Un lecteur m’envoie ce témoignage que je vous livre tel quel, sans rien modifier :
“Le 7 décembre au soir, une paroisse d’Orléans Centre Ville organisait une veillée mariale. Magnifique me dis-je ! Je saute sur l’occasion, et par de même dans ma voiture, et je franchis la forêt, la Loire pour me rendre à Orléans centre ville en soirée. Au programme m’avait-on dit, procession et adoration. Génial ! Un programme de rêve pour la Sainte Vierge. Je trouve une place pour me garer, pas commode, la procession est en concurrence avec le marché de Noël et le Téléthon, mais je suis motivée. La procession est plutôt belle, on chante des Ave. La sonorisation est mauvaise, mais c’est juste la 2ème fois qu’à Orléans a lieu une procession pour le 8 décembre, alors… je suis indulgente. Et je chante !
Après une petite demi-heure de marche avec lumignons dans la ville, nous gagnons l’église de la paroisse organisatrice et là : choc ! Des lumières psychédéliques envahissent le chœur, c’est mauve, bleu, rose… blanc… je me croirais en boite de nuit dans une salle polyvalente. Les gens se claquent la bise, se tape sur l’épaule on est content de se retrouver, mais on a juste oublié qu’on était dans une église. Des djeuns courent dans l’église, oreillette vissée à l’oreille pour coordonner tout ce monde et des chants sirupeux m’arrivent aux oreilles. Et puis, naïve je cherche le Saint Sacrement… nada ! On va commencer par de la louange. Bon… déception. Alors j’essaie de suivre le rythme des chants. Une bonne chorale ceci dit, et fait avec beaucoup de cœur. Un orchestre sympa mais tout cela trouverait plutôt sa place dans une soirée entre potes… ah mais oui, on EST entre potes avec Jésus. Ok ! D’un seul coup sur l’autel coloré de mauve-bleuté je vois de la fumée. Fumigène me dis-je ? Ah non encens ! Space ! lecture de la parole de Dieu psalmodiée avec des « ou-ou » par les choristes, une vraie pommade spirituelle qui vous engourdit le cerveau. Désespérément j’essaie d’égrener quelques ave, impossible tant le bruit empêche la prière. Le père évêque s’avance pour lire une méditation de Sainte Thérèse de Lisieux qui devait être jolie, mais le pianiste partie dans ses strates de louange nous fait une impro jazz pendant que l’évêque lit. Du coup impossible de comprendre quoique ce soit, impossible de prier… j’en ai marre je m’en vais. Résultat : je n’aurais pas eu un gramme de prière dans cette soirée où quand même j’ai fait 60 kms. Ma déception est grande. Pourquoi ces spots dignes d’une soirée de la Ste Barbe dans une salle des fêtes de campagne ? Et pourquoi cette impression qu’on m’a enlevé mon Christ de son église ? J’avais plutôt l’impression d’être dans une veillée de prière évangélique plutôt qu’à un rite catholique. Les prêtres n’avaient aucune tenue « protocolaire »… je n’ai pas vu l’ombre d’une chasuble pour le prêtre célébrant… ah mais le prêtre célébrant n’existe plus ma chère madame, il fait partie des baptisés… ah d’accord !
Je n’irais plus à cette procession… je n’ai pas besoin de pommade pour croire. J’avais l’impression qu’on me gavait de chamallows grillés .Cette église qu’on m’a présentée n’est pas celle que j’aime. Où était-il ce Jésus à qui j’ai donné ma vie dans cette veillée de prière ? Quel dommage que cette église si belle soit dénaturée par des lumières qui dérangent dans un saint lieu. Le scoop a été le prêtre qui a dit au début de la veillée « merci d’être venus si nombreux… la prochaine fois nous irons au Zenith »… étonnant n’est ce pas ? n’importe quel quidam aurait dit « la cathédrale », mais Zénith c’est plus hype ! et puis venant d’un prêtre jeune c’est carrément tendance.
Voilà la parole d’Isaïe qui me venait en tête : Is 1, 11-17
« Je n’ai rien à faire de vos nombreux sacrifices, déclare le Seigneur. J’en ai assez des béliers consumés par le feu et de la graisse des veaux. Je n’éprouve aucun plaisir au sang des taureaux, des agneaux et des boucs. Vous venez vous présenter devant moi, mais vous ai-je demandé de piétiner les cours de mon temple ? Cessez de m’apporter des offrandes, c’est inutile ; cessez de m’offrir la fumée des sacrifices, j’en ai horreur ; cessez vos célébrations de nouvelles lunes, de sabbats ou de fêtes solennelles, je n’admets pas un culte mêlé au crime, je déteste vos fêtes de nouvelle lune, vos cérémonies sont un fardeau pour moi, je suis fatigué de les supporter. Quand vous étendez les mains pour prier, je me bouche les yeux pour ne pas voir. Vous avez beau faire prière sur prière, je refuse d’écouter, car vos mains sont couvertes de sang. Nettoyez-vous, purifiez-vous, écartez de ma vue vos mauvaises actions, cessez de mal faire. Apprenez à bien faire, préoccupez-vous du droit des gens, tirez d’affaire l’opprimé, rendez justice à l’orphelin, défendez la cause de la veuve. »
Pour assister à une procession mariale digne de ce nom, il faut rejoindre l’ Eglise de la Tradition. Les cérémonies sont empreintes de dévotion profonde qui renforce la foi et vous redonne la force nécessaire pour le combat qui nous attend. Aucune comparaison avec cet étalage de clinquant dont nous abreuve l’ église de Vatican II, miné par le libéralisme, le modernisme et l’ oecuménisme qui ont complètement fait perdre à beaucoup de prêtres et d’ évêques le sens du sacré. Je me demande même si certains d’entre eux ont encore la foi.
