Voici le message de Noël de Mgr de Kérimel, évêque de Grenoble :
“La fête de Noël est l’occasion pour moi de plaider, une fois de plus, la cause des plus faibles, des plus défavorisés dans nos sociétés humaines. La dureté des temps et l’endurcissement des cœurs pourraient nous faire considérer les personnes les plus fragiles comme des déchets, selon une expression du pape François illustrée hélas, ces jours derniers encore, par la découverte d’un cadavre de nouveau-né dans une usine de tri des déchets. Comment contempler le Nouveau-Né de la Crèche sans penser à ce petit corps sans vie jeté à la poubelle ?
En plaidant la cause des plus petits, des personnes âgées, des migrants, des sans-domiciles fixes, des personnes porteuses de handicap, je ne fais que défendre la cause de la personne humaine, de toute personne humaine, et je suis convaincu de servir le bien dans nos sociétés.
En effet l’avenir de toute société humaine passe par l’accueil des plus pauvres. Ceux qui se laissent déranger par les plus faibles, entrent en relation avec eux et prennent le risque de vraies rencontres, évitent ainsi de se laisser enfermer dans des comportements utilitaristes ou consuméristes qui tuent la relation. Les plus fragiles nous éduquent à la véritable relation interpersonnelle désintéressée ; ils nous éduquent à la fraternité. Ils nous découvrent nos propres fragilités, et nous ouvrent ainsi à la réalité de ce que nous sommes ; ils nous rendent donc plus humains, en nous apprenant à nous réconcilier avec nos limites et nos blessures. Les petits nous témoignent des richesses de cœur insoupçonnées, et éveillent ou réveillent en nos cœurs des rêves secrets, des attentes profondes d’un monde meilleur, d’un monde plus humain. Alors que la société est fortement tentée de sombrer dans un monde sans espérance, dominé par l’argent, la technique et le pouvoir, les plus fragiles sont les gardiens de l’humanité, de ce qui est le propre de l’humain.
N’ayons pas peur de faire de la place aux plus défavorisés et aux petits ; n’ayons pas peur de les rencontrer et de partager avec eux ; ils nous libéreront de notre tristesse et feront entrer dans la joie.
Je veux rendre hommage à tous ceux qui s’engagent au service des plus faibles parmi nous, et qui travaillent à humaniser la société en vivant la fraternité avec les plus pauvres. En eux, comme dans les cœurs humains qu’ils réchauffent, la lumière de Noël brille. Grâce à eux l’Espérance est vivante, nous pouvons regarder vers l’avenir et nous offrir mutuellement les vœux d’un lendemain meilleur.
Joyeux Noël à chacun, joyeuse espérance à notre société !”
“Ce que vous avez fait au plus petit d’entre les miens, c’est à moi que vous l’avez fait.”
Merci, Monseigneur, et heureux Noël !
Saint et joyaux NOËL à vous, Monseigneur ainsi comme vous le dites à tous les pauvres, les abandonnes, les personnes fragilisées, les personnes âgées, ….. Mais pourquoi faire la promotion de l’homosexualité au fond de vos églises. Ce serait mieux de mettre un message pour les familles, bien que nous respections infiniment la personne homosexuelle.
Dans ce message de NOEL , il n’y a pas beaucoup de place à l’Enfant-Jésus , Prince de la Paix !!!! même si Monseigneur parle de l’accueil des plus pauvres pour construire un monde meilleur ! Nos Evêques pourraient ils parler plus du Bon Dieu dans nos relations avec les autres : par exemple en insistant sur l’ acte de Charité ? Ainsi , cela se ferait tout naturellement, par grâce Surnaturelle de venir en aide à ceux qui souffrent, à ceux qui ont besoin d’Espérance , de compréhension , de soutien