Sur son blogue, Sandro Magister pointe le danger qui guette le prochain synode sur la famille. Il s’agit du même danger que celui qu’avait dénoncé Benoît XVI à propos du Concile Vatican II :
“Il y avait le concile des Pères – le vrai concile – mais il y avait aussi le concile des médias. C’était presque un concile en soi et le monde a perçu le concile à travers eux, à travers les médias.”
Et l’on sait hélas ce que cela a donné. Avec le synode sur la famille, il est en train de se produire la même chose avec le matraquage médiatique en cours visant à cautionner les diverses dénaturations du mariage, en commençant par la reconnaissance des adultères publics que sont les “divorcés-remariés”.
Mais l’article de Sandro Magister pointe un autre problème, qui est celui de la soumission au monde de l’épiscopat français, après avoir combattu. Une fois le combat perdu, l’épiscopat se range derrière la loi :
“C’est un paradigme qui est en train de modifier également la présence de l’Église sur la scène publique, là précisément où la famille est soumise aux défis les plus cruciaux.
On en trouve un symptôme dans un article publié dans le dernier numéro de “La Civiltà Cattolica”, la revue des jésuites de Rome qui a vu se développer, sous le pontificat du pape jésuite, son rôle de porte-parole officieux du sommet de l’Église.
L’auteur de cet article, le père GianPaolo Salvini – ancien directeur de la revue et grand ami de feu le cardinal Carlo Maria Martini – a repêché un document rédigé il y a un an par une commission de la conférence des évêques de France et l’a présenté comme un modèle de présence de l’Église sur la scène publique plus en harmonie avec notre époque.
Certes, ce n’est pas la même vision chrétienne du mariage qui s’impose aujourd’hui dans les différents pays. Mais, d’après “La Civiltà Cattolica”, cela ne doit pas être pour l’Église un point de départ pour une “polémique féroce” ou pour une condamnation :
“Nous ne devons pas avoir peur que nos modes de vie n’entrent en contradiction avec les normes en vogue dans la société actuelle. L’important est que notre témoignage apparaisse non pas comme un jugement porté sur les autres, mais comme une manifestation de cohérence entre notre foi et nos actes. De cette façon, il sera possible de fournir un apport constructif même à la société dans son intégralité”.
Pendant une courte période, les évêques de France, lorsqu’ils avaient pour président André Vingt-Trois, l’archevêque de Paris, s’étaient engagés avec vigueur dans le combat contre la révolution sexuelle voulue par le président François Hollande. Et Benoît XVI leur avait apporté son plein appui dans le discours incisif par lequel il avait, pour la dernière fois, présenté ses vœux à la curie romaine, le 21 décembre 2012.
Mais ensuite, une fois que le mariage homosexuel est devenu légal, les évêques français se sont retirés de la scène publique, en dépit du fait que les rues continuent à être pleines de gens, catholiques, juifs, musulmans, agnostiques, qui sont opposés à cette loi et à d’autres du même genre.
Les évêques de France ont remplacé la mentalité de minorité créative et combative par une mentalité de minorité de pur témoignage, satisfaite des “éléments positifs contenus dans les raisons des autres” et étrangère aux condamnations : “Qui suis-je pour juger ?”.
Voilà pourquoi ils ont reçu les applaudissements des jésuites de Rome, qui les ont choisis comme modèle pour l’Église universelle, avec l’imprimatur des autorités vaticanes et, en définitive, du pape.
Avec le risque, si l’on s’en tient à ce modèle, de voir s’instaurer entre l’Église et les pouvoirs mondains un rapport non pas de dialogue mais de soumission, comme c’est le cas pour les “dhimmis” dans une société musulmane.
Il me semble, cher Monsieur Bernard, que vous adressez indirectement une critique à l’encontre de la “communication” faite par le pape actuel, sans doute pour plaire aux médias. Autant l’écrire d’emblée. Autant avoir un débat franc sur ce point.Car, comme vous le dites très bien, l’heure est grave et cette inconscience épiscopale, en France et ailleurs, voire cette inconscience, à Rome, nous allons la payer très cher, peut-être au prix de notre propre vie.
P. S. : sur le concept de “dimmhitude”, il y aurait beaucoup à dire. Il vaut mieux écrire : “démission”, “soumission”, la situation est assez grave comme cela pour la qualifier avec ces mots plus adéquats, il me semble.
La position suggérée par les Jésuites serait peut-être efficace s’ils avaient en face d’eux des gens également charitables et de bonne foi. Or nous avons malheureusement des franc-maçons sectaires qui ne cherchent pas à comprendre une proposition d’amour du prochain, mais exigent la soumission de l’Eglise. Il faut craindre en effet que l’épiscopat se laisse intimider. Devant la brutalité, la clarté et la fermeté s’imposent.
Qu’en termes élégants ces choses-là sont dites… Il y aurait des termes beaucoup plus brutaux pour qualifier l’attitude de “nos” pasteurs. Et si Rome, la Rome jésuite, est complice, ne reste plus qu’à passer l’activisme évangélisateur.
Sinon, attendons tranquillement l’Apocalypse.
