« Notre Bien commun » est un livret publié par le Service national famille et société de la conférence des évêques de France, dirigé par Mgr Brunin et Monique Baujard, dont on se souvient qu’elle avait osé inviter l’idéologue Fabienne Brugère à une session de formation. Voici quelques points sur ce livert :
-En soi, le fait de proposer un « parcours pédagogique d’initiation » n’est pas forcément mauvaise car le Compendium de la doctrine sociale de l’Eglise n’est pas toujours d’un accès facile.
-Le Compendium en question est mentionné par Mgr Brunin dans sa préface, puis deux fois dans le 1er chapitre (qui est une présentation générale de l’enseignement social de l’Eglise) et dans les références bibliographiques (« Pour aller plus loin ») à la fin de l’opuscule.
-S’agissant des textes relatifs à l’enseignement social de l’Eglise qui font autorité, les textes des épiscopats nationaux sont parfois mis sur le même plan que les grandes encycliques sociales (cf. le Père Dubrulle p. 19 et ses propos ambigus sur le DVD : « Pas que les papes, mais l’Eglise : les prêtres, les fidèles, les prêtres, les diacres, les évêques… tous concourent à constituer la doctrine sociale de l’Eglise »).
-L’esprit de ce parcours (« élaboré avec le concours de Monique Baujard ») n’est pas le même que celui du Compendium ; il est plutôt celui des principaux auteurs (Secours catholique, CCFD, Justice et Paix France, jésuites du CERAS, notamment). A noter que sur l’immigration, le DVD donne (entre autre) la parole à une certaine Jaklin Pavilla, militante communiste et adjointe au maire (PCF) de Saint-Denis.
Tout à la fin (« Pour aller plus loin »), les références proposées sont principalement centrées sur le site et les travaux des jésuites du CERAS, les pères jésuites J.Y. Calvez et Pierre de Charentenay, certains textes du « Conseil famille et société » (même si le « Parcours Zachée » est également mentionné).
-D’une façon générale, des pans entiers de l’anthropologie chrétienne et de la doctrine sociale sont passés sous silence (pas la moindre référence à la notion de loi naturelle… Rien sur le respect de la vie, problème social et politique de première importance ; quasiment rien sur la mondialisation, la vie internationale, etc.).
-Chapitre sur « La politique, une bonne nouvelle » :
L’auteur, sœur Marie-Laure Dénès, dominicaine, chargée de mission au Service national Famille et société… commet quelques contresens ; elle considère par exemple que les siècles de chrétienté ont été une dérive (qu’elle assimile sans doute à la théocratie) similaire au messianisme révolutionnaire qui consiste à vouloir établir le Royaume de Dieu sur terre (p. 30) ; elle affirme de façon caricaturale que « Après s’y être longtemps opposé, l’Eglise depuis Pie XII, se positionne clairement en faveur de la démocratie » (p. 35), etc.
Cet auteur perd largement de vue que c’est d’abord et avant tout à travers l’exercice de leurs responsabilités que les laïcs peuvent contribuer au bien commun de la société et accorde une importance excessive à l’engagement dans les partis politiques et au suffrage universel « « Le concile plébiscite le suffrage universel et le rôle des partis politiques », p. 35). Elle cite 4 ou 5 fois le rapport de la commission sociale de l’épiscopat de 1972 « Pour une pratique chrétienne de la politique » à propos du pluralisme, mais pas une seule fois la « Note doctrinale à propos de questions sur l’engagement et le comportement des catholiques dans la vie politique » de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi (24 nov. 2002). Il n’est nulle part question de la nécessaire cohérence des catholiques qui s’engagent en politique, encore moins des « principes non négociables »…
La 1ère des questions « pour animer le débat » est la suivante : « Est-ce que j’accepte que, dans une société pluraliste, le compromis est indispensable ? » (suivie, il est vrai, de la question : « Est-ce qu’il y a des limites au compromis ? »). Le DVD propose un témoignage : celui de Sylvie Goulard, député européenne MODEM.
-Le chapitre sur « La propriété, oui mais » du père Baudoin Roger (enseignant en morale sociale au Collège des Bernardins et… au Centre Sèvres) est correct.
-Le chapitre sur « Le travail pour tous » du Père Antoine Sondag est à peu près correct également, bien que l’auteur valorise excessivement le rôle des syndicats qui sont loin de correspondre, en France, à ce que Léon XIII entrevoyait dans Rerum novarum. Mais on peut être agacé par la tendance qu’a l’auteur de dicter à l’Eglise les orientations qu’elle devrait prendre (« L’Eglise doit… Il est du devoir de la pensée sociale de l’Eglise aujourd’hui de »… pp. 64-65). Le DVD donne entre autre la parole à Joseph Thouvenel, vice-président de la CFTC (très bon témoignage).