Lapôtre
votre commentaire a beau être court, il n’en présente pas moins le grand mérite de présenter en condensé , l’ensemble des termes dans lesquels, nous devons resituer le comportement mental , de notre hiérarchie catholique française
Hier encore nous étudions le cas de Mrg Dagens des Charentes, honteusement muet devant l’émouvant sacrifice des familles catholiques face à la Gestapo de rue de Manuel Gaz! ou encore le sieur Dubost multipliant les actes de complaisance envers un islam, qui demain nous assassinera au milieu même de nos églises!
Aujourd’hui même sommes nous en présence d’un évêque d’Orléans qui a ………complètement déjanté dans le domaine de l’organisation liturgique , au moins de donner son aval à des mises en scène , qui en d’autres temps, auraient donner lieu à un immense scandale , sans préjuger d’une saine réaction de la curie romaine , contre un prélat ayant approuvé l’accomplissement d’un très grave blasphème !
Oui! car ce que met en lumière cet événement particulièrement déplorable, est une offense profonde envers le saint sacrement qui était évidemment présent dans la nef de cette église, et pour lequel, ces singeries indignes , constitue une insupportable injure!.
Je prend parfaitement conscience du haut niveau de déconvenue des âmes pieuses, dont la sensibilité spirituelle fut cruellement blessée, par ces mises en scène dignes d’un spectacle de variétés, mais nous devons avant tout insister lourdement, sur l’épouvantable préjudice intime , qui fut atrocement infligé à cette occasion , à notre Seigneur charnellement présent dans les saintes espèces !
J’irais même jusqu’à suggérer que le comportement délictueux de cet évêque, ayant approuvé ce spectacle invraisemblable, soit connu du pape et de la hiérarchie de Rome, en vue d’une éventuelle réaction.
Il est selon moi, indispensable que le pape François s’emploie dés maintenant à redresser les comportements et les consciences des évêques et surtout des prélats français, dont l’attitude devient une source inépuisable et intolérable de déceptions, pour leurs fidèles pratiquants .
Reprocher aux évêques leur attitude trop mondaine, et leur comportement plutôt digne de hauts fonctionnaires administratifs et froids, était nécessaire, mais non pas suffisant . Encore fallait il également dénoncer ouvertement, non seulement le modernisme honteusement affiché par certains, mais aussi les prélats responsables de l’approbation de cérémonies liturgiques invraisemblables, extravagantes, et donc intolérables au vu de la profonde gravité de notre sainte religion.
excusez du peu mais nous ne connaissons pas l’Eglise de la Tradition mais la seule et unique Église catholique, apostolique et romaine.
Quant aux moyens employés ce soir là, je vous invite à méditer ce qu’a fait Saint Louis Marie G de M pour réévangéliser les campagnes. Vous seriez surpris ….
Je remarque que nos amis de l’Eglise de la tradition (qui n’est donc plus l’Eglise Catholique Romaine mais leur Eglise à eux) ne voient que ce qui est regrettable dans la dite Eglise Catholique Romaine (il y en a encore trop à mon goût) et jamais ce qui est beau et enthousiasmant y compris sur le plan liturgique. Et tant de jeunes prêtres trés classiques et bien loin de ce qui est décrit pour cette procession. Il faut bien constater, hélas, que les fidèles de “la tradition” ne se considérent plus comme catholiques romains !ç
Bravo Lapôtre,
Vous avez tout dit.
Ce que nous avons lu est effrayant. Pour s’abrutir, il y a la télé, et ce genre de célébration.
Dans ce que vous écrivez, je comprends que vous ne vous y êtes pas retrouvée. Mais si au départ vous paraissez indulgente, je ne comprends pas pourquoi vous finissez par “Je n’irais plus à cette procession…”
Restez sur l’acte de foi de vos 120kms Aller/Retour! Et faites part de vos remarques à la paroisse qui organise. Je pense que si vous expliquez tout cela paisiblement, vos remarques aideront à améliorer cette procession.
Vous pourrez même parler de Monseigneur l’évêque et non du Père évêque.
