Le pape François a fait part de son intention de convoquer un consistoire en la fête de la Chaire de Saint Pierre, le 22 février 2014. Au sein de la CEF, il se murmure que le pape pourrait donner la pourpre à un évêque français. Ce bruit a déjà été relayé dans la presse spécialisée.
Aujourd’hui, les cardinaux français sont au nombre de 8 dont 4 électeurs :
- Cardinal Jean-Pierre Ricard, archevêque de Bordeaux – Bazas, il aura 70 ans en 2014
- Cardinal Philippe Barbarin, archevêque de Lyon, âgé de 63 ans
- Cardinal André Vingt-Trois, archevêque de Paris, âgé de 71 ans
- Cardinal Jean-Louis Tauran depuis le 21 octobre 2003, président du Conseil pontifical pour le dialogue inter-religieux, âgé de 70 ans
- Cardinal Bernard Panafieu, Archevêque émérite de Marseille, il aura 83 ans en janvier 2014
- Cardinal Albert Vanhoye, plus à titre honorifique, depuis le 24 mars 2006, âgé de 91 ans
- Cardinal Roger Etchegaray Archevêque émérite de Marseille, âgé de 91 ans
- Cardinal Paul Poupard, Préfet émérite de la Culture, créé cardinal le 25 mai 1985, âge de 83 ans
4 autres évêques aspirent à la pourpre :
- Mgr Georges Pontier (70 ans), archevêque de Marseille et président de la CEF, mais ses 2 prédécesseurs sont encore en vie. Toutefois, comme ils ont largement dépassé l’âge canonique de 80 ans, il pourrait être élevé au cardinalat
- Mgr Laurent Ulrich, archevêque de Lille, siège traditionnellement cardinalice, âgé de 62 ans
- Mgr Pierre d’Ornellas (60 ans), archevêque de Rennes, siège cardinalice jusqu’en 1985, qui se voit bien prendre la succession du cardinal Vingt-Trois à Paris, lorsque celui-ci atteindra l’âge de la retraite, ce que redoutent bon nombre de prêtres parisiens
- Mgr Robert Le Gall (67 ans), archevêque de Toulouse, siège anciennement cardinalice jusqu’en 1978.
Mais le Pape François pourrait s’affranchir des règles non-écrites et élever au cardinalat un évêque qui a fait ses preuves en matière d’évangélisation dans ce monde moderne, que ce soit dans les banlieues, ou à l’égard des musulmans. Et là, il faut avouer que peu peuvent prétendre au titre.
“peu peuvent prétendre au titre”… Si ! Mgr Rey (Fréjus-Toulon, plus d’ordinations que Paris) et plus de 80 communautés présentes dans son diocèse. Qui dit mieux ?
A l’élection du pape François, je me suis dit que je commencerais à croire en ce pape si Mgr Rey était nommé cardinal…J’attends.
Lilles, Rennes, Toulouse n’ont pas eu de cardinal depuis et longtemps et dans le contexte d’un rééquilibrage entre Église du Nord et du Sud, ne peuvent plus faire figure de siège cardinalice.
De votre liste Mgr Pontier est LE candidat sérieux.Mais vous oubliez un autre français… de Rome: Jean-Louis Brugues, bibliothécaire et archiviste de l’Eglise. Il occupe un poste assurément cardinalice… jusqu’à présent!
Réponse dans quelques semaines.
Dieu nous en garde !
Surtout pas Mgr Bruguès !
Quand j’étais à l’Institut Catholique de Toulouse, dans les années 70-80, pas longtemps, mais suffisamment pour l’avoir entendu dire en cours de théologie morale aux séminaristes, que “l’avortement est une question de conscience personnelle”.
Que le Pape Jean-Paul II ait rappelé 3 jours avant que l”avortement est un crime”, comme le rappelait un des auditeurs, cela ne l’a pas empêché de tenir le propos ci-dessus, juste après l’exposé, pour la partie doctrinale.
Il avait, parait-il changé, début années 90, mais chassez le naturel…..
D’autre part, il n’y a pas si longtemps, il a affirmé que l’on pouvait tout aussi “attendre la venue du Messie” (ça c’est pour les Juifs) que d’affirmer “qu’Il était déjà venu” (ça c’est pour les chrétiens, toutes nuances confondues).
Autrement dit, il affirme une chose, fausse historiquement, et son contraire, pour “ménager la chèvre et le chou”. Mais dans ces reculades , le chou, c’est à dire l’Eglise, est grignotée jusqu’au trognon, selon les endroits dans le monde et les sujets, par la faiblesse de ceux qui devraient la défendre.