-« Société cherche famille » par Monique Baujard : dans ce chapitre comme sur le DVD, Mme Baujard évacue la « morale individuelle » (la question du mariage et la morale sexuelle) et réduit la pensée sociale de l’Eglise sur la famille à la question des « conditions matérielles » dans lesquelles vivent les familles d’aujourd’hui. Comme si le mariage n’était pas une institution sociale ! Nulle part il n’est rappelé ou précisé que la famille est la cellule de base de la société, il n’est rappelé nulle part que les parents sont les premiers responsables de l’éducation de leurs enfants (sauf en une phrase de Paul Malartre sur le DVD). On sent Mme Baujard sceptique sur l’institution familiale (la stabilité de la famille s’expliquait selon elle par les « contraintes » et la « pression sociale » qui « ont aujourd’hui disparu et ce n’est pas une mauvaise chose en soi » (p. 76). De même qu’on la sent critique à l’égard de l’Eglise qui « n’a pas toujours bien su accompagner ce bouleversement » (p. 78 à propos de la maîtrise de la fécondité).
-« J’étais un étranger » par le Père Christian Mellon (du CERAS) est très orienté et très partial avec une tendance à confondre l’exigence évangélique et le problème politique de l’accueil de l’étranger.
-Moins de biens, plus de liens d’Elena Lasida évoque la question des nouveaux styles de vie à adopter en vue du développement intégral et de l’ « écologie humaine » mais sans la moindre référence au respect de la vie qui découle du respect de la création.
Malheureusement, ces catholiques dits progressistes, font du tort à l’Eglise apostolique qui nous enseigne l’importance de la famille.
Comment peut – on s’approcher du communisme, lui si destructeur du catholicisme au quotidien !
Comment ne pas penser en lisant ces lignes à la déclaration de l’épiscopat français, en date du 1er mai 1972, encourageant les catholiques à voter socialiste ! 40 ans plus tard les Evêques, après avoir soutenu le totalitarisme marxiste, se couche devant le totalitarisme LGBT, comme le fait Mgr Pontier dans son interview sur KTO.
Quand on connait un petit peu Ie monde catholique et les conditions de travail lamentable des salariés des structures catholiques, paroisses, mouvements, et CEF, ce texte apparaît complètement mesquin !
Autre chose, j’ai bien entendu les mises en garde de Mgr Pontier quand à la liberté des fidèles à critiquer les évêques ! Et bien c’est en toute conscience que j’affirme ne pas voir des évêques mais des pleutres !!!!
Vincent Delérins @
Ce livret intitulé le ” bien commun” se présente comme une impressionnante énumération des pires élucubrations modernistes et progressistes, que la conscience dévoyée d’un grand ecclésiastique gauchiste , dont la catégorie a dramatiquement émergé dans les années 60, peut mentalement produire .
Je suis pleinement reconnaissant à la riposte catholique de nous en présenter un résumé hautement évocateur , car cette démarche nous dispense de la tentation de nous plonger dedans, au risque non seulement de nous corroder la conscience , mais aussi de nous faire perdre notre temps !
Rien , absolument rien dans ce genre de texte , ne nous permet dit discerner la moindre trace de doctrine chrétienne authentique issue d’une révélation authentique . Autant dire que les personnes ayant élaboré un tel torchon! et celles qui lui accorde ne serait ce qu’un seul commencement d’adhésion, sont aussi catholiques que si j’étais moi même le grand mufti de Téhéran ! tellement le spectacle de l’apostasie est ici aveuglant et catastrophique!
Quand à la réaction de Mrg Pontier niant aux catholiques le droit de critiquer leurs évêques, cette réflexion me fait littéralement rêver.
Ainsi donc le même évêque Pontier qui , à l’instar de la plupart de ses collègues , a moralement profondément démissionner devant les offensives législatives mortifères d’un pouvoir socialo dégoulinant de corruption, en viendrait maintenant à s’en prendre aux meilleurs fidèles de France, qui non seulement ont courageusement combattu dans la rue, mais également formulé des reproches fort pertinents , à l’égard d’une caste épiscopales, ayant échoué , à lamentablement dissimuler sa froideur spirituelle , son carriérisme mondain coupable, et son immense lâcheté pastorale . Voilà le constat déplorable , auquel nous sommes tous confrontés !
Autant dire que les observations de Mrg Pontier sur la légitimité des critiques envers l’épiscopat français , doivent être tenue pour nulles et non à venues !