Une chose est de ne pas être content, une seconde est d’assumer sa part de responsabilité: votre baptême vous engage! Et ainsi, vous mettrez en pratique la parole d’Isaïe. Je crois sincèrement que si vous ne le faites pas, c’est vous qui allez avoir les mains couvertes du sang d’une mauvaise foi.
Permettez-moi de réagir à ce message. Prêtre du Diocèse d’Orléans, j’étais à cette procession mariale. Je tiens à défendre ce jeune prêtre qui fait du bon travail et qui est catholique romain. Que tout n’ait pas plu à cette brave dame, je le conçois. Pour ma part, le début de la soirée de prière à l’église St Paterne était un peu bruyant à mon goût. Mais tout a changé quand le St Sacrement est arrivé. Et oui, Madame, il a été exposé, et pendant plus d’une heure d’adoration, et j’en sais quelque chose puisque c’est moi qui ait eu l’honneur de le porter, revêtu d’une chape et d’un voile huméral, comme le demande la Liturgie, précédé de 2 séminaristes thuriféraires, un 3e portant l’ombrellino au dessus du St sacrement, et entouré de 4 céroféraires en soutanelle rouge et surplis. Le célébrant n’avait pas à être en chasuble comme vous le dites si doctement, puisqu’il ne s’agissait pas de la Messe, mais d’une procession du St Sacrement et avant, à l’extérieur, d’une procession mariale dans la rue sans le St sacrement. Pour ma part, étant toujours en soutane, j’étais revêtu du surplis et de l’étole ainsi qu’un autre confrère et le jeune prêtre dont vous parlez. Les autres prêtres étaient tous revêtus de l’aube et de l’étole. Durant l’adoration, les chants étaient beaucoup plus calme et fort beaux. Et les prêtres présents, Evêque compris, ont confessé jusqu’à 23h30 sans discontinué, et sans trahir de secret de confession, la Miséricorde divine a oeuvré.
Alors, de grâce, arrêtez ces commentaires fiéleux qui ne servent qu’à diviser la Ste Eglise, à un moment où, spécialement dans notre pays, il est urgent d’être unis autour du Seigneur. Que l’Immaculée, qui a été honorée à Orléans et dans d’autres villes de France par des miliers de catholiques, nous conduise tous vers le Seigneur qui vient.
Abbé François-Marie Blaïn du Poët+
Il faut aller voir l’évêque et s’il ne veut rien entendre , il faut écrire au Nonce àParis.
Difficile de prier dans ces conditions effectivement. En campagne, sans voitures, il m’est difficile d’aller assister a nos chères Messes d’antan hélas.
Venez participer à la procession du 8 décembre à Nantes en l’ honneur de la Sainte Vierge et de son immaculée conception, vous aurez une vraie idée du Catholicisme. Les fidèles autour de leurs Prêtres qui chantent et récitent le Chapelet pendant due la Vierge descend l’Erdre sur une péniche illuminée.
Moralité, il faut faire cela au Źénith !
Ce que vous décrivez là correspond à ce qui se passe tous les dimanches dans nos églises libérales. On y parle surtout pas du sacrifice de N.S.J.C mais d’un repas partagé entre “potes”.
Ici à V… (94) l’ambiance durant la messe est souvent très proche de celle d’un bar à vin. Et il est hors de question de songer une demie seconde à manifester le moindre désaccord sous peine de vivre l'”excommunication” locale… Les mots Foi, Sacrifice, Péché ont disparu du vocabulaire pour laisser toute la place à un seul et unique mot accommodé à toutes les sauces possibles et imaginables : le mot AMOUR !
Cette église de la nouvelle messe est morte, ce qui la rend d’autant plus haineuse à l’égard de la Tradition, repoussée chaque jour un peu plus vers les catacombes.
Personnellement j’ai participé à la procession de Saint Nicolas du Chardonnet. Belle soirée de prières et de louanges à notre très Sainte Mère Vierge Marie. Un grand moment de grâces. Merci à l’abbé Beauvais et toute son équipe.
Laurent.
Merveilleuse intervention!
Cet extrait d’Isaïe est aussi totalement sublime et me fait penser qu’aujourd’hui nous rendons hommage à un homme qui sut rendre son peuple aimable à Dieu. Cet homme a du après 27 ans de prison se mettre plus bas que chacun de ses amis, plus bas que chacun de ses adversaires afin qu’aucun ne se sentit menacé et accepte d’écouter, de partager: comme la mer reçoit les hommages de tous les fleuves car elle est plus basse que chacun d’entre eux.
C’est ainsi qu’ Notre Seigneur nous demande d’agir: “Si quelqu’un d’entre vous veut être le plus grand, qu’il soit votre esclave”. Vous avez parfaitement raison de vouloir le meilleur pour votre Dieu, vous avez parfaitement raison de penser que réside en vous un espace pour Dieu que personne ne pourra ni remplacer ni imiter; chacun a le droit et quasiment le devoir de raisonner de cette manière.
Cependant, si vous voulez que votre Dieu soit aimé autant que vous l’aimez, commencez à aimer, comme ils sont, ceux qui aiment votre Dieu, comme ils l’aiment.
