C’est ce que l’on découvre en lisant la dernière Lettre de Paix Liturgique :
“Mgr Laurent Ulrich, archevêque de Lille, fait partie des noms que l’on cite pour le remplacement de Mgr Vingt-Trois à Paris. En 2007, alors qu’il était encore archevêque de Chambéry, il avait publié un article dans La Croix relativisant le phénomène de la messe traditionnelle (il s’appuyait sur le faible nombre de messes existantes faisant mine d’ignorer que la responsabilité en incombait aux évêques qui, dans le cadre du Motu Proprio Ecclesia Dei, ne l’accordaient qu’au compte-gouttes). De la sorte, il prenait quelques distances avec le Motu Proprio de Benoît XVI. Cette prise de position, voisine de celle alors affichée par Mgr Vingt-Trois, avait été interprétée comme un passage obligé pour le renouvellement du bureau de la conférence épiscopale. De fait, tandis que le cardinal Vingt-Trois accédait à la présidence, Mgr Ulrich en devint le vice-président. En réalité, pas plus que Mgr Defois, son prédécesseur à Lille, Mgr Ulrich n’est fondamentalement hostile à la messe traditionnelle. Elle lui est tout simplement étrangère.”
Le cardinal Vingt-Trois aura 75 ans en novembre 2017. Mgr Ulrich sera alors âgé de 66 ans.
Si Mgr Ulrich remplace l’année prochaine le cardinal actuel de Paris, cela lui laissera juste 9 ans d’épiscopat avant la retraite… c’est un peu court pour un poste comme celui-là?
Certes Mgr Leonard n’est resté que 5 ans à Bruxelles, mais changer de diocèse pour juste une courte période je trouve cela un peu stupide.
A mon avis le prochain archevêque de Paris sera un évêque déjà en poste qui ne sera pas celui de Lille… ( ce que je souhaite fortement aux vues des positions de cet évêque toujours dans le vent!)
Ils persécutent les fidèles faisant usage de leurs droits à la liturgie et au missel de saint Pie V, puis ils violent encore plus leurs droits en constatant qu’ils sont peu nombreux pour subir les persécutions épiscopales.
Un bon militant républicain qui ne craindra aucun mauvais coup médiatique. Encore un que le christ n’aurait pas choisi.
Pourquoi ne pas chercher plutôt du côté des Évêques auxiliaires ? J’en vois un qui serait bienvenu. Prions!
Corporatisme, élitisme, favoritisme. Les 3 maîtres mots pour une ascension., quel qu’en soit le milieu.
A vrai dire,Mgr Ulrich n’est pas seul: la messe célébrée dans le rite extraordinaire est étrangère à la grande majorité des fidèles