Alors, NON, Mgr Bruguès n’est pas fiable.
Par contre, Mgr Aillet a de la personnalité, celle d’un Vrai Père, d’un vrai Pasteur, qui ne donne pas des pierres à ceux qui lui demandent du pain, le Pain de la Vérité : Dieu Lui-Même.
Que Dieu aie pitité de nous et sauve la France, comme cela est prié dans bien des églises en France.
Le petit jeu des pronostics est un des sports favoris des
vaticanistes italiens. Jeu particulièrement hasardeux s’agissant de l’énigmatique pape François.
Comme Perepiscopus s’y livre, je me jette à l’eau en posant les hypothèses suivantes :
1- Respect de la règle des 120 électeurs : 14 élus fin février
2- Rééquilibrage au profit des pays manifestement sous-représentés (Mexique, Brésil et Philippines)
3- Limitation de l’influence des italiens et des américains
4- Limitation du poids de la Curie Romaine au profit des évêques résidentiels.
Ces quatre paris ne feraient pas nécessairement l’affaire de la France qui avec 4% des catholiques et 5% des prêtres diocésains, n’est finalement pas si mal représentée avec quatre cardinaux-électeurs.
En ce qui concerne les noms cités dans votre article, il m’apparaît qu’en effet Georges Pontier a une (petite) chance en tant que président de la CEF, titulaire d’un siège cardinalice (Etchegaray, Coffy et Panafieu) et du fait de son style peut-être de nature à séduire notre Pape.
Pourquoi pas en effet Rennes? Toulouse et Lille ne sont pas (ou plus) des sièges cardinalices, même si deux personnalités exceptionnelles les ont naguère dignement représentées avec Jules Salièges et Achille Liénart.
Vous auriez également pu citer notre archiviste et bibliothécaire dominicain Jean-Louis Bruguès, fonction jusqu’à présent toujours honorée de la pourpre.
Voici donc mon pronostic :
1- Rogelio Cabrera Lopez (Monterrey)
2- Orani Joao Tempesta, O. Cist. (Rio de Janeiro)
3- Ricardi Ezzati Andrello, S.D.B. (Santiago du Chili)
4- Odon Razanakolona (Antananarivo)
5- Louis Raphaël I Sako (Chaldéens)
6- José Serofia Palma (Cebu)
7- Andrew Yeom Soo jung (Séoul)
8- Cesare Nosiglia (Turin)
9- Vincent Nichols (Westminster)
10- André Léonard (Malines-Bruxelles)
11- Pietro Parolin (Secrétaire d’Etat)
12- Gerhardt Müller (Doctrine de la Foi)
13- Beniamino Stella (Clergé)
14- Lorenzo Baldisseri (Synode des Evêques)
Pas de français de mon point de vue..
et que faites-vous de Monseigneur Mamberti, un français aussi, tout à fait possible pour une élévation au cardinalat. Et parmi les autres pays, le patriarche de Venise me semble évidemment celui qui a le plus de chance d’être sur la liste.
Mgr Mamberti sera cardinal.. mais pas cette fois-ci! A moins qu’il ne soit nommé, dans les prochaines semaines, à la tête d’une congrégation. Mais tant qu’il sera secrétaire pour les relations avec les états, il restera archevêque, question de protocole et de préséance au sein de la secrétairerie d’Etat…
Oui Monseig.eur Rey 100fois oui!
A mon humble avis, plutôt que de prendre en compte des sièges “anciennement cardinalices”, on pourrait préférer des évêques qui ordonnent des prêtres et accueillent des communautés :
Mgr Dominique Rey, évêque de Toulon fait plus, comme pasteur de l’Eglise, que tous les autres prétendants cités dans l’article.
Le Pape François veut des pasteurs dynamiques.
Voilà l’occasion de le montrer.
Concernant Monseigneur d’Ornellas, quelqu’un pourrait-il me dire pourquoi : “…ce que redoutent bon nombre de prêtres parisiens ” ? Avec mes remerciements. Patrice
Il y en a un, évêque depuis peu, il a été vicaire géneral, il est jeune (la cinqantaine) a beaucoup de charisme, mais surtout c`est un spécialiste de la bioéthique car il a été médecin, il s`agit de Monseigneur Michel Aupetit
Et s’il y avait une femme ? F.n’est guère embarassé par la lettre du droit canon…On parie…!
J’aimerai apporter un petit réctificatif,
l’archidiocèse de Lille n’est pas “traditionnellement cardinalice”.