Si nous avons une vision exclusive de notre Dieu ne risquons nous pas d’en avoir une vision idolâtre?
Eh oui! aimons nous notre créateur, l’Être par qui tout est et sans qui rien ne serait, ou aimons nous une certaine idée de ce qu’Il pourrait être dans notre vision idéale ?
Sincèrement, je n’étais pas à votre soirée mais à travers ce que vous en dites je ne vois rien qui interdise de croire que les participants à cette célébration puissent découvrir, trouver, rencontrer Dieu. N’est-ce pas ce qui compte?
Je crois même qu’avec une sensibilité différente, un niveau d’évolution différent, des origines, une culture différentes ces gens qui vous ont fait fuir au bout du compte, pourraient, reprendre votre citation d’Isaïe à leur compte et en l’opposant à votre tradition (qui soit dit en passant est proche de la mienne).
Dieu a besoin de tout notre amour, mais tout notre amour ne peut limiter Dieu à une conception humaine. Alors, oui, c’est difficile, mais cherchons Dieu dans les yeux, dans le cœur et dans les pratiques de nos frères, et un jour, sans doute, Dieu laissera-t-il une brèche un espace ou nous pourrons déposer notre témoignage, notre vécu.
Si au contraire nous forçons les passages, bousculons les pratiques et renforçons nos remparts, Dieu sera le grand perdant.
Fraternelles amitiés
Zachée
Merci lapôtre,
Je n’aurais pas dit mieux.
Après une cérémonie similaire, j’ai bien failli quitter l’église “moderne” et le bon dieu qui fait toujours bien les choses a mis sur ma route une personne qui une semaine a peine m’a indiquée l’existence de paroisses traditionnelles (fraternité saint pierre) ou je me suis rendu et la, mes prières avaient été entendu. Depuis le pratique le rite romain et tout va pour le mieux et dieu enfin a la place qu’il aurait tjrs du avoir. J’en profite pour remercier les abbés qui font un travaille excellent et tous les paroisiens qui font qu’à nous tous nous formons une famille, L’ÉGLISE.
Il m’est arrivé en discutant avec un prêtre de me demander intérieurement s’il croyait encore en DIeu.
S’il y a toujours eu dans l’Eglise des croyants non pratiquants, je sais par expérience qu’il y a aujourd’hui parmi les chrétiens engagés ou ( enragés) des pratiquants non croyants.
ceci explique peut-être cela?
Pour ma part, je suis allée à la Messe le 8 décembre -quoi de plus normal- mais ne pouvant aller dans ma chapelle de “tradition” je suis allée donc à l’église pas loin de chez moi. Et pas de messe en l’honneur de la Ste Vierge bah non c’était le lendemain lundi 9!!! avec des chants et des entrons en Ave(a)nt;.. dignes de rien…. pas de prières mariales rien ! Alors oui il n’y a que les églises de Tradition qui soient en mesure de nous élever l’Ame
Vous êtes bien prompt à juger et comme vous n’êtes pas resté jusqu’au bout vous n’avez pas pu adorer Jésus. Et oui, il y a eu l’adoration et avec tout le sacré dont vous parlez : pendant plus d’une heure. Oui, Jésus était là au milieu de Dieu… IL n’est pas enfermé dans un rite.
Quant à la louange, mais lisez donc les psaumes :
149 Louez l’Éternel! Chantez à l’Éternel un cantique nouveau! Chantez ses louanges dans l’assemblée des fidèles!
2 Qu’Israël se réjouisse en celui qui l’a créé! Que les fils de Sion soient dans l’allégresse à cause de leur roi!
3 Qu’ils louent son nom avec des danses, Qu’ils le célèbrent avec le tambourin et la harpe!
4 Car l’Éternel prend plaisir à son peuple, Il glorifie les malheureux en les sauvant.
5 Que les fidèles triomphent dans la gloire, Qu’ils poussent des cris de joie sur leur couche!
6 Que les louanges de Dieu soient dans leur bouche, Et le glaive à deux tranchants dans leur main,
7 Pour exercer la vengeance sur les nations, Pour châtier les peuples,
8 Pour lier leurs rois avec des chaînes Et leurs grands avec des ceps de fer,
9 Pour exécuter contre eux le jugement qui est écrit! C’est une gloire pour tous ses fidèles. Louez l’Éternel!
Par ailleurs, si le prêtre n’a pas parlé de Cathédrale, c’est que nous Orléanais nous savons que celle ci n’est pas utilisable l’hiver, alors il a parlé du Zenit. Enfin, ne croyez vous pas que Dieu est tout, partout et qu’il suffit d’être 2 réunis en son nom pour le prier et le louer : le lieu importe peu. Ne jugez pas les gens sans les connaître : ça aussi c’est dit dans la bible…
Je vous souhaite d’être habité par la joie d’être enfant de Dieu et non d’être enfermé dans et par un rite.
