La journée “Enjeux et questions” organisée à Arras le 12 novembre dernier, a livré son compte rendu sur le site officiel du diocèse d’Arras.
Le contenu et l’ambition de cette journée “Femmes, Hommes dans l’Eglise : Annoncer ensemble l’évangile. Un partenariat effectif et inventif. ” laisserait cependant penser à un très sérieux consistoire romain, réunissant nombre de théologiens de renom, reconnus par l’Église pour leurs compétences scientifiques et leur foi. Des biblistes patentés, des moralistes sérieux, des dogmaticiens experts, des conseillers spéciaux auprès du Saint-Père et pourquoi pas le plus grand théologien encore vivant qu’est le pape émérite Benoît XVI ne se pencheraient-ils pas, en effet, sur cette question récurrente de la place des femmes dans l’Église ? Pourquoi sinon parce que le sujet à déjà donné lieu à des études poussées et une conclusion claire du magistère.
Car a y regarder de plus près, le titre de cette journée diocésaine qui parvint à réunir 53 personnes dont… 48 femmes, est fallacieux. Si nous en jugeons par le compte rendu (probablement réducteur) de ces débats, la place de l’homme n’est pas un instant évoquée. Sous couvert de parité, il n’est jamais fait mention de la place de l’homme. Nous voulons tellement une société paritaire que nous finissons par construire une société féminine. Éternel balancier du trop et du pas assez. Pourtant , une place juste de la femme suppose une place juste de l’homme.
Après avoir donné une rapide typologie de la répartition des tâches hommes, femmes dans le diocèse (pour se rendre compte de la surreprésentation féminine au sein des services), les débats présentent une vague étude biblique de la place de la femme. Nos spécialistes en herbes, sans du reste apporter aucun argument tangible, “réinventent l’herméneutique biblique”. Mais soyons sérieux. Qui de ces braves gens connait l’hébreu, l’araméen ou même le grec ? L’analyse par Madame Soupa (fondatrice du comité de la jupe) du récit de la création montre une absolue méconnaissance du fonctionnement même d’une langue sémitique. Affirmer, sans autre certitude que des lieux communs, que “la culture de l’époque, invention humaine, impose au récit lui-même son empreinte de la domination masculine” est directement inspiré des cadres de lectures de la théorie du genre. Elle ne connait ni la culture de l’époque (de quelle époque parlons-nous?), ni le fonctionnement du récit biblique lui-même.
La pauvreté intellectuelle des arguments de Monsieur Borras est encore plus triste. Certes, il faut bien reconnaître que les papes récents (et pourtant populaires, comme Jean-Paul II ou François) ont réaffirmé de manière définitive que l’ordination des femmes était impossible. Mais du haut des plaines d’Arras, il faut croire qu’on sent mieux le souffle de l’Esprit Saint que sur les collines romaines. Avec pour tout argument que de constater l’évolution de la société, Monsieur Borras estime que “l’ecclésial ne peut d’abord ignorer les acquis socio-culturels et politiques qui colorent et régissent désormais nos vies quotidiennes. Et, bien plus profondément, la Bible comporte des présupposés culturels qui ont beaucoup trop marqué la pensée et la théologie de l’Homme et de la Femme.” Quels sont ces présupposés culturel ? Nous n’en saurons décidément rien. Mais , autre clef de lecture d’une Église bien plus inspirée par des grilles gender et marxiste que biblique, la terrible crainte du rapport de force.
Avant de juger avec des cadres non chrétien la foi et la Bible, peut-être serait-il bon que les experts branchés sur un certain “esprit”, se réapproprient leur propre nomenclature.
Il serait bon qu’un jour, tous ces penseurs en herbes et ces experts auto proclamés fassent preuve d’humilité et cessent de confondre leur construction idéologique avec l’intention biblique divine. La Bible, tout en nous parlant de Dieu, nous donne aussi une pensée anthropologique fondamentale. Comme le soulignait Saint Augustin, “il n’y a pas de bois mort dans l’Écriture”. Autrement dit, soit tout ce que dit la Bible est juste et vrai, soit il vaut mieux tout prendre pour faux, car comment et sur quels critères (autre que sa conviction personnelle) distinguer le vrai du faux ?
Il serait vraiment bon, une fois pour toute que les catholiques fassent preuve d’humilité et de confiance. Humilité sur leur propre connaissance du monde et du monde divin et théologique en premier lieu. Confiance en la parole de Dieu que nous recevons d’un Père aimant. Comment remettre en cause ce qu’il nous donne si nous posons qu’il nous aime ?
Avant de disqualifier la Bible ou certains passages gênants, il faut bien des études, car cela exige bien des connaissances que, pardon d’insister, l’immense majorité, y compris des prêtres est loin d’avoir.
