Et même un cardinal de la Sainte Eglise puisque le cardinal Philippe Barbarin a annoncé aujourd’hui sa venue à la Marche pour la vie. C’est la première fois qu’un cardinal se déplace et il faut souligner cette première. Certes, le cardinal s’était déjà déplacé, à Lyon, dans son archidiocèse, pour accompagner les militants de SOS Tout-Petits. Il vient désormais à Paris pour dénoncer le crime de l’avortement, et c’est un encouragement pour tous les militants de la vie. D’autant plus que la présence d’un cardinal permet de fissurer le tabou de l’avortement en obligeant les médias à venir l’interroger sur sa présence. Or la marche pour la vie a notamment pour objectif de briser ce silence médiatique, car c’est en en parlant que nous pourrons faire valoir les arguments de la vie et, à terme, revenir sur ces lois criminelles.
Autre évêque à s’exprimer, Mgr Olivier de Germay, du diocèse d’Ajaccio. On ne sait pas s’il fera le déplacement, mais le communiqué qu’il a publié sur le site de son diocèse est particulièrement juste. Disons même qu’il ne fait pas dans la langue de buis. Je vous laisse découvrir :
“La vie humaine est notre patrimoine mondial le plus précieux. C’est pourquoi nous voulons la protéger, la défendre, la préserver, qu’il s’agisse de la vie d’un travailleur immigré sans papier, de celle d’un SDF mis au rebut de la société ou de celle d’une personne en fin de vie. Et lorsqu’il s’agit d’un petit enfant dans le sein de sa mère, pourrait-il en être autrement ?
Comment pourrions-nous décider, froidement, de supprimer ce petit être sous prétexte qu’il serait déclaré indésirable ? Quoiqu’en disent les lois des hommes, l’avortement est un drame, un échec, un traumatisme. Il y a en a plus de 220 000 chaque année en France. Pourquoi faudrait-il continuer à se voiler la face ? La réalité des souffrances des femmes ayant subi un avortement et le malaise des personnels de santé chargés de ces actes émergent peu à peu du silence. Va-t-on leur imposer de se taire pour tranquilliser et anesthésier notre conscience collective ?
Un projet de loi, qui devrait être discuté à l’Assemblée nationale à partir du 20 janvier, prévoit de ne plus faire référence à la situation de détresse des femmes désirant avoir recours à l’IVG. On ne sera plus obligé de justifier son choix, l’avortement ne sera plus un « mal toléré », il sera un droit, le droit de tuer sous n’importe quel prétexte. Dans ce même projet de loi, il est prévu de condamner jusqu’à des peines d’emprisonnement ceux qui voudraient proposer aux femmes enceintes d’autres solutions et qui ne les informeraient pas de la possibilité d’avoir recours à l’IVG. Devons-nous abdiquer devant une telle dictature de la pensée et une telle atteinte à la liberté de conscience et d’expression ?
Allez à Paris le 19 janvier
Les promoteurs de ces lois injustes ne sont pas nos ennemis. Ils sont les victimes d’idéologies aux effets dévastateurs. Ce n’est pas contre eux que nous voulons nous battre. C’est au contraire pour eux et pour les générations futures que nous voulons aider notre société à sortir de cet aveuglement et de cette spirale mortifère. Que le Seigneur nous aide à témoigner, sans haine et libres de toute récupération politique, de la beauté et de la valeur de toute vie humaine.
Dans cet esprit, j’invite tous ceux qui le peuvent à participer à la grande Marche pour le respect de la vie qui aura lieu à Paris le 19 janvier prochain.”
Et maintenant, si la CEF veut exister, il faut que chaque évêque fasse un enquête afin de savoir si son diocèses est significativement doté d’un organisme de soutien aux mères en proie à la tentation de l’avortement. C’est comme une lèpre sociale. Au temps du début de l’Eglise, la charité s’exerçait vers les pauvres et les lépreux. Voici une forme de pauvreté à redresser et en plus cela sera un signal fort envoyé aux francs-maçons et libertins.
Que chaque évêque suscite, en cas d’insuffisance, un tel service de charité et en fasse la publicité sur son site internet. En venant sur leur site les personnes auront peut-être le réflexe d’y regarder et de venir se mettre sous la protection de celui qui est la vie, la vérité, le chemin “comme une mère poule rassemble ses poussins”.
