Signe des temps. Une réunion de recherche scientifique aura lieu la semaine prochaine en Allemagne pour obtenir avis d’experts et remontées d’expérience sur la politique adoptée dans les pays membres de l’Union européenne en vue de régler les « problèmes d’approvisionnement » (comme ils disent) de professionnels de la santé. L’idée étant d’alimenter un flux migratoire vers l’Allemagne.
C’est ce qu’annonce la dernière lettre d’informations de la commission de l’Emploi, des Affaires sociales et de l’Inclusion qui est souvent riche de ce genre de petites nouvelles bien significatives.
Sous le titre « Combler le hiatus dans les soins de longue durée professionnels à travers des politiques de migration systématiques », l’annonce souligne que le vieillissement des populations a fait augmenter la demande de soins de longue durée, avec en corollaire une demande accrue d’infirmières qualifiées et de professionnels des soins.
On vise la « mobilité au sein de l’Union européenne » afin de permettre aux personnes issues de pays qui ont un « trop plein » de professionnels qualifiés des soins de longues durée de trouver un emploi là où la demande dépasse l’offre. « En outre, la formation professionnelle aux soins de longue durée de jeunes prêts à travailler à l’étranger est un autre moyen potentiel de prendre à bras le corps le problème du chômage des jeunes. Gagnant gagnant pour les pays d’émigration et les pays d’immigration !
Ces « Partenariats de mobilité », politique « emblématique » de l’UE pour « faciliter la coopération internationale et améliorer la cohérence des politiques nationales » (sic) devraient « fournir des exemples en vue de la formulation d’une politique de migration systématique en Allemagne ». Et – cerise sur le gâteau – « ces partenariats ont encouragé la migration circulaire et permis à des professionnels qualifiés de pays tiers d’entrer sur le marché du travail de l’UE. »
Tout y est : le suicide démographique de l’Allemagne, le casse-tête pour prendre soin des vieux, le déracinement organisé des jeunes, le miroitement d’emplois magnifiques alors que dans les faits, on ne doute pas qu’il faille bien davantage d’aides-soignants que de neurochirurgiens, et le pillage des ressources humaines de ceux qu’on nomme pudiquement « les pays tiers ».
Les pays convoqués à la réunion allemande sont la Belgique, la Croatie, la Grèce, la Hongrie, la Pologne, la Roumanie, la Slovaquie, la Slovénie, l’Espagne et la Suède.
Parmi tous ces pays, quels sont ceux qui ne font pas partie de pays grisonnants de l’Europe avec leurs propres besoins d’aides-soignants et autres personnels médicaux ? Dans la plupart, le taux de fécondité est bien déprimé. Mais j’oubliais l’immigration extra-européenne. Allez donc voir dans les hôpitaux !
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est ce que je veut emigre ver l allmagne pour tant je sius aide soignant je d experience 2 ans