Mgr Guy de Kerimel, évêque de Grenoble-Vienne et responsable du groupe de travail sur « le phénomène social de l’avortement » au sein de la Conférence des évêques de France, fait partie du comité de soutien de la Marche pour la vie qui se tiendra à Paris le 19 janvier (14h30 à Denfert-Rochereau). Il répond à l’hebdomadaire Famille chrétienne :
“Pour quelles raisons avez-vous rejoint cette année le comité de soutien de la Marche pour la vie ?
Cette manifestation est nécessaire. La Marche pour la vie est une cause juste. Il faut bien sûr tout faire pour, qu’en France, il n’y ait plus un seul avortement.
Un projet de loi, visant à faire disparaître du code de la santé publique la notion de détresse liée à cet acte, va bientôt être examiné à l’Assemblée nationale. Y a-t-il urgence à se mobiliser ?
Ce projet est la preuve d’une idéologie de plus en plus déconnectée de la réalité : supprimer la notion de détresse revient à nier la réalité de ce que vivent bon nombre de femmes qui avortent. La question de l’avortement touche au fondement de la société, à la personne humaine, au sens de la vie. Interrogeons-nous : comment cela se fait-il qu’un enfant à naître devienne un gêneur ? Les pouvoirs publics doivent prendre conscience qu’on ne peut favoriser les libertés individuelles en s’appuyant sur une vision étriquée de la personne.
Comment l’Église peut-elle agir ?
Nous devons trouver l’attitude juste, évangélique, afin d’aider les femmes en situation de détresse sans les faire culpabiliser, et les hommes, afin qu’ils assument leurs responsabilités. Il nous faut aussi travailler à l’éducation des jeunes. Dans les diocèses, des initiatives existent, mais pas suffisamment. L’avortement est un acte de désespérance. Nous, Église catholique, devons être témoin de l’espérance, et proclamer l’évangile de la vie, cette bonne nouvelle qu’est la beauté de l’amour humain, de la sexualité, de la famille !”
Merci Monseigneur! Nous vous sommes reconnaissants de soutenir La Marche pour la Vie !
il s’agit d’une initiative généreuse de la part d’un évêque de très grand cœur.
Mgr de Kérimel ainsi que Mrg Aillet de Bayonne et Mrg Rey de Toulon , fait effectivement parti des évêques, arrivant encore un peu à sauver l’image de l’épiscopat français, ou comme on l’a dit, bien d’autres sont davantage des personnages sans envergure, pleutres , dont l’influence pastorale positive est nulle , comme les dénommés Dubos ou encore Dagens !
Cela dit, refuser de déculpabiliser l’avortement peut être une attitude de charité excessive. En effet nous pouvons conserver notre compassion envers des femmes extrêmement souffrantes sur le plan moral et physique , mais combien de crimes à enfant furent commis, au contraire par légèreté, et indifférence coupable !
Que l’on considère l’affaire sous un angle ou sous un autre, le crime à enfant demeure une catastrophe humaine insupportable,. Il s’agit malgré tout d’une faute spirituelle et morale très grave, engageant le destin éternel des coupables !
Mrg de Kerimel en sa qualité de confesseur de la loi et de la doctrine catholique fondamentale, devrait accomplir son vrai devoir d’éducateur théologique, en rappelant constamment la gravité de la condition humaine, confrontée inéluctablement au jugement redoutable du Seigneur , pour l’ensemble de nos fautes commises en cette lamentable vie !
Nous avons parfois encore en France des prélats de valeur , mais pratiquement aucun d’entre eux, n’est capable de faire preuve de fermeté théologique en matière de spiritualité, incapable d’abandonner un discours parfois exagérément compassionnel, pour réaffirme l’immense gravité du péché et de ses épouvantables conséquences
Le péché contre Dieu, contre les autres et.contre nous -mêmes est quelque chose de triste et de laid.
Et comment y échapper ? Pour l’homme c’´est impossible. Mais nous avons la prière ” Priez pour ne pas entrer dans la Tentation” avait dit Jésus à ses disciples qui dormaient pour ne pas supporter son agonie .
Et nous avons l’infinie miséricorde de Dieu qui nous pardonne le péché que nous avouons et regrettons.
Apres un avortement il y a quelque chose de tres profound que est mort chez ces femmes qui ont detruit la vie en elle.Pour les atteidre il faut quelles se sentent coupables et cherchent l’aide don’t ells ont besion. Il faut que l’Eglise soit tres ferme et directe c’est cela la vrai CHARITE comme le dit ST Jean quand il parle du peche mortel.
La Tour du Pin, 14 Janvier 2014
Excellence Mgr. Guy de Kérimel,
C’est avec beaucoup de Joie , que j’ai lu vos propos sur le plan théologique contre l’IVG, la complexité dans laquelle la personne se retrouve après l’acte de l’avortement, de ce fait elle s’est détruite elle-même. On commençait à être inquiet et à désespérer, que dans l’église Catholique, il n’y avait plus personne pour essayer d’apporter un peu plus d’espérance.
Lorsque l’on entend les propos de la pastorale négative et nulle des dénomés Dubois et Dagens, il y a de quoi frémir, Satan n’est pas loin… Ces personnages se vautrent dans la cupidité de l’homme.
Mais que de lire vos propos Excellence, ils se ressemblent avec ceux de Mgr. Aillet de Bayonne et de Mgr. Rey de Toulon. vos mots redorent le blason de l’église Catholique, et nous relancent dans l’espérance.
Vous faites bien d’apporter toutes ces précisions, car nous devront rendre compte de nos talents au Seigneur, le jour voulu seulement par Lui.
Abbé Guy Courtemanche, ex-prêtre missionnaire en Haïti.