Le Salon Beige a publié la liste des évêques soutenant la prochaine Marche contre l’avortement et pour la vie, qui se tiendra à Paris le dimanche 19 janvier 2014 (départ à 14h30 de Denfert-Rochereau). En y retranchant les évêques émérites, on trouve tout de même 20 évêques, soit environs un cinquième de la Conférence épiscopale. C’est donc à la fois beaucoup, et à la fois très peu, sur un sujet comme l’avortement, alors même que le pape François a consacré deux paragraphes à ce grave sujet dans son exhortation apostolique (aux numéros 213 et 214). Par ailleurs, l’actualité montre que ce sujet est toujours… d’actualité ! D’abord parce qu’il y a toujours 220 000 avortements en France et que rien n’est fait pour abaisser ce chiffre. Ensuite, parce que le gouvernement français veut aller encore plus loin, en supprimant la notion de détresse de la femme enceinte, consacrant l’avortement comme un droit plein et entier, alors qu’il est jusqu’à présent, malgré les apparences, une dérogation au droit à la vie. Aussi, parce que le gouvernement français veut aggraver le délit d’entrave à l’avortement en voulant restreindre la liberté d’expression. Enfin, parce que nos voisins espagnols ont aujourd’hui le courage de proposer une loi restreignant considérablement l’avortement, ce qui montre que, pour lutter contre ce fléau, il ne s’agit pas seulement d’aider les mères en détresse, ce qui est une oeuvre nécessaire, mais qu’il faut aussi réformer la loi, car cette loi contribue à forger ou à déformer les consciences.
Voilà autant de raisons qui devraient pousser nos évêques, tous nos évêques, à soutenir cette Marche pour la vie, et à y venir à la tête de leurs fidèles, car, dernière raison – mais la plus importante -, le meurtre de l’enfant à naître est un crime qui crie vengeance au ciel.
Voici la liste. Vous noterez en particulier la présence de Mgr de Kérimel, actuellement chargé pour la CEF des questions liées à l’avortement. Son soutien est donc un signe de l’importance de cette marche nationale :
- Mgr Aillet, Diocèse de Bayonne, Lescar et Oloron
- Mgr Aubry, Diocèse de Saint Denis de la Réunion
- Cardinal Barbarin, Diocèse de Lyon
- Mgr Batut, auxiliaire de Lyon
- Mgr Benoit Gonin, Diocèse de Beauvais, Noyon et Senlis
- Mgr Castet, Diocèse de Luçon
- Mgr Cattenoz, Diocèse d’Avignon
- Mgr Centène, Diocèse de Vannes
- Mgr Delmas, Diocèse d’Angers
- Mgr Dognin, auxiliaire du diocèse de Bordeaux et Bazas
- Mgr Jacolin, Diocèse de Mende
- Mgr de Kerimel, Diocède de Grenoble, responsable au sein de la CEF du Groupe de travail sur le phénomène social de l’avortement
- Mgr Kratz, auxiliaire du diocèse de Strasbourg
- Mgr Lebrun, Diocèse de Saint Etienne
- Mgr Le Saux, Diocèse du Mans
- Mgr Le Vert, Diocèse de Quimper et Léon
- Mgr Nourrichard, Diocèse d’Evreux
- Mgr Ravel, Diocèse aux Armées
- Mgr Rey, Diocèse de Fréjus-Toulon
- Mgr Riocreux, Diocèse de Basse Terre
Si votre évêque n’est pas dans cette liste, n’hésitez pas à le solliciter.
Le gouvernement Hollande veut faire ce que Zapatero du PSOE a fait le 3 mars 2010, légaliser l’avortement (ce sont les recommandations de l’OMS), alors qu”actuellement il n’est que dépénalisé.
Rajoy du PP ne fait que revenir à la loi de 1985 qui a vu les avortements en Espagne passer de 9 en 1984 à 118 400 en 2011.
Donc ce n’est pas une restriction de l’avortement comme vous semblez le croire, mais une manoeuvre pour calmer l’électorat qui a donné au PP la majorité absolue il y a deux ans. Rajoy pouvait imiter Hollande, mais dans le bon sens, en interdisant l’avortement en Espagne, comme il l’est à Malte ou au Maroc. Il a préféré revenir à une loi qui est presque la même que la française. Le nombre d’avortements en Espagne NE CHUTERA PAS
la présence du responsable au sein de la CEF pour les questions liées à l’avortement est vraiment digne d’être soulignée… il est dommage que les autres (sauf les 20 ci-dessus nommés) évêques de France, considèrent sans doute que la présence de ce personnage soit suffisante… il est pourtant évident que si les évêques au moment du vote de la loi avaient manifesté leur réprobation, la loi de l IVG n’aurait pas pu aboutir. quand donc aurons nous des évêques qui soient unanimement fermes et courageux… c’est de ceux-là dont nous avons besoin et non de ceux qui préfèrent discuter indéfiniment de sujets secondaires plutôt que d’aborder à Lourdes les vrais sujets, ceux-là même qui sont contraires à la morale et à la foi chrétienne
Coeur Sacré de Jésus soutiens nos 20 évêques qui montent sur le “pont” pour sauver la vie !!! Don de ton Père Céleste qui est notre Père Céleste, de ton Dieu Céleste qui est notre Dieu Céleste. Pour la gouvernance de la France qui fait tout pour aggraver la situation de l’avortement, en toute humilité je te demande de les convertir, malheureusement si le Mal est très profond et qu’ils refusent volontairement ta Miséricorde, alors que la vraie Justice de Dieu, sa Sainte Volonté, sa Sainte Vérité triomphe. Merci. Amen. +++
En effet, je constate que le ‘mien’d’eveque, mrg jp James, n’ est pas dans la liste. ..
Le mien non plus
pas plus que le mien évêque de la rochelle et saintes….
Prions pour le droit à la vie pour tous et pour le courage de nos évêques à dénoncer la culture de la mort par le monde occidental !
Et bien sûr non plus l’archevêque de Bourges, Mgr Armand Maillard, lui qui a accepté le rite “extraordinaire” romain contraint et forcé dans son diocèse.
si vôtreévêque n’est pas sur cette liste et ne s’y joint pas à bref délai,coupez-lui les vivres!
Mgr Bouilleret, nouvel archevêque; hélas! de Besançon , absent, comme son illustre prédécesseur A. Lacrampe était toujours absent en ces mêmes occasions.
Mon évêque Mgr Patenôtre (Sens-Auxerre) n’y est pas,
ni Mgr R. Minnerath, de Dijon où j’ai passé ma jeunesse .
Il me semble que vous rêvez d’un temps qui n’est plus.. “il est pourtant évident que si les évêques au moment du vote de la loi avaient manifesté leur réprobation, la loi de l IVG n’aurait pas pu aboutir”. Déjà au moment du vote de la loi, et plus encore maintenant, l’ensemble des évêques pourraient bien se faire tuer que cela ne changerait pas la loi, les lois de notre pays. La voix de l’Eglise aujourd’hui est une voix qui n’est pas entendue (qu’elle vienne des évêques ou de qui que ce soit) au sens où elle n’a pas de poids, elle n’a pas d’efficacité sur les décisions que prend le Parlement. C’est là où est chacun de nous qu’il faut donner notre réflexion sur l’avortement, le mariage, l’euthanasie ; exposer ce que nous croyons. Si déjà, dans nos propres familles, nous faisions en sorte que, par exemple, les personnes agées dépendantes ou les personnes handicapées ne soient pas regardées comme un poids… qu’elles soient au contraire entourées d’affection, d’aide… peut être que la société parlerait moins d’euthanasie…