Je vous avais signalé ici, le 27 octobre dernier, la violente
opposition manifestée par Mgr Donald W. Trautmann, évêque d’Erie (Pennsylvanie) quant aux nouvelles traductions liturgiques du Missel de Paul VI, lesquelles furent approuvées à une
écrasante majorité par l’assemblée plénière d’automne de la conférence épiscopale le 17 novembre (voir ici) par 166 voix
contre 46 dont celle de Mgr Trautmann. Ce dernier ne supportait pas un certain nombre d’expressions qu’il jugeait incompréhensibles comme l’adjectif « ineffable ». Or, la Messe de
la solennité de Marie Mère de Dieu, célébrée par le Saint Père en la basilique de Saint-Pierre de Rome le 1er janvier, était servie par de nombreux séminaristes du diocèse d’Erie.
Dans son homélie, Benoît XVI a évoqué « cette icône mariale dans laquelle nous pouvons contempler quelque chose de Dieu Lui-même : un signe de l’amour ineffable (amore
ineffabile) ». Je suppose que les séminaristes d’Erie auront bien compris le sens du mot « ineffable » que Mgr Trautmann juge incompréhensible, et qu’ils sauront le lui
expliquer dès qu’ils seront de retour dans leur diocèse…