Selon Pontier, les catholiques devraient gober passivement les éléments les plus écœurants de la doctrine progressiste de sa fameuse CEF, contempler benoîtement lui et ses collègues se vautrer dans l’orgueil le plus invraisemblable en recevant des décorations ineptes de la part d’un pouvoir pourri, et en plus se renfermer dans une attitude de béate obéissance, faisant de nous des automates et des robots sans âme et réaction?
C’est réellement nous ramener à un statut de doux imbéciles , absolument intolérable ! ce Mrg Pontier nous prend réellement pour des lapins de 6 semaines !
A lire sans modération…
Anne Despaigne “Comprendre la doctrine sociale de l’Eglise” Traditions monastiques, Flavigny s/Ozerain,2008,151p.
Préface de Jehan de St Chamas “Oeuvre d’une mère de famille nombreuse qui a pris la peine d’une étude et d’une observation attentive…” (et sans doute moins bien rémunérée que MB…)
une certaine Jaklin Pavilla, militante communiste et adjointe au maire (PCF) de Saint-Denis.
Jaklin est mon amie, elle est surtout une miltante chrétienne…
Il faudrait peut-être rappeler à la CEF que les enfants de divorcés souffrent même s’ils vivent dans des “familles recomposées”, qu’un enfant sans père ou sans mère souffre , qu’un orphelin souffre et qu’on se réfugie dans sa famille quand on a des difficultés, que les personnes isolées familialement et socialement se suicident beaucoup plus. le problème est qu’il existe des familles violentes, criminogènes, mais ce sont des anomalies.
Bien d’accord avec Vincent Delérins, il est grand temps de nettoyer tout ce beau monde qui n’est que le pâle reflet d’une église en France en pleine décomposition. Mais réjouissons nous ils vont disparaître pour laisser la place à des cohortes de jeunes pour qui il n’y a pas de compromis avec les thèses frelatées du communisme: CCFD, Secours dit catholique etc…. et les thèses mortifères des LGBT. et ces cohortes de jeunes sont pleins d’espérance pour une Eglise dynamique avec un retour aux sources et ils attendent de véritables successeurs des apôtres prêts à s’engager face à un pouvoir démoniaque qui veut détruire la famille et in fine l’homme tout simplement!
La doctrine sociale de l’eglise fonctionne en France comme Cheval de Troie des idéologies écologique socialistes qui s’autoproclament ‘progrès et salut’ de l ‘église, se cooptent et dominent la ‘technostructure’ de l’eglise en France. C’est coûteux,stérile,anachronique, et nuisible. Privée de Marx, ce qui reste de pensée à gauche cherche refuge dans les ‘idées de mai’…… Et ici les chrétiens suivent comme d’habitude….. Mais la mondialisation, internet nous permettent d’etre paroissien de Rome, avec des curés comme nos grands papes, arrêtons de financer en France cette agitation à lourdes ou à Paris …..
Bravo ! la machine est bien enclenchée ! les catholiques vont enfin savoir ce qu’est cette CEF et à quoi elle sert véritablement !
« Notre Bien commun »
C’est vrai que la démocratie est une forme de variante qui peut même t’amener à la dérive… C’est ce qui est arrivé lors des grandes hérésies…
Un dialogue ne veut pas dire d’effacer la croix et la valeur de l’Évangile car l’autre doit apprendre à nous respecter s’il veut être respecté lui-même.
La vraie sagesse est de savoir en faire la différence… On a qu’à lire les épîtres des apôtres pour en comprendre le sens…
la démocratie moderne est le pire de toutes le formes de gouvernement, la pire des ‘constitutions’ possibles, s’il faut employer les termes de Polibie. Qu’est ce que c’est la démocratie sortie de la tete de Rousseau? C’est le gouvernement de la Volonté Générale. Et qu’ est ce que c’est cette Volonté Générale’? c’ est la volonté de l’ élite maçonnique, qui a fait éclater la Révolution française. Et la volonté de cette elite c’est – en employant les mots de Polibie – le pire de toutes le formes de gouvernement: c’est une volonté ‘tirannique’: gare à qui n’est pas d’accord: c’est un contre-révolutionnaire!; c’ est une volonté ‘oligarchique’, c’est à dire la volontè de l’aristocratie des Loges, la pire des oligarchique, parce que indiscutable, absolue; une volonté oligarchique et tyrannique, qui, pour atteindre ses buts, fait appel aux bas instincts en les promouvant aux rang de “droits humains”, de sorte qu’ elle prend aussi la forme d’ une “volonté olocratique”.