Il est vrai que, depuis que nous avons vu les Evêques du monde entier (pas tous, soyons justes) se trémousser sur la plage de Copacabana, il va falloir envisager sereinement de ne plus rien attendre d’eux.
” Sandro Magister pointe un autre problème, qui est celui de la soumission au monde de l’épiscopat français, après avoir combattu. Une fois le combat perdu, l’épiscopat se range derrière la loi :
« C’est un paradigme qui est en train de modifier également la présence de l’Église sur la scène publique, là précisément où la famille est soumise aux défis les plus cruciaux. ”
Voici un diagnostique qui fait trembler la Ste Eglise Catholique car c’est crucialement vrai …depuis le concile vatican 2… les clercs sont engagés dans une glissade qui est subordonnée au MONDE qui ne s’arrête pas…
Mais Dieu est plus puissant que TOUT… gardons la vertu d’espérance à travers cette crise pourtant prévue par la Divine Providence la plus terrible que l’Eglise aie connue depuis sa fondation…
à part quelques exceptions notoires, les évêques français brillent par leur couardise et leur désinvolture à propos des sujets qui ne risquent pas moins que de déstabiliser toute la société et de la détruire….
n oublions pas que le Pape vient de demander que l on prie dés maintenant pour tous les participants de ce très important Synode Alors on s y met tous !
Il me semble que quand l’Eglise est faible elle a tendance à s’appuyer tout naturellement sur le temporel. Une sorte d’osmose s’opère entre le religieux et le politique. J’habite une petite commune et le maire est de gauche. Etant moi-même un opposant au maire il n’a semblé souhaitable à personne que je m’investisse trop dans la vie paroissiale et c’est ainsi que, bien qu’il manquait de catéchistes, je n’ai jamais été agréé malgré mes demandes répétées.
Ce concubinage est odieux bien sûr mais quoi faire ?
Ouvrir une querelle qui serait désastreuse pour la communauté ?
Revenons au Moyen Âge, âge de chrétienté et allons chercher nous mêmes nos évêques dans les couvents !
Ces nominations d’évêques félons nous insupportent.
Dans bien des quartiers de certaines villes de France, les cathos sont déjà des “dhimmis”
“problème, qui est celui de la soumission au monde de l’épiscopat français,
après avoir combattu.
Une fois le combat perdu, l’épiscopat se range derrière la loi.”
Exact.
La lâcheté de la majorité des évêques de ce pays n’est plus à démontrer.
On pourra compter sur les doigts de deux ou d’une seule main les courageux et fidèles au Sacré Coeur brûlant de Bonté mais JAMAIS faible.
L’Eglise Catholique en France devient une Eglise Réformée,
et soumise à la loi du monde :
la loi très orgueilleuse des “droits” de l’homme reniant les Droits de Dieu,
la loi des FM en France soumis aux FM des USA et d’Angleterre.
J’entendais dans une radio Catholique un pasteur réformé
qui disait leur argument bien connu :
le monde évolue sans cesse, donc l’Eglise doit évoluer avec le monde.
Bien sûr qu’il y a eu des exagérations et des rigidités mentales, qui ont fait des dégâts
et fait fuir des croyants,
car des prêtres très rigides ne tenaient pas compte de la psychologie humaine et culpabilisaient les humains,
au lieu d’encourager et d’accompagner avec confiance les fidèles, avec bienveillance et compréhension.
Tenir compte des souffrances de l’enfance qui nous poursuivent toute notre vie si pas guéries et transformées.
Mais adapter l’Eglise au monde c’est INVERSER les valeurs,
et renier l’Enseignement Parfait du Christ et Sa Doctrine.
La Parole de Jesus Christ est la Parole du Père Eternel, Son Père et Notre Père, pour que nous soyons heureux.
Qui peut prétendre savoir mieux que le Père Eternel ce qui est Bon pour l’Etre humain créé par Dieu ?
Personne.
La preuve qu’il ne veut que notre bonheur, la voici :
Si, dès cette seconde, tous les gens du monde, sans aucune exception, faisaient librement la Volonté du Père,
par l’application dans leur vie quotidienne des dix commandements,
et alignaient leur libre volonté sur la Volonté du Père, rappelée et expliquée par le Christ,
alors plus aucune personne ne souffrirait dans ce monde,
l’abondance de biens et de sécurité régneraient partout,
tout le monde aurait du travail et les enfants apprendraient en étant respectés,
puisque Dieu exprimerait pleinement Sa Lumière et Sa joie en chacune et chacun,
Règnerait dans la volonté de chacune et chacun.
Alors Dieu pourrait venir régner ici dans ce monde, sur cette Terre, dès cette seconde,
car le Monde serait ENFIN prêt à le recevoir et à l’accueillir,
pour faire sur terre la Vie comme la Vie dans le Ciel :
le Bonheur Parfait de TOUS les êtres humains vivant AVEC Dieu dans le Bonheur Parfait
en Abondance de tout et en Sécurité absolue.
Utopie ?
Non.
Tôt ou tard Dieu le fera, car cela est Sa Volonté de faire la Belle Vie sur Terre pour toutes et tous.
