Comme ils ne sont pas français, il est probable que l’on parlera peu de la remise du Prix Nobel de médecine à deux généticiens, le britannique John Gurdon (79 ans) et le japonais Shinya Yamanaka (50 ans). Mais, pour nous, catholiques (naturellement) pro-vie, ce Prix Nobel est important.
Les deux hommes sont récompensés pour leurs travaux sur la reprogrammation nucléaire, qui permet de transformer des cellules adultes spécialisées en cellules souches non spécialisées. Ce qui rend inutile les cellules souches embryonnaires (dont le principal intérêt tient précisément à cette omnipotence ou à cette “non spécialisation”) dont l’utilisation pose d’insolubles problèmes moraux, puisque l’utilisation de cellules souches embryonnaires nécessite la destruction des embryons concernés, tandis que l’utilisation de cellules souches adultes ne pose aucun problème moral.
En d’autres termes, le massacre des embryons dont nous savions déjà qu’il était révoltant est, en outre, inutile. Si – quod Deus advertat – la recherche sur les cellules souches embryonnaires se poursuivait, en France et ailleurs, nous serions donc forcés de considérer que ce n’est même pas dans un but scientifique, mais que ces embryons sont, en quelque sorte, des sacrifices humains pour le moderne Moloch Baal!
Source: M6
En réalité, une cellule souche adulte pourrait potentiellement donner naissance à un être-humain. On appelle ça le clonage. Dans les deux cas, il y a destruction d’un humain potentiel.