non seulement de telles personnes font un analyse débile- ce qui permet d’apprécier leur niveau de réflexion- mais s’exprimant au titre de la CEF, c’est une fois de plus, l’ensemble de nos evêques qu’elles font passer, pour des nuls ou des démissionnaires de leur mission de “pasteurs” du troupeau dont ils ont la charge. Le Pape François qui secoue la Curie devrait rappeler les évêques de France à leurs vraies responsabilités, sinon les fidèles ne leur accorderont plus aucun crédit, ce qui sera terrible pour notre Eglise. Prions Notre-Dame pour qu’elle obtienne du Saint-Esprit qu’il ramène les égarés dans le droit chemin… et leur donne enfin le courage pour que “leur oui soit oui”, car les”tièdes seront vomis”.
inutile d’énumérer toutes les lois antichrétiennes: le christianisme ne peut pas exister dans un traité écrit par des gens qui ne le sont pas. Le 1er traité européen est apparu en 1941, rédigé par Hallstein, un nazi juriste de Hitler, blanchi après la guerre, secrétaire de Adenauer, il rédigea le traité de Rome, les Américains ont largement financé l’Europe d’après guerre qui a évolué vers une dépendance de l’Europe vis à vis de l’Amérique; la CEF parle d’une Europe qui n’existe pas seule l’Europe de l’économie libérale existe: l’humain n’y a pas sa place
Contrairement aux commentaires ci-dessus, je pense qu’il y a un devoir d’entraide entre tous les européens. je crois que les lois sur l’avortement sont votées par la France et non par l’Europe. Le peuple français est désinformé, tous les députés exprimant que les mesures impopulaires viennent de l’Europe alors que c’est eux qui demandent à l’Europe ces mesures. L’Europe ne peut qu’être utile à la France, trop petite pour faire face au monde actuel, le principe de subsidiarité restant intangible. D’autre part la France n’a jamais su se gouverner seule. Rappelons-nous les guerres de 70,14,39; je pense que le texte du C.E.F. est un bon texte.
Avant de commenter la tribune européiste de Monique Baujard, rappelons la démarche de Défense Pratique de la Raison (DPR) qui vient d’être engagée (cf. à l’occasion du texte Etchegaray : même pas la pourpre aux joues, publié le 30 avril 2014, le commentaire d’Emmanuel posté le 9 mai à 22 h 4O mn).
La démarche DPR propose de relever avec objectivité, dans certaines prises de position publiques, les écarts par rapport à un juste exercice de la raison ou par rapport à une juste observation des faits, aboutissant, d’une manière ou d’une autre, à des incohérences de la pensée, ou entre la pensée et l’action.
Pour la pensée et pour l’action, l’exigence du respect de la raison, cet instrument universel que le Créateur a placé en chacun de nous, en nous communiquant en outre le message de la Révélation pour ce que la raison seule ne permet pas de découvrir avec certitude, est essentielle. Si l’on se montre désinvolte par rapport à cette exigence, on entre dans l’arbitraire et, si on détient un pouvoir sur les autres, dans la tyrannie. Les conséquences les plus graves, et les plus injustes, au rebours du bien commun considéré à la lumière de l’Evangile, ont toutes chances de pouvoir en découler.
Voici donc le nouveau constat faisant suite aux DPR constat n°1 et au DPR constat n° 2 précédemment déposés.
DPR constat n°3, sur la tribune concernant l’Europe de Monique Baujard.
Quatre déviations par rapport à un juste exercice de la raison sont ici à l’œuvre.
1) La Conférence des Evêques de France (CEF) n’a pas de légitimité pour exprimer, directement ou indirectement, au travers d’un texte co-signé par la directrice et la collaboratrice d’un service de la CEF, des positions politiques qui déborderaient le cadre de ce qui est impliqué de manière certaine par la foi et la raison. Or, on se trouve dans ce cas avec le texte concerné. En effet, on peut fort bien être bon catholique, fidèle à sa foi et respectueux de sa raison, tout en considérant, par exemple, qu’en l’état actuel des choses, la tendance des institutions européennes à s’ingérer indûment dans les choix nationaux en méconnaissance, notamment pour le champ sociétal, des principes de subsidiarité, sont telles que l’enjeu du vote prochain est avant tout de marquer fortement le coup par un vote appelant à un changement radical à cet égard. Il est clair que rien dans le contenu de la foi ne saurait fonder l’affirmation qu’un tel choix politique serait condamnable. Donc, nos autorités ecclésiales s’aventurent ici sur un terrain où elles ne sont pas légitimes.
