C’est le titre de la nouvelle Lettre Pastorale de l’archevêque de Toulouse, Mgr Le Gall accessible ici (format pdf, 32 pages).
Autour du thème de l’année de la Foi, elle est axée sur l’Evangile selon Saint Jean. Extrait de la conclusion :
“L’acte de foi, auquel saint Jean nous invite, à chaque page de son Évangile, est une rencontre, comme ce fut le cas pour les premiers disciples au bord du Jourdain, pour la Samaritaine et les Samaritains, pour l’aveugle-né, ou, depuis longtemps, pour Marthe, Marie et Lazare, ses amis. Les sacrements, qui ne sont jamais des actes privés – même quand ils ne s’appliquent qu’à une seule personne (comme dans le cas d’un baptême unique par exemple) –, supposent et nourrissent une rencontre de la communauté même réduite, convoquée par Dieu autour de sa Parole, pour recevoir les dons de l’Alliance, qui est essentiellement rencontre vivante et grandissante avec Dieu au milieu des siens. Une place privilégiée revient au « sacrement » de la rencontre du frère, notamment du pauvre, si l’on a soin de relire l’enseignement de Jésus quand il évoque le jugement dernier en saint Matthieu. Il s’identifie, en effet, avec ceux qui sont dans le besoin, pour leur nourriture, leur vêtement, leur logement, leur santé ou leur liberté, et dit recevoir en sa personne ce qui est offert à ceux dont on sait prendre soin : « Amen, je vous le dis, à chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces petits qui sont mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait. » (25, 40) Le petit ou le pauvre sont le « signe » de la présence de Jésus au milieu de nous. Ainsi devons-nous continuer à Annoncer la Bonne Nouvelle aux pauvres, mais aussi, à percevoir la présence des pauvres en nos communautés comme celle de Jésus qui attend d’être accueilli, d’être invité à prendre sa place active parmi nous, pour que nous reconnaissions son visage et le reflétions, en Église, pour tous les hommes.”
Très beau texte et je suis prêt à voir Jésus en mes frères et sœurs quand ceux ci se montrent reconnaissants et ne profitent pas de nous , ne nous insultent pas ni ne cherchent à détruire notre religion et nos églises et ne crachent pas sur nous ou sinon ne nous égorgent pas !!!!!
Il ya aussi beaucoup de “nécessiteux “chez les riches qui sont bien plus près de l’enfer.Prions pour tous et en particulier “ceux qui ont le plus besoin “de la miséricorde divine.
Le petit ou le pauvre sont le « signe » de la présence de Jésus au milieu de nous.
“l’interconnexion permanente “comme dit Finki ne nous permet pas de voir ce signe….Mgr Le Gall doit actualiser sa lettre; c’est le problème de l’Eglise qui ne prend pas conscience de l’évolution des individus noyés dans le numérique qui deviennent de moins en moins intelligents (AVingt-Trois sur KTO) qui courent moins vite (étude australienne)etc.
“Notamment les pauvres”, que c’est pénible cette obsession des pauvres chez nos pasteurs. Les riches n’ont pas besoin de prières? eux dont le Seigneur a dit qu’il leur sera plus difficile de rentrer au royaume des cieux qu’à un chameau de passer par le chas d’une aiguille!
Nous sommes tous pauvres, indigents et totalement impuissants hors Son action alors arrêtons de faire des catégories qui ne reposent sur rien.
la cape de saint Martin fut partagée avec un pauvre. Le pauvre est celui qui souffre le plus bien sûr et donc la charité chrétienne est tournée vers eux tout simplement.
Les gens pauvres sont une catégorie de personnes qui repose sur la difficulté de vivre: se nourrir ,se vêtir , assumer le confort de ses enfants, défendre ses droits devant la Justice, se soigner avec les dépassements d’honoraire,etc.
cordialement
Hélène, entièrement d’accord avec vous ,les hommes comme une habitude tirent la couverture a eux pauvre = pas de finances ,en Français les clodos ,alors qu’il y a une pauvreté bien plus grande celle du respect du a notre créateur et de la création telle qu’il la fait et la ont en prend pas le chemin avec tout les PAUVRES qui nous dirigent.Prions pour que DIEU leurs ouvre les yeux de l’esprit.
Je suis d’accord avec Hélène, elle s’est très bien exprimée.
Il y a des catégories qui ne repose sur rien ?
C’est vrai, MAIS, comme l’aide est à la mesure de nos possibilités, il faut faire choix aussi difficile soit-il ; et c’est la que des catégories se crées car nous commençons à aider ceux qui en ont le plus besoin, besoin physique, monétaire, morale, etc., oh bien sur ce n’est pas le nom de catégorie qui leur est donné certains ont des pudeurs de jeunes filles rougissantes, mais le résultat est pareil : nous sélectionnons !
Qui ne l’a pas fait ?
Qui n’a jamais dit : celui-la en a le plus besoin.