C’est Mgr Jean-Marc Aveline, évêque auxiliaire de Marseille, qui l’affirme :
“En réalité, Marseille n’a pas besoin d’auxiliaire. Ce n’est pas comme dans d’autres diocèses où une partie géographique peut être confiée à l’auxiliaire. Nous ne nous sommes pas répartis les dossiers. Mon rôle est d’aider l’archevêque à assurer sa mission de Président de la Conférence des évêques. Pour le moment, mon emploi du temps est peu maîtrisable. Je connais mon diocèse mais quand je le peux, je privilégie les personnes, les endroits, les réalités pastorales ou sociales que je connais moins bien. Quand on est évêque, le positionnement change. Le regard des gens aussi. C’est un peu spécial car je joue « à domicile ». En tant que vicaire général, j’avais une fonction très proche de celle que j’ai maintenant mais le rôle n’était pas le même. Ce qui est radicalement changé n’est pas perceptible dans l’agenda. Etre évêque ne concerne pas uniquement son propre diocèse : c’est participer de façon particulière à une mission de l’Eglise universelle.
Que pensez-vous apporter aux évêques de France ?
J’arrive avec ma petite expérience, mais au niveau épiscopal, j’ai tout à apprendre ! A Rome, j’ai été consulteur au Conseil Pontifical pour le Dialogue interreligieux. J’ai dirigé l’Institut catholique de la Méditerranée. J’ai beaucoup travaillé, depuis de nombreuses années, sur les questions interreligieuses. J’ai voyagé au Liban, au Maroc, en Algérie… dans presque tous les pays du pourtour méditerranéen. Il y aussi la dimension théologique que je souhaite maintenir car j’ai longtemps enseigné la théologie. Je vois bien, à travers les courriers des évêques que j’ai reçus, que c’est important pour le corps épiscopal d’avoir une réflexion théologique. “
Et sur sa devise épiscopale :
“J’ai choisi un passage de l’évangile de Luc. Quand l’ange vient voir Marie à l’Annonciation, elle lui demande : « Comment cela va-t-il se faire ? » Il lui explique que rien n’est impossible à Dieu. Alors elle répond : « Qu’il me soit fait selon ta parole ». C’est cette phrase que j’ai choisie pour devise. C’est venu dans ma prière. Je n’arriverai jamais à dire que je suis prêt ! Mais je veux être disponible au travail de la grâce.”
bon courage Monseigneur, que le Seigneur Jésus, par Marie sa Mère, notre Bonne Mère, vous aide dans votre ministère, et qu’Il vous permette de maintenir ferme la barque de l’Eglise, spécialement en France, malgré les tempêtes.
C’est qui le monsieur sur la photo avec sa belle chemise?
Oui, mais ainsi, comme tous les auxiliaires, il aura pu être choisi par son évêque local (pas besoin d’insister) voire le “presbytérium” du coin (pas besoin d’insister non plus), Rome (pas besoin de etc…) se contentant de signer en bas à droite, avant d’être réinjecté dans quelques années comme évêque diocésain… D’où la persistance d’un épiscopat abominable dans notre pays.Seule une jacquerie pourra nous sortir de cette folie.