Ce matin, Mgr Georges Pontier, président de la CEF, a ouvert l’assemblée générale de l’épiscopat à Lourdes. Au-delà des formules d’usage, il est revenu sur l’actualité, qu’elle soit électorale, législative, idéologique. En voici quelques extraits, agrémentés de quelques commentaires :
D’abord, sur les élections :
“Nous sortons en France d’une période d’élections municipales avant d’entrer dans celle des élections européennes. Les premières, les élections municipales, reflètent la perception de l’état de la société par le plus grand nombre, d’autant plus que la commune est le lieu des solidarités de proximité où se jouent le vivre-ensemble et la recherche du bien commun. On peut se réjouir du grand nombre de candidats qui se sont proposés aux suffrages de leurs concitoyens. Un sur 50 Français, a-t-on pu lire ! Beaucoup ont désiré s’investir dans la marche de leur commune et ont eu soif de prendre des responsabilités. Toutefois, le nombre important d’abstentionnistes ne peut pas nous faire oublier la lassitude, le désarroi, la peur de l’avenir d’un très grand nombre de nos concitoyens. Il faudra du temps, de la générosité, de la probité de vie, du sens du bien commun pour que beaucoup retrouvent confiance et espoir. On peut penser à ceux qui sont en attente des biens essentiels : logement, travail, éducation, santé, statut légal bien plus que des changements sociétaux qu’on a voulu imposer au risque de diviser encore la société.
Nous voulons encourager les nouveaux élus à mettre au centre de leurs préoccupations les personnes les plus fragiles et vulnérables, afin de contribuer à bâtir une société plus humaine et plus fraternelle. Nous voulons les inviter au choix d’une vie exemplaire qui redonne confiance en la classe politique fragilisée par la complexité des défis à relever et par des comportements individuels décevants et irresponsables.
Les élections européennes se profilent à l’horizon. J’ai eu l’occasion de m’exprimer à ce sujet lors de l’assemblée de novembre. Les instances européennes de l’Eglise l’ont fait plus récemment. Les événements d’Ukraine viennent mettre à jour les espoirs que donne l’Europe dans sa réalité politique à la plus grande partie de cette nation et aussi la fragilité et la lenteur de ses institutions, aggravées par les crises économiques que nous traversons. À une époque où la mondialisation est devenue une réalité, on ne peut se replier sur des intérêts ou des recherches identitaires strictement nationales. L’avenir et l’espoir ne sont pas de ce côté, mais bien dans la capacité des pays européens à relever ensemble les défis qui s’offrent à eux par un chemin de dialogue, de concertation, d’accords pour échapper aux violences multiformes dont la guerre est le symbole le plus fort. Et cela, bien sûr, sans que nul ne soit obligé de perdre sa conscience d’être citoyen de tel ou tel pays. Nous encourageons encore une fois nos concitoyens à montrer par leur vote leur confiance en cette Europe de la paix et de la solidarité, en cette année où nous allons entrer dans le souvenir douloureux de la Première Guerre mondiale qui a marqué si cruellement notre continent européen et l’histoire de nos familles et de notre pays.”
Que de contradictions ! Alors même que Mgr Pontier demande aux élus de respecter les personnes faibles et vulnérables (et comment ne pas penser aux enfants avortés, aux embryons massacrés), il met en garde contre “des recherches identitaires” qui nuiraient au fédéralisme européen. Outre le fait que l’Union européenne ne respecte en rien le principe fondamental de subsidiarité, Mgr Pontier oublie le rapport Lunacek et les tentatives européistes en faveur de l’avortement. Est-ce cela l’avenir et l’espoir qu’il appelle de ses voeux ?
“Notre société souffre. Elle est en interrogation. En son sein, les baptisés eux-mêmes sont habités par des questionnements profonds qui peuvent les déstabiliser, les raidir, les fragiliser. Les questions de société sont profondes. Elles touchent le respect de la vie, celui des enfants, la conception du mariage, la fin de vie et finalement l’homme lui-même, dans son être profond, et à cause des possibilités qu’offrent les découvertes récentes de la recherche sur le génome humain. Elles touchent encore les questions de justice, de partage des biens, de respect de la personne des salariés réduite trop souvent à « une variable d’ajustement », d’accueil des étrangers, du vivre-ensemble dans notre société désormais pluraliste. L’avenir ne peut être dans la promotion des comportements eugéniques ni dans la perpétuation d’un ordre économique qui exclut trop de membres de nos sociétés.”