C’est un diocèse qui date de 1913 et érigé en archidiocèse en 2008. Le seul évêque de Lille à avoir été cardinal était Mgr Liénart, à une époque où le cardinalat n’était pas attribué selon le siège, mais selon la personne.
Mgr Charost, premier évêque de Lille, n’a été créé cardinal qu’une fois devenu archevêque de Rennes.
L’Eglise est assez mal en point pourquoi lui rajouter un cardinal français?
Si il y a un Eveque qui a des chances d’etre Cardinal en France je pense que Mgr Rey est notre candidat .Il est bien dans la ligne du St Pere .Il n’a pas PEUR
je ne rentrerai pas dans les supputations tres averties de mes prédécesseurs ,d’autant que ma vision n’est que celle d’une simple âme de l immense troupeau!
Le Cardinal étant éligible au magistére supréme,je verrais plutôt un Evéque qui aborde l’Islam sans artifice et sans crainte, tel qu’il est,de maniére réaliste, sans propos énamourés ou complaisants!le rôle du berger ne consiste t il pas à conduire son troupeau en entier vers la sérénité et la paix et non pas a la porte de l’abattoir!
J’ai un nom: Mgr. Emmanuel Lafont, évêque de Cayenne en Guyane française, ancien curé de Soweto en Afrique du Sud. 100% bergoglien.
Si on se lance dans la liste des pronostics… je pense que la limite de 120 cardinaux électeurs ne sera pas respectée.
Difficile d’oublier Buenos Aires (il n’y a plus qu’un cardinal à demi argentin, à la curie), Québec, peut-être Baltimore.
Pour l’Afrique, les archevêques d’Abidjan voire de Douala peuvent être des candidats crédibles. Au Moyen-Orient, Ignace Younan, primat de l’église grecque-catholique syriaque pourrait être créé avant Louis Sako.
Et si l’on regarde plus à l’Est, l’archevêque de Wellington John Atcherley Dew est quasi-incontournable (seul le Card. Pell représente l’Océanie aujourd’hui). En Asie, l’archevêque de Tokyo sera dans la balance avec celui de Seoul. Et je pense que celui de Djakarta ou de Bagkok, passera avant celui de Cebu.
Pour l’Europe, c’est complexe. il y a tant de sièges que l’histoire a enregistrés comme cardinalices et qui n’ont plus vocation à l’être. Bruxelles? Westminster? Turin ou Venise? Tolède, primatie d’Espagne? Il n’y aura pas de pourpre pour tout le monde. Et Marseille pour moi n’arriverait qu’après…
Sans compter qu’à la Curie, en plus des 3 incontournables en raison de leurs fonctions (Parolin, Muller, Stella), 3 ou 4 autres archevêques peuvent également espérer: Baldisseri (secrétaire du dernier conclave, à qui le pape a remis sa calotte rouge), Fisichella (organisateur de l’année de la foi qui vient de s’achever), Brugues déjà cité, Paglia (conseil pontifical pour la famille)…
L’objectif de 120 électeurs sera difficile à respecter!
Il est à croire que le Pape François ne tiendra pas compte de la limite des 120 qu’il considère comme obsolète.
Pour en revenir à Mgr Mamberti, il a été reconfirmé dans sa charge de Secrétaire pour les relations avec les Etats mais peut etre porté à d’autres responsabilités à tout moment. Ayant eu des difficultés avec Mgr Parolin lorsque ce dernier était son subordonné, maintenant que le voilà son supérieur, il est probable qu’il devra quitter le Secrétariat. Et ceci privera la France de la troisième charge du Saint Siège sans qu’aucun prélat des Gaules ne puisse espérer de grandes responsabilités.
Une page sera tournée : la France ne sera plus la “fille ainée de l’Eglise”… D’ailleurs, le français n’est plus que très rarement utilisé dans les cérémonies à Saint Pierre…Sic transit…
Pour ma part, je ne suis pas (du tout) convaincu que le nombre d’ordinations soit un témoignage de sainteté.
Personnellement, je pense que si la France doit avoir un nouveau cardinal, c’est en la personne de Mgr Aillet que le pape François devrait se tourner.
Mgr Rey, comme Mgr Brincard ou Mgr Cattenoz même s’ils sont d’excellents évêques ne méritent pas ce titre.
Ceci dit, il y a des évêques Français qui ne méritent pas le titre de cardinal et l’on obtenu. Est ce que le pape est bien informé pour prendre les bonnes décisions pour les nominations de cardinal ou d’évêque? J’en doute.
Prions pour que la Volonté de Dieu et elle seule se fasse avec l’aide de la Vierge Marie.