LifeSiteNews, la Thomas More Society et Human Life International on lancé et mis en ligne hier une nouvelle pétition adressée au P. John Jenkins, président de l’université Notre Dame, destinée à le
faire “plier” afin qu’il abandonne ses poursuites contre les 88 militants pro-vie arrêtés en mai dernier sur le campus de Notre Dame et traînés en justice pour avoir manifesté pour
la vie lors de la scandaleuse visite d’Obama. Le P. Jenkins doit cesser de tenir un double langage, comme l’explique fort bien le P. Thomas Euteneuer, président de Human
Life International et ancien de Notre Dame : « Lors de la controverse sur le scandale Obama, le P. Jenkins n’a cessé de nous dire que lui-même et Notre Dame
étaient 100 % pro vie. Pourtant il refuse toujours de tendre le moindre rameau d’olivier à ces 88 pro vie. Demander que les charges soient abandonnées ne coûtera absolument rien au P.
Jenkins, mais cela pourrait éviter aux ND88 un long procès, voire même la prison. Tant que persiste cette situation, avec l’aide de Notre Dame, comment le P. Jenkins
peut-il s’attendre qu’on le prenne au sérieux ? » Voici le texte traduit de la pétition, que je vous invite à signer, après l’avoir lue
:
« Père Jenkins,
aujourd’hui, 88 militants pro vie (connus comme les ND88) doivent répondre d’une inculpation pour “violation de domicile” à Notre Dame en mai 2009.
C’est une source de scandale extrême qu’une telle situation perdure avec la coopération active de Notre Dame.
Les ND88 ont été interpellés pour avoir pacifiquement protesté contre la décision de l’université d’honorer le Président le plus pro-avortement de toute notre Histoire, lors de la
cérémonie de remise des diplômes de fin d’année [universitaire 2009]. Dans de nombreux cas, leur “protestation” a consisté à marcher sur le campus, à prier le Rosaire et à arborer des pancartes
pro-vie. Pour ce “crime” ils ont été la cible désignée de la police de sécurité de Notre Dame, ont été menottés et traînés [hors du campus] pour être placés en prison comme de vulgaires
criminels.
Aujourd’hui, ces 88 pacifiques héros pro-vie, beaucoup d’entre eux étant âgés, risquent jusqu’à un an de prison et une amende de 5 000 $, nonobstant les nombreuses épreuves et incertitudes liées
à tout procès.
Et pourtant, il existe une solution simple et totalement indolore à cette situation exorbitante ; C’est que vous, P. Jenkins, au nom de Notre Dame, demandiez publiquement que les
charges contre les ND88 soit abandonnées.
Une telle demande serait non seulement reçue avec attention par les autorités judiciaires, lais elle participerait à un processus qui sera long pour restaurer l’image ternie de Notre Dame
aux yeux du monde pro-vie et catholique.
En vérité, il est extrêmement choquant et troublant que, malgré de nombreuses demandes allant dans ce sens, Notre Dame n’y ait toujours pas donné suite.
L’Université de Notre Dame n’a aucun intérêt à coopérer à ces poursuites contre des personnes pro-vie dont le seul crime est d’avoir prié sur le campus d’une université catholique, et de
s’être levés pour ceux qui ne peuvent le faire eux-mêmes.
En conséquence, nous implorons respectueusement l’Université Notre Dame de demander immédiatement et publiquement que les charges contre les ND88 soit abandonnés.
Salutations distinguées. »
Signez de toute urgence la pétition ici !
Merci.