Après ce rappel d’un principe non négociable, Mgr Pontier évoque le dialogue… ce dialogue qui est refusé par une frange de l’épiscopat français. Disons-le tout net : cette frange progressiste qui confisque les lieux de débats et de décision aux catholiques français et qui s’indigne quand ces mêmes catholiques osent émettre des réserves.
“Que veut nous dire l’Esprit à travers ces évolutions, ces questionnements, ces souffrances, ces enthousiasmes ? Que veut-il que nous disions au nom du bien de l’homme et de tout l’homme ? Quelle est la juste manière de vivre en chrétien dans cette société ? Les moyens de communications modernes, le développement des réseaux sociaux avec un emploi parfois marqué par la violence, l’irresponsabilité et la fermeture à tout dialogue, tout cela modifie profondément les comportements individuels et collectifs. Le rapport de force dans une époque où le législatif n’est plus inspiré par les valeurs qui ont fait notre société peut être ce qui est recherché au détriment de tout effort de réflexion, de confrontation, de conversion même. Nous-mêmes, évêques, nous sommes souvent sollicités ou même requis pour donner caution à des initiatives de tous ordres. Le risque d’être instrumentalisé ou d’instrumentaliser mérite discernement et échange. Notre ministère trouve son inspiration dans la Parole de Dieu, la réflexion de l’Eglise, la communion épiscopale, l’écoute spirituelle de ce que construit et inspire l’Esprit. Il y a vingt ans, nous avons su engager une vaste réflexion sur « la proposition de la foi dans la société actuelle ». Le contexte dans lequel nous vivons a bougé. La crise financière, économique, sociale et politique a fait son œuvre. Le pluralisme s’est installé dans notre pays de façon durable. Les évolutions sociétales déstabilisent et divisent. Les progrès des connaissances sur l’homme, si elles ouvrent la perspective de progrès thérapeutiques ne ferment pas la porte à des usages inhumains, irrespectueux de la dignité de l’homme. Beaucoup viennent vers l’Eglise, conduits par l’Esprit de Dieu, pour vivre une expérience spirituelle et trouver une lumière pour avancer dans l’espérance et la fraternité. Ils attendent beaucoup de nous.”
Les évêques sollicités pour donner caution à des initiatives ? C’est bien tard pour s’en offusquer, non ? Des évêques caution de mouvements progressistes, hostiles au pape, caution d’associations favorables à l’avortement, à l’homosexualisme, à la contraception… Des évêques caution des lobby immigrationnistes, antiracistes et antifrançais… Des évêques caution de lobby gauchistes. Il serait temps de s’en inquiéter. Dernièrement, Fabienne Brugère, idéologue du gender, partisane de l’avortement, a été invités à une session de formation. Nous apprenons aujourd’hui qu’elle a fait partie du groupe de personnalités ayant rédigé le rapport devant préparer la loi famille, rapport publié hier et qui milite pour l’extension de la PMA et la reconnaissance de la GPA à l’étranger. Un certain lobby n’a-t-il pas tenté d’instrumentaliser la CEF et Mgr Brunin alors même que La Manif Pour Tous a réussi à faire reculer le gouvernement sur la loi détruisant la famille.
Et à propos de famille, Mgr Pontier ajoute :
“Souvent la famille est le lieu de ces soutiens admirables. Elle est la première école de la vie, le lieu de l’apprentissage du respect, de la place faite à celui qui est différent, des solidarités les plus immédiates et naturelles. Le Pape François nous engage dans une grande réflexion, à laquelle le plus grand nombre ont été associés. Le récent consistoire a permis un premier échange entre cardinaux. Les deux assemblées synodales de 2014 et 2015 permettront d’examiner les défis de la famille dans le contexte de l’évangélisation. Dans sa mission d’accompagnement de l’humanité, l’Eglise veut à la fois redire une parole reçue du Christ qui indique le chemin d’un bonheur durable et en même temps accompagner dans cette recherche ceux et celles que l’épreuve ou l’échec ont blessés. Beau et nécessaire défi : montrer le chemin et relever celui qui est tombé ! La pastorale familiale, dans la diversité de ses composantes, met en œuvre cette mission avec bien d’autres. Nous leur exprimons notre encouragement et notre reconnaissance. Mais la plus belle page de ce message est écrite par la vie des couples chrétiens, qui avec réalisme, joie et courage donnent le témoignage du bonheur que procure une vie de famille fidèle, accueillante à la vie, riche en pardon et en engagement, pétrie par l’amour.”