Alors, avant de militer pour “une mise au point de réelles parités dans les instances de concertation et de gouvernance” (voilà le problème) peut-être pouvons-nous relire avec profit la lettre apostolique de Jean-Paul II, Mulieris dignitaem et ce document de la congrégation pour la doctrine de la foi sur la femme et le sacerdoce, “Inter insignores“.
Qu’en pensait selon vous deux saints à la vie si féconde comme Mère Teresa et Jean-Paul II ?
Et après tout, pourquoi ne pas organiser une confrontation, une disputatio entre les modernistes, aux arguments si affutés et l’Église ? Mais il s’agit là d’un combat d’arrière garde qui ne repose que sur des postulats erronés. Et ce sont plutôt ces postulats qu’il s’agit de démasquer. Au lieu de vouloir contrecarrer ces arguties, remontons à leur racine. C’est bien la place fondamentale et existentielle de l’homme lui-même autant que de la femme qu’il s’agit de faire redécouvrir et aimer.
l’eglise ou la parole de DIEU?,peut-elle changer cette parole?
Ces cuistres (et “cuistresses” ?) nous fatiguent et se ridiculisent car se lamentant devant un mur. La lettre apostolique Mulieris dignitatem serait le seul acte de tout le très long pontificat de Jean-Paul II a avoir été promulgué dans les formes de l’infaillibilité pontificale. Le Saint Esprit a mis le paquet car il savait que l’attaque la plus débile et, par là, la plus dangereuse, viendrait de là.
Le Christ lui-même nous a bien montré son intention de ne pas choisir de femmes parmi ses apôtres, les premiers pape, évêques et prêtres : au moment de la Sainte Cène, quand il a institué l’Eucharistie, mais aussi le sacerdoce en donnant à ses apôtres et à leurs successeurs l’inouï privilège de pouvoir transformer le pain et le vin en Son corps et ne Son sang, il n’a pas admis une seule femme, pas même Notre-Dame, la première de toutes les créatures, supérieure aux anges et à tous les saints, hommes ou femmes.
Ce qui montre bien que le sacerdoce, avant d’être un honneur (ce qu’il est) est d’abord un service.
Pourtant, il ne serait peut-être pas impossible de ressusciter quelque chose qui a existé aux temps apostoliques et qui a disparu ensuite, je ne sais pas très bien pourquoi : après que les apôtres ont institué des diacres pour le service des repas en commun (et pour en faire la police !), afin de pouvoir se consacrer à l’évangélisation, il y a eu également des diaconesses, également pour le service. Je ne sais pas jusqu’à quelle date ni pourquoi elles ont disparu.
Aujourd’hui où nous avons à nouveau des diacres qui n’ont pas vocation à devenir prêtres, mais à en être les auxiliaires, il ne serait peut-être pas contraire à la tradition apostolique de nommer des femmes diacres permanents.
C’est une question que je me pose. Mais je ne suis vraiment pas compétente pour en faire une revendication ni pour argumenter en faveur de celle-ci.
Les femmes ne chassent pas les hommes, ce sont les hommes qui désertent, je n’ai pas entendu dire qu’il y a rivalité entre les sexes pour prendre les tâches; lorsque j’étais jeune, le catéchisme était assuré par les prêtres, maintenant on peut compter 2 hommes pour 20 à 25 femmes pour l’assurer. Lorsqu’il y aura des prêtres, les femmes seront moins visibles
Une femme ne pourra jamais être ordonnée sauf à ce que soit créée
Une nouvelle religion
Dite catho solaire catho machin ou truc.
Madame truc et Madame machin
Peut occuper bcp de jobs dans l’Eglise. Vouloir
Occuper la place du prêtre est obéir
au diable.
La “femme au foyer” serait une “sous-femme”.
Mais elle assure bien des tâches (non, elle n’est pas en “vacances perpétuelles”).
Si on supprimait dans l’actuel gouvernement
-le ministère des finances (car c’est depuis longtemps bien souvent la femme qui “tient les cordons de la bourde”)
-le ministère de l’éducation (ça tout le monde voit pourquoi)
-le ministère de l’économie
-le ministère de l’environnement, de l’énergie et de la mer
-le ministère des affaires sociales et de la santé
-le ministère de l’aménagement du territoire
-le ministère du logement
-le ministère de la famille (inutile de mettre ce mot au pluriel)
-le ministère de la jeunesse et des sports
ça ferait de belles économies.
Le plus urgent n’est pas d’ouvrir de nouveaux territoires aux femmes, mais se mettre en valeur tous les domaines où elles œuvrent avec discrétion et compétence.
Pour mémoire, une religieuse d’une maternité parisienne, il y a plus de soixante ans, disait: si c’était chacun à son tour de mettre au monde les enfants, aucune famille n’aurait plus de trois enfants: la femme serait d’accord pour recommencer, pas l’homme.