Allez Messeigneurs, “élevons notre coeur”, vous avez le pouvoir en main et les bonnes volontés prêtes à faire de bonnes choses. “Si vous aviez de la foi gros comme une graine de moutarde, vous diriez à cette montagne “va là-bas” et …” vous connaissez la suite. Ne soyez pas ce figuier qui fut desséché …
Le soutien et/ou la présence de TOUS les évêques, de Mgr Fellay à Mgr Gaillot, à cette manifestation devrait être un témoignage de l’unité de l’église sur les fondamentaux, témoignage de la charité “politique” au delà des formes perverses des jeux politiciens, témoignage d’une vraie “laïcité” respectueuse de la relative autonomie du “politique”, mais intransigeante sur les principes essentiels. Le chemin est encore long pour y parvenir en particulier chez les chrétiens prétendument “sociaux”, de gauche ou critiques, englués dans leurs vieux combats et idéologies . Le droit d’asile est aussi vrai pour…l’embryon humain ! Un grand merci au Cardinal Barbarin pour son coura
ge et la cohérence de son engagement. La fraternité “Diaconia” etc…. a aussi ici toute sa place. Ces actions doivent s’inscrire dans la nécessaire évangélisation qui n’est ni une reconquête, ni une conquête de marché, mais le témoignage de la visibilité d’une église qui invite tout homme à la conversion, conversion à un Dieu, qui est pour chacun la vérité de lui-même.
Et personne ne se pose la question à propos des initiateurs des lois sur la pilule et sur l’avortement libre?Réfléchissons un peu,pour savoir à qui profite le crime contre la France chrétienne ! !Quel a été aussi l’initiateur de l’abolition de la peine de mort pour les assassins mais pas pour les victimes?Tout celà pour détruire notre pauvre pays à la dérive.Mais …chut ! !la licra veille Dr Gilbert Lopez
En leur temps les promoteurs du planning familial ont progressivement ouvert des centres d’information et de suivi pro-avortement. Comme le fit en son temps Saint Vincent de Paule en ouvrant des “guichets” pour recueillir les enfants qu’on voulait abandonner, il appartient aux diocèses de mettre en oeuvre des centres d’information et de suivi pour la préservation et l’accueil des enfants à naître que les mères ne veulent ou ne peuvent pas garder. Très difficile mais en cohérence avec une marche pour le respect de la vie.
Avant la grande marche prions comme dans saint Marc 1,29-39. En parlant de Jésus, « Il sortit et alla dans un endroit désert, et là il priait… Quand ils l’ont trouvé, ils lui disent : « Tout le monde te cherche. » Mais Jésus leur répond : « Partons ailleurs, dans les villages voisins, afin que là aussi je proclame la Bonne Nouvelle ; car c’est pour cela que je suis sorti ».
Merci aux représentants de l’Église, que l’Esprit Saint vous accompagne tous pour éveiller l’ignominie grandissante qui domine nos sociétés !
C’est d’autant plus important, le soutien des évêques, que le Partido Popular espagnol est déjà en train de se déculotter devant le lobby gay et annonce une loi de “consensus”:
http://www.eldiario.es/politica/Rajoy-mejorara-Congreso-buscar-consenso_0_215928816.html
PS: (post scriptum et pas parti socialiste): consensus= continuation de l’avortement.
humblement je pense que tous les évêques devraient être dans cette manif, ils montreraient vraiment de quel côté ils sont!
Bonsoir,
@ Daniel,
Vous avez tout compris. Seulement la hiérarchie ne semble pas prête à faire le premier pas, qui consiste, comme vous le dîtes justement, à mettre en place, dans chaque diocèse, une structure pour accueillir les femmes enceintes en difficultés.
Cela fait maintenant trois ans que j’essaie de convaincre l’épiscopat et je suis toujours au point mort.
S’il n’y avait ma foi, qu’un jour DIEU interviendra, se serait à mourir de honte pour des gens qui ont charge de conduire le peuple des chrétiens vers la source de Vie!
Il,nous reste la prière à Notre Seigneur JESUS-CHRIST!
Jusqu’à ce qu’Il revienne!
Merci!
JFL