Selon l’Obéissance au Père de Jesus le Béni, nouveau Adam,
mais non héritier de la Faute des premiers parents, montrant la Joie de vivre sur Terre avec le Père
par la Joie de Sa Résurrection,
et selon l’Obéissance au Père par Sa Fille Marie-Myriam, nouvelle Eva, mais non héritière de la Faute des premiers parents, obéissante au Père par Amour filial.
Dieu Amour Absolu est mort à,Lui-Même, pour racheter nos fautes, dues au mauvais usage de notre libre volonté.
Et nous continuons à blesser Notre Créateur, chaque fois que nous utilisons notre libre volonté
pour désobéir à la Volonté du Père.
Je rêve du Jour béni et Très Joyeux, où le Fils remettra les clefs de la Terre au Père Eternel, devant les Peuples des Royaumes, et où toutes et tous, nous rendrons Notre libre Volonté au Père,
en lui disant :
“Nous n’en avons pas besoin. A quoi sert la Libre volonté si c’est pour souffrir et souffrir encore à chaque génération,
loin de Ton Affection et de Ta tendresse Paternelle et Bienveillante.
Nous te rendons notre libre volonté, pour que tu mettes à la place dans notre âme à toutes et à tous Ta Volonté à Toi,
faite de Lumière Blanche et Or, de Joie d’être vraiment aimés et de paix,
pour que notre Joie de Vivre et Notre bonheur de Vivre soit parfait,
et sans nulle trace de trahison de Ta Tendresse,
trahison et ingratitude disparues à tout jamais”.
Toute souffrance vient du fait d’utiliser notre libre volonté pour désobéir à l’Amour Absolu,
qui ne veut que notre bonheur dans tous les domaines de notre vie.
C’est une grave illusion qui conduit à beaucoup de souffrances pour beaucoup,
de renier l’existence, et la Volonté de Dieu Tout Amour Paternel.
L’Eglise Catholique, la vraie, repose sur deux Coeurs unis et pleins de force (deux piliers) :
la Sacré Coeur de Jesus, le Oint du Père, et le Coeur Sacré de Sa Maman, la sans tache,
non héritière de la Faute de Eva, choisie pour l’Incarnation Eternelle de Dieu.
Maman qu’il accepte de partager avec nous, devenant la Maman des Etres humains.
Avec Dieu tout est simple : la solution à tous les problèmes est dans le Coeur et la Bienveillance.
C’est pour nous aider qu’Il a mis Sa Présence dans le coeur de l’âme de chacun.
Mais nombre d’évêques et de prêtres, se croyant sauvés et élus une fois pour toutes, à cause de leur sacerdoce,
(encore une fois fausse croyance de la réforme de se croire élus et sauvés par le Baptême),
ont oublié que notre libre volonté sert à choisir le Bien chaque jour,
à être responsables de nos choix, de nos paroles et de nos actes devant le Père de tous.
Cautionner des lois impies et scélérates par lâcheté et par silence radio,
n’est pas faire un bon usage de notre libre volonté.
La Volonté du Père n’a pas à s’adapter à Sa Création,
c’est à nous ses créatures, de nous adapter à la Volonté du Père,
Créateur de tout ce qui est Bon.
Le Seigneur Jesus, le Christ du Père n’a jamais cessé de le dire et le redire.
Qui peut prétendre aujourd’hui, en 2014, que les dix commandements seraient obsolètes ?
Dix instructions d’Education, de Bonne Conduite, et le onzième qui résume les dix premiers,
pour que nous soyons pleinement Heureux et vivions dans le Bonheur
AVEC Notre Père Un et Trine d’Amour Absolu.
Alors, si le monde devient fou et marche sur la tête,
l’Eglise créée par Dieu devrait donc devenir folle et marcher sur la tête ?
Eh bien NON !
La Parole est Parfaite et Eternelle, parce que le Fils est Parfait et l’Esprit Saint est Parfait et le Père est Parfait.
La Parole n’a pas été dite pour s’adapter au monde,
selon les époques et les débauches à la mode du jour,
mais La Parole a été dite par le Fils Courageux
pour que le monde s’adapte à vivre AVEC DIEU, et non sans Dieu !
Il a dit “Le monde passera mais Mes Paroles ne passeront pas”.
Pensez à cela, messieurs les évêques du monde qui trahissez à la fois le Seigneur et Ses fidèles.
Dieu est amour: donc Dieu pardonne toujours, donc il pardonnera au pêcheur ses fautes…lequel n’a plus besoin de se gêner il avait sans doute de bonnes excuses à son comportement: c’est ainsi que peu à peu l’Eglise s’est adaptée au monde
merci à Jean Lefranc pour son long commentaire auquel j’adhère totalement. tous nos problèmes se résoudraient, (se résoudront), si, (quand), la Volonté de Dieu est (sera) faite… confions nous par Marie la Mère de Dieu et notre Mère au divin Coeur de Jésus…. et convertissons nous : prière pénitence comme le recommandait la douce Vierge Mère à Bernadette de Lourdes