Samedi dernier, l’évêque de Metz, Mgr Jean-Christophe Lagleize, a consacré le nouvel autel en marbre de Carrare de l’église Saint-Denis à Neufchef en Moselle :
Source de la photo.
Déjà, lundi de Pâques, le 21 avril, Monseigneur Jean-Christophe Lagleize avait consacré le nouvel autel de l’église Saint-Hubert de la paroisse de Saint Gall du plateau de Sierck. Cet autel remplace l’autel provisoire des années 1970 ».
A l’ombre du Maître-autel consacré en 1843 par Monseigneur Dupont des Loges, se trouve un autel plus modeste,, qui porte quelques éléments en fer forgé, provenant de l’ancien banc de communion.
Beau maître-autel de 1843. Misère des églises de France…
si l’on peut éventuellement regretter les autels permettant de célébrer la messe face à Dieu plutôt que de la dire face au peuple, ces derniers modestes autels sont au moins avec une table d’une seule pierre.
De “modestes” autels ne permettent pas le rassemblement d’une famille nombreuse, mais sont en rapport avec une baisse du denier du culte.
2 autels minables (et coûteux) à côté des 2 autels anciens (au moins, ils n’ont pas été mis à la déchetterie). C’est peut être la “pauvreté évangélique”? Qu’en pense le saint Curé d’Ars?
C’est vrai que dans leur esprit, c’est une table, pas plus…
Il tourne le dos au véritable autel…..
Un bel autel pour une messe Paul VI, je trouve qu’il ne faut pas jeter la pierre systématiquement aux messes Paul VI, même si on peut regretter l’ancien rite. Il est magnifique cet autel, et sobre certes. Tout le monde n’est pas encore prêt à retourner à la Tradition. Mais si on compare aux horreurs d’autel qu’on nous a présenté ces derniers mois, le dernier en date étant un espèce de “vaisseau scindé en 2” on peut dire à l’image de l’Eglise et de la société. Là ils ont fait un bel effort d’esthétique.
Je m eloigne un peu mais je constate dans certaines eglises une profusion d autels : à Mortain (diocese de Coutances) 4 autels alignés : l autel principal, le petit autel pour les messes de semaine, l ancien maitre autel, un autre petit dans le fond de l abside.
Plus generalement la reforme liturgique avait prôné l unicité de l autel, resultat dans la plupart des eglise : deux autels l un devant l autre.
Un autel unique dans les novelles églises “modern-style” genre hall de gare, peut-être, mais sacrifier des maître-autels qui font partie d’une architecture ancienne voire vénérable serait un sacrilège.
A quoi rêvez-vous donc professeur Tournesol? Le château de vos ancêtres ne vous fait plus rêver et comme tous les ci-devant révolutionnaire vous voulez détruire églises et monastères au nom de l’égalité?
L’autel dos au peuple était tout à la fois la pierre du sacrifice, le rocher du Golgotha, le tombeau du Christ (on l’encensait) et la table de la Cène.
“L’autel” moderne n’est qu’une table où l’on casse la croûte éventuellement à plusieurs réunis autour (il n’y a plus assez de prêtres pour dire une messe par clocher, mais ils concélèbrent à tour de bras…cherchez l’erreur…), autant dire la symbolique protestante réductrice qui a tout envahi depuis les années 1960.
On oublie, perd de vue ou l’on nie la réalité du sacrifice de la messe.
Effectivement ce n’est pas un culte protestant (luthérien germanique ou réformé latin) où le pasteur partage symboliquement ce qui au eux des participants reste du pain et du vin, c’est à dire un repas fraternel. Il reste un pasteur célébrant qui doit avoir fait des études de théologie et réussi des examens dans l’une ou l’autre faculté.
Ce n’est pas le cas chez les évangélistes.