Monseigneur Albert Rouet est archevêque émérite de Poitiers. Ce fut aussi longtemps l’évêque préféré des progressistes, toujours très bien noté dans le trombinoscope des évêques réalisé par Golias. Pour des officines comme la Conférence des baptisés francophones ou le Comité de la jupe, il reste un repère essentiel, toujours loué, toujours encensé. Monseigneur Rouet s’est aussi fait connaître pour un autre motif : sa gestion du diocèse de Poitiers. Avant de partir, en octobre 2010, il a pour ainsi dire tenté d’enterrer son diocèse et son clergé. Le trop fameux décret Paroisses avait pour objet de supprimer lesdites paroisses et de retirer toute autorité aux prêtres. En lieu et place, l’archevêque Rouet avait créé des “communautés chrétiennes de base” constituées d’un noyau dur de 5 personnes détenant l’autorité, et de 10 à 20 autres fidèles gravitant autour. Ces communautés devaient s’auto-gérer, et les prêtres étaient réduits à des rôles d’accompagnateurs sans pouvoir. La structure paroissiale classique était jetée aux oubliettes. Fort heureusement, Rome a annulé ce décret, et monseigneur Wintzer, successeur de monseigneur Rouet, a rétabli la structure normale.
Monseigneur Albert Rouet n’est donc objectivement pas un modèle d’évêque : plutôt un contre-modèle en fait, si l’on en croit la situation du diocèse de Poitiers. Or, c’est en tant que “grand témoin” que la première université d’été franciscaine a cru bon de l’inviter. Autant dire que cette université d’été semble avoir été imaginée à l’aune du progressisme affiché de monseigneur Rouet. Fait remarquable, les questions religieuses semblent assez peu présentes dans le programme : c’est en fait l’archevêque Rouet qui en traitera pour l’essentiel. Les autres réflexions portent essentiellement sur la “crise” (entendez “économique”), les “nouveaux modes de vie”. Des titres à tout le moins abstraits comme “A situation nouvelle, réponses nouvelles. Des clés pour agir.” ou encore “Crise ou changement de monde : la transition fulgurante” peuvent laisser assez songeur. Nous laissons nos lecteurs en juger :
PROGRAMME
Jeudi 10 juillet
20h30 : Ouverture de l’Université d’été franciscaine :
Crise ou changement de monde : la transition fulgurante, avec Pierre Giorgini, Président-Recteur de l’Université Catholique de Lille.Vendredi 11 juillet
9h30 – 12h00 : La crise, de quoi parle-t-on ? Une crise ou des crises ? Une crise conjoncturelle ou un changement de paradigmes ? Des clés pour comprendre.
Avec Loïc Pelletier, Marc Tirel et Anne-Sophie Novel
15h00 – 17h00 : 15 Ateliers pour découvrir, échanger avec des acteurs de terrain : initiatives locales, associatives, en entreprise, dans les domaines social, économique, religieux…
17h00 – 18h00 : Grand témoin Régis Laithier, formateur à l’association “Juralternance”.
20h30 : Chemin d’Assise, l’aventure intérieure. Film et rencontre avec Olivier Lemire.Samedi 12 juillet
9h30 – 12h00 : A situation nouvelle, réponses nouvelles. Des clés pour agir.
Avec Jean-Louis Gallaup, Emmanuel Marchant et Jérôme Vignon.
15h00 – 16h30 : Grand témoin : Frédérique Bedos, auteur de La petite fille à la balançoire.
17h00 – 18h30 : Ateliers
20h30 : Récital de Maxime Piolot. Accompagné de ses quatre musiciens, Maxime Piolot, dans des chansons pleines de profondeur et de poésie, nous emmène à la découverte de François d’Assise.Dimanche 13 juillet
9h00 – 10h30 : Les mutations actuelles, un défi pour l’Eglise : réflexions et initiatives,
par Mgr Albert Rouet, archevêque émérite de Poitiers.
11h00 : Messe à la Collégiale saint Martin, présidée par l’évêque de Tulle
15h00 – 17h00 : Ateliers
17h00 – 18h00 : Grand témoin Mgr Albert RouetLundi 14 juillet
9h00 – 11h00 : Quelles actions demain pour contribuer à de nouveaux modes de vie ?
11h00 – 12h00 : Envoi
vous comprendrez pourquoi je ne vais plus depuis un certain temps aux réunions de la famille franciscaine, bien que je fasse partie du tiers-ordre…. mais être tertiaire ça n’existe plus on ne fait maintenant que des promesses de vie évangélique, et sous prétexte de “reconstruire l’Eglise qui tombe en ruine” selon l’ordre qui avait été donné à St François dans la petite église de St Damien, on critique le pape, les institutions, Rome, etc… Quant à Mgr Rouet, il est très fort pour clamer des théories hautement philosophiques auxquelles personnellement je ne comprends rien. oui la famille franciscaine a besoin d’une contre réforme et de retrouver l’esprit d’obéissance de son fondateur qui n’a jamais rien entrepris sans l’accord du pape
Les Capucins fondés par le Père Eugène de Villeurbanne sont d’authentiques fils de Saint-François,leur Tiers-Ordre compte 400 membres et correspond véritablement au Tiers-Ordre fondé par Saint-François lui-même.