Il est patent que la majorité du clergé, et notamment des évêques, est de gauche, donc socialistes, et européistes.
Le socialisme, partout où il est parvenu au pouvoir, a ruiné le pays, appauvri le peuple jusqu’à la misère, s’est maintenu par la force (souvent dissimulée sous des apparences démocratiques), et a indécemment enrichi ses élites.
Le soutien à la “Construction européenne” cautionne un système non démocratique, qui organise le déclin de la culture judéo-chrétienne, déstabilise les modes de vie traditionnels, sape les fondements de la famille, détruit les emplois pour enrichir indécemment les grands groupes financiers, et menace la paix en s’impliquant sans motif dans des conflits lointains, tout en provoquant des tensions à l’intérieur même de l’Europe, notamment au détriment de l’Allemagne.
Il faudra un jour que les évêques nous expliquent comment ils résolvent leurs engagements en faveur du socialisme et de l’européisme au nom de l’Évangile.
Souvent la famille est le lieu de ces soutiens admirables….Qu’est ce que ce charabia ?
Cet adverbe en tête de phrase est restrictif. Ont ils peur de nous parler du modèle qui est le nôtre, catholique :
La Sainte Famille , avec saint Joseph et Marie ?
Tout leur discours pourrait être celui du parti communiste avec ce vocabulaire passe partout du
Vivre ensemble , Évolution “sociétale ” (c’est de la nov langue), questionnements, partages des biens, attente des biens essentiels (statut légal) et autres baragouins du prêt à penser du petit socialiste.
Discours inspiré plus par les loges maçonniques que par l’Esprit Saint.
On croit lire Hollande avec des phrases un peu plus longues…
Est-ce que Monsieur l’Archevêque de Marseille pourrait nous dire par qui il a été instrumentalisé en acceptant la thèse du soi-disant suicide par auto-égorgement d’un des ses prêtres l’abbé Hugues Madesclaire ?
http://nephtar-nephtali.blogspot.fr/2013/04/ariane-madesclaire-deposera-une-plainte.html
Plus d’infos
http://cril17.info/2011/04/20/in-memoriam-pere-hugues-madesclaire/
Le comité central a parlé :
http://www.ina.fr/video/CAB90026453
dehors!
Discours insipide.
Tous les poncifs politiques, économiques, sociaux et sociétaux du temps y sont présents.
Enfin, il contient une fois le mot “Christ” (sans “Jésus”, ça polluerait le discours, sans doute), donc l’évêque Pontier évite la note zéro.
Blablabla … Blablabla …
Qui écoute encore ces “fonctionnaires” formatés
socialo-chrétien-gauchistes soixante huitards
attardés ?
A la retraite et basta !
Bla bla bla….
Conforme à la pensée inique !
Mais c’est quoi une pantalonnade? Mgr Pontier sait-il que Robert Shuman était un agent de la CIA et que le premier président de la communauté européenne n’était autre qu’un ancien SS recyclé comme tant d’autres par les américains? Sait-il que les américains veulent faire signer un traité où les pays d’europe n’auront que le droit de la fermer.
Enfin la solidarité, quelle fumisterie, quand on sait par exemple que, à Rodez, l’évêque va transformer le carmel en évêché, cela va coûter une fortune, pour cela il va vendre les bijoux de famille, le denier du culte est en chute libre,et après lui le déluge. Mais puisque ces évêques sont si prompts à parler de solidarité, que Mgr Fonlup recherche les pauvres du diocèse et les aide matériellement et reste dans son évêché qui soit dit en passant et il faut le leur répéter souvent a été volé par l’état en 1905 (ils ont la mémoire courte nos évêques). Je suis sur que s’il mettait ses actes en face de ses paroles le denier du culte augmenterait!
Quant à l’Europe , nous n’en voulons pas, c’est clair! Alors pour qui roulent-ils?
c’est valable pour bcp d’autres