Dernière question : avez vous lu tout Vatican II ??? pour sembler pouvoir le critiquer…
Enfin, au ciel, il n’y aura ni catholique, ni protestant, ni intégriste mais seulement des enfants de Dieu.
Je vous dis A Dieu, là tout sera apaisé ….
Saint et Joyeux NOËL
Je ne comprends pas: “Oui, Jésus était là au milieu de Dieu…”
Mais Jésus est Dieu, comme l’est le Saint Esprit. Dieu est seul en trois personnes.
J’aimerais donc comprendre ce que M a voulu dire.
On swingue à Orléans
1- Au programme m’avait-on dit, procession et adoration.
N’ayant pas le programme en main, c’est difficile de donner un avis sincère sur l’article en question, mais j’ose…
2- La procession est plutôt belle, on chante des Ave. La sonorisation est mauvaise… je suis indulgente. Et je chante !
Pour la sonorisation, c’est un problème pratiquement dans toutes les églises. Étant un visiteur de nombreuses églises, c’est vrai que la sonorité est bien souvent déficiente. Il y a aussi une certaine part de responsabilité des interlocuteurs… Quand tu t’adresses à un responsable de la situation, la sourde oreille se fait entendre! Je constate jusqu’ici, malgré tout, vous participez avec une certaine joie…
3- mais on a juste oublié qu’on était dans une église.
Parfois, il faut faire des essais heureux et malheureux pour sensibiliser le monde à la foi. Nous pouvons toujours corriger. La preuve en est votre description d’un côté, mais sans en connaître l’autre actuellement… La critique est toujours bonne pourvu qu’elle demeure constructive… Cela appartient au responsable de l’église en question de juger… Laissons l’Esprit Saint agir!
4- Je cherche le Saint Sacrement… de la louange. Bon… déception… de suivre le rythme des chants. Une bonne chorale ceci dit… de la parole de Dieu psalmodiée avec des « ou-ou » par les choristes…
L’ambiance semble à la fête. Il faut savoir choisir les occasions, mais combien de gens voit-on aller à l’église le dimanche avec un air triste alors que nous devrions être dans la joie pour recevoir le Christ?
5- Le père évêque s’avance pour lire une méditation… mais le pianiste partie dans ses strates de louange nous fait une impro jazz pendant que l’évêque lit… impossible de comprendre… j’en ai marre je m’en vais…. Le scoop a été le prêtre qui a dit au début de la veillée « merci d’être venus si nombreux…
Le succès de l’appel semble une réussite! Nous ne sommes pas parfaits, mais je n’ai pas le programme en main.
6-Voilà la parole d’Isaïe qui me venait en tête : Is 1, 11-17
Il faut se rappeler aussi que le roi David jouait de la cithare et dansait devant le tabernacle, et plusieurs étaient outrés!
Je vous félicite de votre courage d’oser le dire. Plusieurs pensent peut-être comme vous tout en ressassant un silence qui peut devenir dangereux jusqu’à perdre sa foi! De toute façon, la sincérité de votre cœur a été entendue par le Seigneur!
non seulement tout ce dit l’auteur est particulièrement contestable et relève de sa pure appréciation, mais si elle s’était donné la peine d’attendre elle aurait vu arriver le Saint sacrement sous dais, porté par un prêtre en chape et qui célèbre le rite extraordinaire pour NOTRE paroisse traditionnelle d’Orléans, une bonne partie de l’assistance à genoux, puis une longue adoration accompagnée dans chaque chapelle latérale par des flots de participants se confessant, et ensuite une nuit entière de prière. beaucoup de jeunesse, d’enfants et de gens d’origine très variée.
Alors les ronchons peu honnêtes, ça suffit !
est-ce que nous-même nous sommes capables de mieux ?
Je crois qu’ils ont la foi, naturel, c’est tout! Cette “foi” egocentrique qui se fonde et s’accroît sur “l’assistance nombreuse”, les fait réciter leur propre Crédo:”Je crois en moi et ceux qui viennent nombreux à souscrire tout ce qu’on fabrique.
“je n’ai pas vu l’ombre d’une chasuble”, déplorez-vous. Mais les règles liturgiques ont toujours été formelles : la chasuble ne se porte que pour le temps de la célébration eucharistique. Dans toute liturgie ou paraliturgie autre que la messe – ce qui semble être le cas de la veillée -, ce sont d’autres vêtements qui doivent être revêtus par les prêtres (par exemple la chape), mais jamais ma chasuble.
jamais “la” chasuble
(pas “ma”)
malheureusement dans beaucoup d’églises c’est la même chose, quand certains évêques permettent que dans les églises des orchestres viennent jouer leurs musique sous prétexte que c’est soit de l’art soit des musiques religieuses.Que nenni pour certains.Quand on transforme les églises en salle de cinéma afin de projeter des films soit disant sur la vie de Jésus et de la Sainte Vierge, là où on permet l’entrée à des infidèles, des gens qui s’en contre balancent de la religion chrétienne,des personnes sans respect pour le lieu saint.Et en ce moment Vatican est en train de préparer quelque chose concernant les divorcés remariés afin qu’ils puissent prendre la Sainte Communion; déjà que les francs maçons et autre religion ne s’en privent pas,des athés sans scrupules qui en font autant, des jeunes vivant en concubinage qui trouvent le fait de prendre la sainte Communion comme un rite normal, où va l’église catholique.Prions et laissons le Seigneur Jésus faire le reste.
