Nommé évêque de Valence le 4 avril, Mgr Pierre-Yves Michel donne au site de la CEF ses impressions sur l’assemblée plénière à Lourdes :
“J’ai l’impression que c’est en regardant les évêques, dont certains sont déjà des hommes d’expérience, que je deviendrai pasteur comme le Christ le veut. J’aime bien l’alternance de prière, de travail et d’échanges qui est vécue. Je trouve que le fait de vivre cette Assemblée à Lourdes, en présence de la Vierge Marie, permet cette disponibilité à la Parole de Dieu, à travers la prière, les offices. Lourdes est un lieu où l’on perçoit que la souffrance, au lieu d’éloigner de Dieu comme souvent, révèle Sa proximité. Je suis très sensible à l’accueil des évêques : chaleureux, fraternel, qui va à l’essentiel. J’en connaissais quelques-uns, certains de vue, d’autres plus personnellement. La phrase qui me vient à l’esprit est : « Quand deux ou trois sont réunis en mon nom, je suis là, au milieu d’eux » (Matthieu 18,20). Je sens la présence du Christ qui conduit son Eglise dans cette Assemblée, dans ce corps épiscopal. Ici, à l’Assemblée, j’entrevois l’aspect collégial. La charge d’évêque est portée au sein d’un corps : on est appelé à servir une Eglise particulière mais avec le souci de toutes les Eglises.”
“Tout m’a intéressé. La formation des séminaristes, comme la manière de vivre dans ce monde numérique ou l’évangélisation dans la préparation au mariage. J’ai bien aimé le temps d’information sur l’Ukraine, la parole de Jean Vanier [fondateur de l’Arche, NDLR], en lien avec la question de l’avortement. Elle faisait écho à celle de Mgr Pontier, Président de la Conférence des évêques de France, qui a dit : « Eliminer l’autre n’est jamais la solution ».”
Qu’avez-vous choisi comme devise ?
J’ai choisi la parole de Jésus à Lazare dans l’Evangile selon Saint Jean : « Viens dehors » (Jean 11, 43). C’est une parole qu’Il dit d’une voix forte. Le Pape François l’a commenté en nous invitant à sortir de notre tombe « de l’intérieur », de « ces zones mortes du coeur » (Homélie du dimanche 6 avril 2014). Sortir de nos peurs, aller à la rencontre des hommes : c’est un appel à la vie et à la mission. Je la reçois pour moi, pour sortir de ma prison – celle de mes péchés. Je la reçois en Eglise : Lazare, c’est chacun de nous ! Après Jésus dit : « Déliez-le et laissez-le aller ». On a tous à entrer dans ce mouvement-là.”
Quelle montagne d’égoïsme ! Pardonnez-leur car ils ne savent pas ce qu’ils font !
Ils sont bien au chaud, nos évêques, en se rassurant, en se réchauffant mutuellement. Pendant ce temps, au dehors, et pour une bonne part par leur faute même, car ils n’ont pas fait leur devoir, leur devoir de pasteurs, des enfants sont privés odieusement, délibérément , de père ou de mère.
C’est pour une bonne part leur faute si la France en est arrivée à une telle infâmie, et c’est bien en raison de ce qu’ils n’ont pas joué leur rôle de pasteurs. Car ils n’ont pas dit ce qu’ils devaient dire à celles de leurs brebis qu’ils voyaient sous leurs yeux apporter leur adhésion et parfois leur appui actif en faveur de ce projet de loi, maintenant promulgué, sur le mariage et l’adoption. Ils sont demeurés impavides devant le spectacle extrême de députés et sénateurs catholiques, parfois même s’affichant pratiquants, qui ont été jusqu’à voter cette loi, sans même que nos évêques leur disent qu’ils commettaient ainsi une faute très grave, dûment répertoriée comme telle par la Congrégation pour la doctrine de la foi.
Par pitié, ne recommencez pas la même défaillance pour la propagande sur le genre, la PMA, la GPA. Par pitié pour le monde et pour les enfants.