Dans son homélie du dimanche de Pâques, Mgr Georges Pontier, archevêque de Marseille, a déclaré c’est la fête de la Résurrection qui fait ancrer la conviction de la dignité de la personne humaine :
“C’est à cette lumière ou dans cette conviction que les chrétiens sont des chantres de la grandeur de tout homme, des défenseurs de sa dignité. C’est à partir de là que l’Église proclame la dignité de l’embryon humain, qui mérite les marques de respect dues à une personne humaine. A partir de là que la mise à mort de l’embryon ou son utilisation comme matériau de recherche lui semblent impensables et inacceptables. C’est encore à partir de là qu’on ne peut faire du corps de chair, comme dans le principe de la gestation pour autrui, une marchandise négociée ici et produite là-bas, au gré des désirs des uns et des besoins des autres. C’est aussi à partir de là que le respect de l’unité du corps et de l’esprit ne s’accommode ni de pratiques échangistes, ni de la prostitution. C’est toujours à partir de là que la peine de mort est dénoncée comme un acte immoral et que la torture ne saurait être justifiée. C’est enfin à partir de là que l’acte d’euthanasie est considéré comme un homicide et l’acharnement thérapeutique comme un excès de pouvoir. Toucher au corps, c’est toucher à une personne humaine. Respecter l’homme, c’est rendre à son corps, en toutes ces diverses circonstances, les marques de respect dues à une personne.”