Oui chère madame rejoignez la Tradition, vous y trouverez tout ce qui manque à l’église depuis 60 ans: silence, foi, prière, respect, enseignement, sacrements, vraie messe, l’homme vraiment à sa place c’est est-à-dire à genoux devant Dieu,des prêtres qui ne sont pas des ” copains” et surtout Dieu notre Père!
En fait, c’est probablement vous qui faites erreur: vous n’étiez pas à Orléans, mais à la Nouvelle-Orleans!
Nous descendons, n’avons pas encore touché le fond !
Au soir d’une journée bien remplie puisque je viens d’aller aux obsèques d’un confrère prêtre aumônier militaire, et avant demain d’aller enterrer un ancien combattant qui a perdu une jambe à 20 ans lors de l’assaut du Monte Cassino, je prends le temps de réagir et d’exprimer ma colère de prêtre puisque la mise au point que j’ai fait parvenir ce matin ne semble pas avoir eu d’effets sur ceux qui parlent de ce qu’ils n’ont pas vu!!! D’ailleurs, assez curieusement, notre bonne dame n’a posté que 2 photos, mais surtout pas celles où l’ont voit le St Sacrement et le clergé à genoux devant ! On peut les voir là où elle a prise les photos.
Etes-vous pour la plupart à ce point de vouloir ainsi détruire la Ste Eglise en détruisant de jeunes prêtres qui se démènent autant qu’ils le peuvent pour la seule gloire de Dieu et le bien des âmes.
Il aurait bien fallu que la bonne dame de l’article vienne plier le genou devant la Miséricorde divine et se confesser (mais il est vrai qu’elle était partie avant, ne voulant pas voir l’essentiel) mais j’invite tous ceux qui s’expriment ainsi dans ces commentaires à examiner leur conscience et à se demander s’il ne leur sera pas demandé compte de leurs propos. Nous atteignons bien là la “mondanité du diable” dont a parlé le Pape François au début de son pontificat.
Mais comme je n’oublie pas que je suis prêtre, bien que pécheur moi-même et trop, je vais sans tarder prier pour vous tous, redisant humblement au Père les paroles du Christ sur la Croix: “Père, pardonnez-leur, ils ne savent pas ce qu’ils font”.
Abbé François-Marie Blaïn du Poët+
Abbé François marie Blain @
Non mon père! sauf votre respect je ne peux vous suivre sur ce chemin !
Catholique pratiquant depuis environ plus de 30 ans , je possède une expérience assez solide en matière de convenance liturgique.
Combien de fois ai je pu, en assistant à des messes dans plusieurs paroisses, être le témoin direct des effets redoutables du libéralisme liturgique s’étant insidieusement imposé et introduit frauduleusement depuis le “fameux concile Vatican 2 ”
Je ne compte même plus les célébrations ou furent mis en place des déroulement cérémoniels proprement scabreux et infiniment regrettables.
En évoquant la réaction de cette personne mise mal à l’aise en présence d’une présentation liturgique assez douteuse, vous n’hésitez pas à carrément mettre en avant la notion de “mondanité du diable” comme si les fidèles catholiques légitimement choqués par ces élucubrations , se faisaient les complices de l’enfer , et préparaient donc leur prochaine damnation!
En vérité les fidèles qui s’indignent à bon droit devant ces développement liturgiques, s’inquiètent surtout de l’ampleur de l’insulte que de tels spectacles , infligent à notre Seigneur présent au saint sacrement ! et ils ont raison !
Le principe de base que nous devons retenir , est que les cérémonies catholiques et en particulier les messes, doivent se passer dans une atmosphère de complet recueillement , ou chacun des éléments du déroulement , doivent inspirer à tous , des sentiments non seulement de très profonde adoration envers Dieu, mais surtout d’intime humilité et contrition, aboutissant à une volonté essentielle et personnelle de pénitence et de componction aussi sincère que possible .
Tout dans une véritable cérémonie catholique doit aboutir à une immense vénération pour nos saints mystères, et parallèlement la mise en évidence de la profonde nullité et médiocrité de nos misérables personnes, évidemment indignes des grâces imméritées qui leur sont accordées , par l’intermédiaire des saints sacrements de notre Eglise !
En l’ occurrence, rien dans le déroulement de cette “cérémonie” ne contribue au développement de sentiments chrétiens de componction et d’utile humilité
Bien au contraire, les fidèles furent abreuvés de lumières de couleurs entourant l’autel, et de suages musiques de jazz, dont la place naturelle se situe dans les bars de nuits, ou autres discothèques, mais non pas évidemment dans aucun lieu , marqué par la présence divine et réelle de notre Seigneur charnel !