2) On ne trouve dans le texte nulle trace d’attention portée au respect des principes non négociables, à savoir le respect de la vie, le respect de la famille fondée sur l’union indissoluble entre l’homme et la femme, la reconnaissance de la primauté des parents pour l’éducation des enfants, principes dont Benoit XVI avait souligné le caractère prioritaire pour inspirer les choix politiques des catholiques. Ici, ces principes sont ignorés, sachant que le respect de la dignité humaine ne saurait en aucune façon en tenir lieu (cf. le point suivant). Cette ignorance est problématique dans le contexte d’une réflexion sur l’Europe, quand on connait la puissance des forces qui s’y exercent à l’encontre des principes en cause. Outre la désinvolture ainsi manifestée vis-à-vis d’une orientation magistérielle, on observe un écart notable par rapport à un juste exercice de la raison. En effet, ce n’est assurément pas sans fondement que Benoit XVI avait mis en avant ce critère de jugement prioritaire. Car comment construire du solide dans une société qui ignorerait les lois naturelles sur l’homme ? Quelle pourrait être la valeur d’une doctrine sociale de l’Église qui ignorerait le respect des lois naturelles sur l’homme ? Il faut faire montre de manque de jugement pour ne pas voir cela.
3) Le concept de respect de la dignité humaine, invoqué dans le texte, est totalement inopérant pour pouvoir éclairer honnêtement des choix de vote s’il n’est pas accompagné d’une définition des conceptions anthropologiques indispensables pour permettre de déterminer ce qui peut servir ou au contraire desservir le respect de la dignité dont il s’agit. Ne voit-on pas, par exemple, que d’aucuns, et c’est leur droit, mais ce n’a assurément pas lieu d’être la position de l’Eglise, plaident pour l’euthanasie au nom de la nécessité de permettre à chacun de mourir dans la dignité ? Il est donc déraisonnable de prétendre éclairer des choix de société et des votes au travers de l’invocation de concepts comme celui de la dignité humaine sans préciser le sens et la portée qu’on lui donne en fonction d’une conception de l’homme.
4) Il faut se garder de heurter inutilement, et de manière dommageable, les convictions des fidèles. Après l’affaire Brugère, introduire encore l’incompréhension et la division au sein de la communauté des fidèles est déraisonnable. D’autant qu’on observe une contradiction chez les autorités ecclésiales : d’un côté, n’a pas été clairement dénoncé comme incompatible avec la foi et la raison, le choix politique des catholiques qui ont soutenu le mariage de personnes de même sexe avec adoption ; de l’autre, des orientations sont données aux catholiques pour les élections européennes alors que rien ne justifie celles-ci du point de vue de la foi et de la raison. L’inversion est complète.
Je reviens sur le point 4 d’Emmanuel. Je n’avais pas pensé sous cet angle, mais c’est vrai que c’est absolument énorme. Nos évêques se permettent de donner des conseils sur des sujets politiques ou de société pour lesquels l’obéissance à sa foi n’implique nullement de trancher dans un sens ou dans un autre (être européaniste et être catholique sont deux options qui ne se commandent pas mutuellement) et là où, au contraire, l’obéissance à la foi impose une option dans le champ politique ou sociétal, nos évêques se gardent de donner le moindre conseil et laissent leurs brebis, dont ils ont pourtant le devoir d’éclairer les consciences, penser et agir n’importe comment.
Pour la majorité d’entre eux, ils n’ont pas dit clairement aux catholiques qui soutenaient l’ouverture du mariage et de l’adoption aux couples de personnes de même sexe qu’ils transgressaient leur foi en même temps que leur raison et que, ce faisant, ils commettaient une faute. Ils n’ont pas dit en particulier aux parlementaires catholiques pratiquants qui ont voté la loi correspondante qu’ils commettaient une FAUTE TRÈS GRAVE DÛMENT RÉPERTORIÉE COMME TELLE PAR LA CONGRÉGATION POUR LA DOCTRINE DE LA FOI
Ainsi nos évêques ont contribué de fait à l’advenue de cette loi. Aujourd’hui, à chaque fois que les services sociaux de la République feront le choix, jour après jour, d’orienter un enfant orphelin vers un couple de personnes de même sexe, et ainsi de le priver alors que rien n’y oblige de père ou de mère, nos évêques peuvent se dire, et doivent se dire, sinon ils se mentent à eux-mêmes, qu’ils y ont pris leur part. Le rouge devrait leur monter au front. Peut-être d’ailleurs est-ce déjà le cas pour beaucoup d’entre eux, nous ne pouvons savoir, et nous n’avons pas à savoir, ce qui se passe au fond de leur conscience, Dieu seul peut juger. Nous avons le devoir par contre de les alerter et de les supplier de ne pas recommencer avec d’autres réformes qui pourraient venir dans l’avenir, et nous devons prier pour eux, pour notre Eglise, et aussi pour les enfants sans défense.