Aborderont-ils la persécution de leurs frères, les Franciscains de l’Immaculée traités avec la miséricorde que l’on sait par le “commissaire” Volpi, capucin de son état? Cela déraille sec dans les communautés à la “page”. On croyait être délivrés des utopies humanitaires et marxistes, les revoilà promues à nouveau par des religieux qui feraient mieux d’étudier le CEC. Mais ils préfèrent les “modes” humaines, aussi stupides que mortelles.
Jean Madiran avait proposé le terme “anévêque” pour caractériser ceux qui ne remplissaient pas ou pas correctement leur charge.
Si j’en avais le temps, j’essayerais de situer l’année de naissance des personnes citées dans ce programme de l’université d’été franciscaine.
Je présume qu’ils sont nés pour la plupart entre 1940 et 1955. Bref, les jeunes… des années ’70!
Albert Rouet invité par les derniers soixantuitards de l’Eglise de France,rien d’étonnant!
A propos ,combien de vocations chez les Franciscains de France ,et quelle moyenne d’âge des religieux?
C’est vraiment la grosse pagaille dans l’église! Une minorité, pour ne pas dire des marginaux, de soixante-huitards qui tournent autour de 70 ans, détiennent le pouvoir dans beaucoup de diocèses, et apparemment à la CEF.
Le cardinal Vingt-Trois, plus respectueux des valeurs et intelligent, n’ose pas parler franchement pour ne fâcher personne et utilise la langue de buis.
Les fidèles, résignés, se taisent et se contentent d’assister aux messes en payant plus ou moins le denier.
Mais attention, il y aussi des prêtres et des moines jeunes qui sont gauchistes comme dans le diocèse d’Evry de Mgr Dubost où règne une franche dictature. Malheur à ceux qui s’opposent à eux, ils sont plus intéressés par la politique que par leur ministère!
Encore un peu de patience, frères et soeurs. Cette génération est en voie de disparition. Elle a vécu de beaucoup d’idéologie(s), s’est entretenue elle-même dans ses illusions, a rabaissé le kérygme au niveau d’un fade discours social. Par son action, conjuguée à celle du Malin, elle aura contribué à la déchristianisation de nos sociétés occidentales, s’imaginant même avoir créé par cette tabula rasa les conditions de résurgence d’une foi retrouvée: on allait enfin voir de vrais chrétiens!
Mais cette génération était stérile et comme les dinosaures elle restera sans descendance. Deo gratias.
j’ajouterai bien quelque chose mais c’est le Carême, je me tairai. Que latisma! (c’est en espagnol et ça veut bien dire ce que cela veut dire: à la fois quelle indigence et quelle honte!
Ce n’est pas une question de génération et d’âge mais de foi ou plutôt de manque de foi.
Je connais des chrétiens nés entre 40 et 55, de vrais témoins du Christ. Martyrs dans leur chair et par l’ostracisme dont ils ont été victime pendant que ceux qui étaient alors au pouvoir (de démolition) les ont réduits au silence. Et cela continue.
Alors, il ne faudrait pas maintenant ostraciser ces chrétiens à cause de leur âge et ainsi continuer le rejet des confesseur de a Foi. Car ils ont des trésors à nous donner, ou nous transmettre mais nous risquons d’être la génération d’orgueilleux dont parle la Bible qui rejette l’instruction de son père et l’enseignement de sa mère.
Auparavant rejetés à cause de leur fidélité, ils risquent de l’être maintenant à cause de leur date de naissance !
Ne généralisons donc pas et sachons reconnaître l’Esprit Saint à l’oeuvre.
Ce programme indique, une crise conjoncturelle, une situation nouvelle, des mutations, rien de catastrophique, il s’agit de” contribuer aux nouveaux modes de vie”, sinon, évidemment il faudrait reprendre, par exemple l’évangile de Saint Matthieu, les sept malédictions aux scribes et aux Pharisiens: ” Malheur à vous, hypocrites..guides aveugles ..sépulcres blanchis” …
Je connais des grands témoins de la foi qui n’ont jamais eu la parole précisément parce qu’en opposition à cette génération marxiste et à qui la génération actuelle ne la donnera certainement pas davantage.
Ce sont des martyrs du silence. Mais quelle perte pour nous !
Invité d’honneur ??? Vous voulez dire invité d’horreur…
Ces franciscains-là n’ont aucun avenir. Mgr Rouet est l’auteur du scandale du refus de donner le baptême à un homme affilié au FN, c’est tellement monstrueux de la part de cet évêque …pauvre de lui…
Pourquoi parler de ces minables destructeurs de la Foi ?
Parlez-nous plutôt des franciscains du Bronx, ou de ceux de Morgon en Saône et Loire ou encore de ceux d’Italie, de Croatie, d’Herzégovine. Quel bonheur de les connaître ! Ceux-ci nous apportent le bonheur de la Foi.