Le 16 décembre, à l’occasion d’une cérémonie au cimetière militaire de la DOUA, à Villeurbanne, une cérémonie a eu lieu à l’invitation des responsables musulmans, après les propos tenus par Mme Le Pen à propos de l’occupation des musulmans dans les rues. A Paris notamment, le vendredi, les musulmans viennent de toute l’Ile-de-France pour occuper plusieurs rues du 18e arrondissement, bloquant toute la circulation, afin de militer pour la construction de nouvelles mosquées. Une situation clairement contraire à l’ordre public.
Lors de cette cérémonie, le père Vincent Feroldi, représentant le cardinal Philippe Barbarin, archevêque de Lyon, a pris la parole. Oubliant l’Evangile, ignorant tout de l’islam et de sa conception théocratique de la société, basée sur le Coran, oubliant la situation dramatique des minorités chrétiennes en pays musulman, ce prêtre a défendu l’islam en France… en se basant uniquement sur les droits de l’homme ! Il a déclaré notamment :
Voici 62 ans, à quelques jours près – c’était le 10 décembre 1948 -, à Paris, au Palais de Chaillot, fut adoptée la Déclaration universelle des droits de l’homme. Dans son article 18, nous pouvons lire : « Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion ; ce droit implique la liberté de changer de religion ou de conviction ainsi que la liberté de manifester sa religion ou sa conviction seule ou en commun, tant en public qu’en privé, par l’enseignement, les pratiques, le culte et l’accomplissement des rites».
Il faut que cet article puisse se vivre sereinement et paisiblement en notre pays, d’autant plus que le préambule de notre Constitution française affirme que « le peuple français proclame solennellement son attachement aux Droits de l’homme et aux principes de la souveraineté nationale tels qu’ils ont été définis par la Déclaration de 1789… » Or, que lit-on dans cette Déclaration des Droits de l’Homme et du citoyen de 1789 à l’article 10 si ce n’est : «Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l’ordre public établi par la Loi» [c’est pourtant le cas des musulmans qui bloquent les rues, NDMB], article que je complèterai par l’article 4 : « La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui : ainsi, l’exercice des droits naturels de chaque homme n’a de bornes que celles qui assurent aux autres Membres de la Société la jouissance de ces mêmes droits. Ces bornes ne peuvent être déterminées que par la Loi ». […]
Il est heureux que, depuis des décennies, dans le cadre d’une laïcité que nous souhaitons ouverte et au service de tous les citoyens, notre pays soit accueillant à toutes les religions et permettent son exercice.
Le père Feroldi est membre du GRIC (groupe de recherche islamo-chrétien) et délégué épiscopal aux relations avec les musulmans. On le voit ici à droite sur la photo, en cravate, intervenant pour les 30 ans du GRIC en 2008.