Les plus grands saints ont toujours dit qu’on reconnait un arbre à ses fruits. Sortant de cette cérémonie, les fidèles auront été emplies de satisfaction esthétique et musicale, mais non point du sentiment d’avoir participé à un événement gravement vecteur de la grâce, en vertu de laquelle , ils reçoivent la charité de Dieu , leur évitant la réprobation finale !
Les gens sortent de ce genre de présentation avec l’idée mondaine d’avoir assisté à une mise en scène musicale fort agréable, …….. un point c’est tout ! autant dire que l’extrême gravité de notre foi et de ses dogmes, se trouve totalement évacuée . Comment donc contribuer mieux à l’oeuvre d’aveuglement de Satan dans notre malheureuse Eglise ?
Mr Gaudet, je suis moi-même prêtre. Je n’étais pas à Orléans car je suis en Afrique.
Mais j’ai bien lu la réponse de l’Abbé François-Marie Blaïn. Celle-ci est pleine de bon sens et de cohérence. Il y avait donc la célébration de l’Immaculée Conception (eh oui !), une lecture de Ste Thérèse par l’évêque, l’adoration eucharistique dans le pur respect de la liturgie, et les confessions…
Mais vous devez absolument critiquer et détruire l’Eglise actuelle en nous ressassant les sempiternelles doléances de 50 ans de maladresses post-conciliaires.
Nous voulons bien comprendre vos doléances. Mais pas au point de ne JAMAIS voir le bien dans notre Eglise.
N’oubliez pas que c’est envers les pharisiens — les “bons chrétiens” de l’époque — que Jésus était le plus sévère !!!
“Je n’ai pas vu l’ombre d’une chasuble pour le prêtre célébrant”
Encore heureux ! La chasuble n’est réservée qu’au Saint Sacrifice de la Messe, pas pour les autres célébrations. On porte alors seulement l’étole (avec la chape… c’est encore mieux)
le plus horripilant, voire le plus scandaleux, à la lecture de tous ces commentaires fielleux c’est :
1/ aucun des auteurs très critiques n’a assisté à la procession et à la cérémonie
2/ une inculture liturgique et ecclésiale totale
3/ un esprit démocratique, qu’ils dénoncent par ailleurs en permanence et qui consiste à faire de SOI-MÊME (y compris inculte) la seule norme de ce qu’il faut ou ne faut pas faire.
Le commentaire anonyme de Mme X et ce que je lis sur votre site appellent certes une riposte…
Voici ce que j’écrivais – sur Facebook – le 9 décembre 2012 après la première édition de cette manifestation. « Samedi soir [8/12/12 donc], nous étions presque surpris de nous retrouver si nombreux à la nuit tombée au pied de la tour Saint-Paul. Nous avons suivi dans les rues quasi-désertes d’Orléans la statue de Notre-Dame-des-Miracles, rescapée des bombardements de la Seconde guerre mondiale. La procession avait un petit air de Lourdes, avec ses cierges encapuchonnés brandis très haut à chaque Ave Maria, et ces Je vous salue Marie entonnés en canons involontaires, étirés le long du peuple catholique. Ce fleuve modeste et lumineux annonçait la renaissance de Noël. Soudainement, les illuminations de la ville trouvaient leur sens et leur force, comme ranimées à ces mille flammes célébrant la servante du Seigneur. Rue de la Bretonnerie, une femme âgée est apparue à sa fenêtre, les mains jointes. Un peu avant, un couple nous avait salués. Puis nous sommes tous entrés dans l’église Saint-Paterne, porte étroite d’un soir, pour une longue veillée de chants, de lectures et d’adoration. Sur le côté de l’autel, la vierge noire semblait redire dans le patois pyrénéen de la petite Bernadette : ‘Que soy era immaculada councepciou’ » Et, à un ami, Jean, j’ajoutais : « Je crois que les prêtres eux-mêmes ont été surpris par le succès populaire – il s’agit du peuple de Dieu, bien sûr – de la manifestation. »
Cette année, je suis revenu à Notre-Dame des Miracles, pour refaire « peuple chrétien » derrière la Vierge noire, plus d’ailleurs par amitié pour le Père Julien Dumont que par goût pour ce style de dévotion. Prodiguer de l’amitié à nos prêtres me semble important, peut-être parce que j’aurais pu moi-même en être un. Et le rire de Julien ressemble tellement à celui de mon fils aîné que je réunis souvent les deux dans une même affection paternelle.
Pour cette deuxième édition, Julien, qui avait dû vaincre l’an passé le scepticisme d’une partie de ses confrères devant une entreprise apparemment aussi surannée, avait convaincu l’évêque de marcher avec lui, avec nous. Ce sont donc les deux hommes de Dieu, juchés sur deux fûts de colonnades, Jacques et Julien, l’évêque et le vicaire, qui nous ont exhortés tels deux stylites du désert, sans apparat princier, avant que nous nous mettions en route derrière la silhouette fragile de la Vierge portée par quatre hommes.