Bénis les papes ( in primis Leo XIII ) qui l’ont vue – cette déformation de la démocratie – comme la peste qui détruit les peuples…
La démocratie – la vraie – a étée définie par le meme Polibie come un forme de gouvernement qui se fonde sur deux principes fermes: le respect de la TRADITION et le CULTE der DIEUS: en dehors de ça il y a la caricature tragique de la démocratie… et nous la vivons, cette tragédie…Nous ne vivons pas dans une démocratie!
“J’étais un étranger, et vous m’avez accueilli chez vous.
“Mais, Seigneur, quand t’avons-nous vu … étranger et t’avons-nous accueilli?
«Vraiment, je vous l’assure:chaque fois que vous avez fait cela au moindre de mes frères que voici, c’est à moi-même que vous l’avez fait”(Mt 25)
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Et “Qui sont mes frères?
Et désignant ses disciples d’un geste de la main, il ajouta: mes frères, les voici.
Car celui qui fait la volonté de mon Père céleste, celui-là est pour moi un frère et une sœu”Mt 12
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Et quelle est la volonté du Père céleste?
“Telle est la volonté de mon Père: que tous ceux qui tournent leurs regards vers le Fils et qui croient en lui, possèdent la vie éternelle, et moi, je les ressusciterai au dernier jour” ( Gv 6,40″.
CONCLUSIONS:
Le ‘frères’ sont donc les disciples du Christ,
ses frères (=ses disciples) sont ceux qui font la volonté de Dieu,
et la volonté de Dieu c’est qu’on croit au Fils de Dieu, Jésus, pour devenir frère de Jésus et fils de Dieu, le Père céleste….
Voilà donc qui sont les “frères” de Jésus, et à qui nous devons les gestes de ‘solidarité’ décrits dans Matthieu 25…
-MAIS QU’EST-CE QUE CELA A À VOIR AVEC LA ‘POLITIQUE’ DE L’ ‘ACCUEIL’?
( on peu pas extrapoler les mots de la Bible, pour se donner la force d’hommes religieux, et par cela duper les gens, traitées comme sotes…)
excusez moi: “…traitèes comme sottes”.
Tout est une question d`instruction sérieuse de la doctrine – de discipline et d`obéissance.
Cherchez donc qui vous êtes selon la définition ci-dessous.
Extrait du livre l`échelle sainte de St-Jean Climaque – vers le 7 eme siècle.
J`appelle «impie» celui qui, bien que mortel et ayant reçu l`intelligence; évite et fuit Dieu qui est pourtant sa vie, qui enfin ne s`occupe pas plus de son Créateur que s`il n`existait pas. L`insensé dit dans son cœur « Il n`y a aucun Dieu» ( Psaumes 13,1)
J`appelle «méchant» celui qui corrompt ou obscurcit la loi de Dieu, en l`interprétant selon son propre esprit, et qui, tout en suivant sa propre opinion erronée et même quelquefois hérétique, préfère sa propre autorité a celle de Dieu et de l`Esprit-Saint.
J`appelle «chrétien» le fidèle qui selon ses forces, tache dans ses paroles, dans ses actions et dans sa conduite, de marcher sous les étendards de Jésus-Christ.
J`appelle «ami de Dieu» celui qui use selon les règles de la justice et de la tempérance des choses que il a reçues de Dieu et ne néglige rien des bonnes œuvres que il peut faire.
vive le bien commun de Madame la Baujard!
et que ces pas mes frères restent chez eux, que je n’ ai pas aucun devoir de les accueillir, et qu’ils aillent se faire nourrir par son Maomet ou son Buddha! Amen.
Un rabbin demande à ses étudiants:
– Comment sait-on que la nuit s’est achevée et que le jour se lève ?
… après diverses réponses «technique» des élèves, le rabbin donne sa réponse :
– Quand nous regardons un visage inconnu, un étranger, et que nous voyons qu’il est notre frère, à ce moment là le jour s’est levé.
L’étranger d’hier n’est pas celui d’aujourd’hui. L’étranger était l’habitant d’une ville voisine. Celui de Nazareth qui est accueilli à Bethléem par exemple à qui on va donner l’hospitalité. Il n’est pas question d’accueillir celui qui n’est pas de même origine ou comme dirait le nissart “l’estranger du dehors” qui viendrait s’imposer à demeure sans qu’on ne l’ait invité. En fait c’est l’hospitalité accordée dans les pays méditerranéens aux étrangers de passage.
Ceux qui veulent détruire notre société corrompent le sens réel de l’assertion pour tromper le brave homme. Ce sont des ennemis et je les considère comme tels.
C’est Jésus Christ qui a décidé de” la Doctrine Sociale de l’Eglise”, celle-ci est très actuelle! pourquoi l’orgueil pousse à ce point l’Eglise actuelle à revenir sur ce que Jésus Fils de Dieu a installé?
On croit rêver!