Mgr Yves Le Saux, évêque du Mans, écrit dans son éditorial de décembre :
“Nous entrons dans le temps de l’Avent qui nous prépare à la fête de Noël. Nous allons célébrer la venue de Dieu dans le monde, Dieu invisible qui s’est rendu visible à nos yeux. En Jésus, Dieu s’est fait l’un de nous. Ainsi, se révèle la beauté inaltérable de la dignité de toute personne humaine. “Par son incarnation, le Fils de Dieu s’est en quelque sorte uni lui-même à tout homme. En lui, la nature humaine a été assumée, cette nature a été élevée à une dignité sans égale” nous enseigne le Concile Vatican II (GS 22). La fête de Noël nous oblige à voir cette dignité en toute personne, en particulier en toute personne fragile, quelle que soit l’origine et la nature de sa fragilité.
Jésus est né dans la pauvreté de la crèche. “Il n’y avait pas de place pour eux” dit sobrement l’Évangile. (Lc 2,7) Marie et Joseph ont dû se réfugier en Egypte pour échapper à la violence du roi Hérode qui, pour préserver son pouvoir, a fait massacrer tous les petits enfants de Bethléem.
La grandeur de Dieu est de s’être fait petit. La puissance de Dieu est de s’être fait fragile et vulnérable. Cela est particulièrement incompréhensible pour notre époque. Notre société occidentale refuse toute limite. Nous vivons dans une idéologie du succès, du bien-être immédiat et individualiste, de la réussite personnelle. En conséquence, on n’accepte pas la fragilité, on ne veut pas la voir, on l’écarte et si cela est possible, on la supprime. Il nous faut admettre que notre monde occidental est particulièrement égoïste.
Noël est une invitation lancée aux chrétiens et aux hommes de bonne volonté à modifier notre regard sur les personnes les plus fragiles et les exclus. Une invitation à servir les plus pauvres d’entre nous et aussi à les écouter.
À travers eux, Dieu nous parle et nous appelle à la conversion, comme nous y avons été conviés par la démarche “Diaconia” qui doit se poursuivre dans toutes nos communautés.
Je pense à toutes les victimes du cyclone aux Philippines, aux victimes de la guerre en Syrie, et aussi au Congo, et dans tant d’autres pays du monde dont personne ne parle. Je pense aux enfants porteurs d’un handicap qui n’ont pas de place dans nos sociétés, aux personnes âgées laissées seules, aux personnes en fin de vie. Je pense aux enfants et aux familles qui dans nos villes n’ont pas où se loger et qui ne mangent pas à leur faim. Je pense aux personnes migrantes qui ont dû quitter leur pays pour fuir des dangers mortels, laissant derrière eux leur famille, leur culture et que nous refusons souvent d’accueillir.
En contemplant l’Enfant Jésus de la crèche, en méditant sur le mystère de l’incarnation, que nous soit accordé d’ouvrir les yeux sur la détresse des plus pauvres de nos frères et soeurs et que nous soit accordé le courage de nous détourner de nous-mêmes pour nous mettre au service de nos frères. Bon Noël à tous.”
La détresse est la détresse! Elle n’est pas plus “intéressante” si elle concerne les plus pauvres. Il n’y a où ne devrait pas y avoir d’exclus dans l’Eglise. Les pauvres, les plus pauvres, les plus pauvres d’entre les pauvres n’ont pas plus de droits que les autres. Nous sommes tous des extrêmement pauvres au regard de notre péché. C’est tout. L’épreuve au sens le plus large nous concerne tous, hier, aujourd’hui ou demain; il ne peut y avoir aucune hiérarchie dans ce domaine.
@Hélène
dans son livre “le renoncement” Chantal Delsol nous dit que le concept de Vérité a été supplanté par celui d’égalité…
il me semble que l’égalité est plus importante que la Vérité pour toi…
L’évêque Housset parle comme toi sur le site du diocèse de Saintes à propos du mariage homo
“et en favorisant l’égalité entre tous selon le “premier”? mot de notre devise répyublicaine…”
Ce qui est choquant c’est de faire référence au Royaume des hommes ce n’est pas mon Royaume dit Jésus
L’égalité existe dans le Royaume de Dieu nous dit saint Paul
Hélène est mon prénom préféré, c’est celui de ma fille aînée.
cordialement
Je prends ici cet évêque à son propre argumentaire.