Lorsque ce fleuve de lumière chrétienne se fut écoulé par les rues du centre-ville, il est entré dans l’église Saint-Paterne. Comme l’an passé, une belle scénographie lumineuse colorait le chœur, image de l’unique Lumière diffractée dans les cœurs accueillis. Oui, il y avait à l’entrée un certain affairement dans l’église (Mon Dieu quel bruit !), celui qui préside à l’arrivée de plus longs pèlerinages. 1400 personnes n’entrent pas d’un seul coup d’un seul à Saint-Paterne. Mais c’était un affairement joyeux, fraternel, intergénérationnel car pour une fois, jeunes et vieux, cheveux blonds et cheveux gris ou blancs étaient rassemblés. Oui, il y avait un orchestre « de jeunes » (Mon Dieu, quelle horreur !), qui composent, répètent et travaillent depuis de longs mois à la louange de Dieu. Le groupe, baptisé EsSens’Ciel vient même de produire un CD, intitulé « Fragilités », soit une dizaine de chants adaptés aux goûts musicaux de ceux qui vont faire l’Église du XXIème siècle (Ah bon, on est déjà au XXIème siècle ?!). Une Église qui ne susciterait plus d’artistes, de créateurs, serait condamnée à mort. L’Église qui est à Orléans, grâce notamment au Père Julien Dumont, a su les engendrer. L’Église qui est à Orléans est vivante.
Lorsque j’ai dû quitter la cérémonie prématurément pour des raisons personnelles, l’ostensoir porté par l’abbé François-Marie de Baïn du Poët entrait dans l’église Saint-Paterne, dans les conditions qu’il décrit admirablement dans son courageux plaidoyer affiché ci-dessus. A côté de moi, un père n’a eu qu’à dire « à genoux » à ses jeunes enfants pour que toute la famille s’agenouille sur la dalle dure et froide, au passage du Saint-Sacrement. L’abbé raconte comment la soirée d’adoration s’est déroulée, quelles grâces ont été répandues sur le peuple de Dieu présent, dans toute sa diversité, grâces que chacun a remportées chez lui comme viatique pour cet Avent.
Que dire de plus à Mme X qui n’a rien voulu voir de beau et de spirituel dans cette soirée de prière et n’a eu de cesse de la dénigrer ? Elle a un an pour réfléchir et peut-être, revenir… Et que penser de ces commentaires qui en appellent à la dénonciation auprès du Saint-Siège ? François, notre pape, n’a-t-il pas déjà signalé que la Curie croulait sous les calomnies et le fiel de déçus et d’aigris ? Quelles sont ces manières entre catholiques ? Ne se croirait-on pas revenu aux années sombres de Vichy quand les lettres anonymes affluaient chez l’occupant ou ceux qui collaboraient avec lui ?(Désolé pour ce point Godwin !). J’ai découvert dans votre site, le pire de l’esprit « tradi ». Il faut le voir pour le croire.
A la réflexion, je me demande si Mme X, au fond d’elle-même, n’a pas envié la réussite de cette manifestation qui, s’inspirant des processions mariales les plus traditionnelles, a su conduire tant d’Orléanais au pied d’un ostensoir, jusqu’à demander, pour certains, la miséricorde du Dieu qui seul pardonne par le truchement de ses serviteurs ordonnés.
A tous ceux qui critiquent la célébration d’Orléans :
Je suis moi-même prêtre (de la communauté St Jean) . Je n’étais pas à Orléans car je suis en Afrique.
Mais j’ai bien lu la réponse de l’Abbé François-Marie Blaïn. Celle-ci est pleine de bon sens et de cohérence. Il y avait donc la célébration de l’Immaculée Conception (eh oui !), une lecture de Ste Thérèse par l’évêque, l’adoration eucharistique dans le pur respect de la liturgie, et les confessions…
Mais vous devez absolument critiquer et détruire l’Eglise actuelle en nous ressassant les sempiternelles doléances de 50 ans de maladresses post-conciliaires.
Nous voulons bien comprendre vos doléances. Mais pas au point de ne JAMAIS voir le bien dans notre Eglise.
N’oubliez pas que c’est envers les pharisiens — les « bons chrétiens » de l’époque — que Jésus était le plus sévère !!!
Pourquoi tous ces commentaires ne tiennent pas compte de celui de l’Abbé François-Marie Blaïn du Poët.
Le recueillement n’implique pas nécessairement des rites extérieurs qui nous plaisent.Il nécessite une spiritualité intérieure avant tout et un objectif saint. Etre incapable de se recueillir quand on n’a pas à disposition toutes les manières et attitudes qui nous conviennent est désolant.
Sinon vous devenez comme les pharisiens attachés aux rites plus qu’au fond.
Que je sache c’est la Vierge Marie que l’on célébrait et le st Sacrement! donc du respect s’il vous plait et n’éteignez pas la mèche qui ne fait pas que fumer mais qui brûle encore.