Son Éminence James Francis Stafford (photo) est cardinal de la Sainte Église et Grand Pénitencier
de la Pénitencerie apostolique. Mais l’archevêque émérite de Denver (Colorado) est aussi un Américain. Comme tous ses concitoyens de la Curie, il suit avec attention le cours des affaires
politiques dans son pays. Invité par l’Institut pontifical Jean-Paul II pour les études sur le mariage et la famille, le cardinal Stafford était à Washington D.C. le jeudi 13
novembre
dernier, pour participer à une conférence
internationale de quatre jours, hébergée par la Catholic University of America (CUA), et qui a traité du thème : « Comprendre le corps : vers une anthropologie de l’amour
». Il lui revenait d’ouvrir ces travaux en prononçant un discours sur le thème du quarantième anniversaire d’Humanæ Vitæ, l’encyclique prophétique de Paul VI. Je ne saurais
trop conseiller aux consulteurs de ce blogue d’aller découvrir ici la traduction que
j’ai faite, en août dernier, pour le blogue de L’Homme Nouveau, de la contribution exceptionnelle du cardinal quant à la “réception” – si l’on peut dire… – de cette encyclique dans
l’Église aux États-Unis en 1968, alors qu’il était prêtre de l’archidiocèse de Baltimore (Maryland)… Cela vaut la peine d’être lu, croyez-moi.
Ce n’est pas en termes “feutrés” que le cardinal Stafford a commenté la récente élection présidentielle et son “élu”. S’agissant de ce dernier ce sont moins d’ailleurs des commentaires que
des critiques. Pour le cardinal, Obama est un être « agressif, perturbateur et apocalyptique » qui a mené sa campagne « sur un programme violemment anti-vie (…) Le 4 novembre,
l’Amérique a subi un tremblement de terre culturel (…) Si 1968 fut l’année de la “tentative de suicide” de l’Amérique, 2008 est celle de son épuisement ». Le pronostic du cardinal est sévère
: « Au cours des quelques années qui viennent, Gethsémanie ne sera pas une chose marginale. Nous allons connaître ce jardin », comparant l’Amérique sous Obama à l’agonie de
Jésus au Jardin des Oliviers…
Le discours intégral du cardinal n’a pas encore été publié. Les extraits que j’en cite sont ceux que je tire d’un compte-rendu publié le 14 novembre sur le site de The Tower
Newspaper, le journal estudiantin de la CUA. Dès qu’il sera disponible, j’y reviendrai sans doute.
de la Pénitencerie apostolique. Mais l’archevêque émérite de Denver (Colorado) est aussi un Américain. Comme tous ses concitoyens de la Curie, il suit avec attention le cours des affaires
politiques dans son pays. Invité par l’Institut pontifical Jean-Paul II pour les études sur le mariage et la famille, le cardinal Stafford était à Washington D.C. le jeudi 13
novembre
dernier, pour participer à une conférence
internationale de quatre jours, hébergée par la Catholic University of America (CUA), et qui a traité du thème : « Comprendre le corps : vers une anthropologie de l’amour
». Il lui revenait d’ouvrir ces travaux en prononçant un discours sur le thème du quarantième anniversaire d’Humanæ Vitæ, l’encyclique prophétique de Paul VI. Je ne saurais
trop conseiller aux consulteurs de ce blogue d’aller découvrir ici la traduction que
j’ai faite, en août dernier, pour le blogue de L’Homme Nouveau, de la contribution exceptionnelle du cardinal quant à la “réception” – si l’on peut dire… – de cette encyclique dans
l’Église aux États-Unis en 1968, alors qu’il était prêtre de l’archidiocèse de Baltimore (Maryland)… Cela vaut la peine d’être lu, croyez-moi.
Ce n’est pas en termes “feutrés” que le cardinal Stafford a commenté la récente élection présidentielle et son “élu”. S’agissant de ce dernier ce sont moins d’ailleurs des commentaires que
des critiques. Pour le cardinal, Obama est un être « agressif, perturbateur et apocalyptique » qui a mené sa campagne « sur un programme violemment anti-vie (…) Le 4 novembre,
l’Amérique a subi un tremblement de terre culturel (…) Si 1968 fut l’année de la “tentative de suicide” de l’Amérique, 2008 est celle de son épuisement ». Le pronostic du cardinal est sévère
: « Au cours des quelques années qui viennent, Gethsémanie ne sera pas une chose marginale. Nous allons connaître ce jardin », comparant l’Amérique sous Obama à l’agonie de
Jésus au Jardin des Oliviers…
Le discours intégral du cardinal n’a pas encore été publié. Les extraits que j’en cite sont ceux que je tire d’un compte-rendu publié le 14 novembre sur le site de The Tower
Newspaper, le journal estudiantin de la CUA. Dès qu’il sera disponible, j’y reviendrai sans doute.
Merc cher Daniel !
http://groups.msn.com/forumLouisXVII/tribuneroyaliste.msnw?action=get_message&mview=1&ID_Message=23961
merci monsieur Hamiche
pour votre blog sur l’Eglise en Amérique je suis abonné a votre newsletters et suis toujours heureux de lire vos articles à contre courants. (surtout sur Mr Obama)
les évêques américains sont des exemples pour leurs prise de positions anti avortement clair et publique si certains évêques pouver les imités…
voici le lien vers mon blog
http://catholiquedetraditionaangers.over-blog.com/