Évoquer l’évidente fragilité de Dieu présent dans la crèche , et annoncer l’imminence de la rédemption , tout en invitant les fidèles à dépasser leurs égoïsmes, s’inscrit effectivement dans la droite ligne d’un confesseur de la foi, et d’un pasteur catholique, en charge de responsabilités spirituelles .
Cependant affirmer sans ambiguïté l’importance de toute vie humaine, doit le conduire à non pas seulement adresser des reproches aux catholiques pratiquant, comme si ces derniers, étaient coupables de tous les péchés d’Israël, mais bien de prendre publiquement position contre la politique gouvernementale de gauche, dont les bons chrétiens ne sont en rien responsables .
Dimanche dernier encore notre curé de la paroisse de st jean baptiste de l’océan de st Jean de Luz, fustigeait en sermon les catholiques, qui tout en dénonçant les ennemis extérieurs de l’Eglise , omettaient de se réformer eux mêmes, et d’améliorer sensiblement leur vie chrétienne et morale.
Les catholiques pratiquant de fait, demeurent effectivement de pauvres pécheurs bien indignes des grâces auxquelles ils ont accès, mais cela ne supprime pas la réalité des forces ennemies extérieures , dont notre Eglise est victime et contre lesquelles il faut combattre !
Adresser des reproches aux fidèles, et affirmer de manière purement générale et générique, la valeur immense de toute vie humaine, n’expose à aucun risque au vu de la justice et des pouvoirs gouvernementaux.
Et notre évêque prend bien la peine de produire un texte émouvant, censé réveiller les consciences ( mais lesquelles ? ) tout en ne l’exposant à aucun danger potentiel , ni venant des organisations gauchistes violentes, ni venant d’une justice partiale , et soumise aux ordres d’un pouvoir idéologique, dont nous avons tout à craindre !
Nous sommes donc ici encore une fois en présence d’un texte au contenu lénifiant, banalement consensuel, dont la neutralité idéologique affligeante, ne peut en aucun cas constituer une gêne pour les sales politicards de gauche détruisant actuellement notre civilisation française .
Le texte de Mrg Le Saux est chrétiennement exacte, mais se trouve fondamentalement inadapté au contexte réel d’une Eglise française , envers laquelle l’état animé par des entités politiques criminelles, a décrété une guerre ouverte , dans le but unique de l’anéantir!
Sous couvert de dévotion angélique et d’appel pressant à la conversion des cœurs envers les démunis, cet évêques en fait, fait étalage de sa fidélité frileuse au “politiquement correct”, ne l’exposant à aucune persécution judiciaire inique .
Après Mrg Dubost vain promoteur de l’inutile dialogue inter religieux, après l’inénarrable Mrg Dagens des Charentes, nous voilà en présence de cet évêque du Mans, dont l’absence de courage et la pusillanimité foncièrement excessive, atteignent des sommets.
Autrement dit nous ne risquons certainement pas de voir un jour Mgr Yves Le Saux , traîné devant les tribunaux et précipité dans un cachot, pour avoir rédigé des articles incendiaires, contre l’odieuse politique maçonnique des scélérats gouvernant maintenant la France .
Je loue particulièrement le blog de la christianophobie pour les renseignements précieux qui nous sont communiqués , et qui nous permettent de prendre la juste mesure de la personnalité de chacun des évêques , en charge de nos diocèses dans presque chacune des régions, et donc de nous faire une idée exacte de l’état de délabrement moral des autorités de l’Eglise de France !
Merci Monseigneur que Dieu vous bénisse
Mgr. Yves Le Saux , évêque du Mans. Heureusement qu’il existe encore ce genre de Père, et qu’i soit capable de diriger le troupeau catholique et parler en Vérité. Abbé Guy-François
Prêtre Missionnaire de l’église Catholique Traditionnelle.
Diacona je doute de l’efficacité de cette action pour assurer la pérénisation du christianisme et même dans la solidarité pour les pauvres