Témoignage trouvé sur Proliturgia :
“Comme en beaucoup d’endroits, des paroisses de Mulhouse (diocèse de Strasbourg) ont été contraintes de sceller solennellement leur union de “communauté de
paroisses“: un mariage contre-nature et forcé. Tout ça s’est fait au cours d’une célébration eucharistique qui ne respectait ni la forme “ordinaire” ni la forme “extraordinaire”
de la liturgie mais qui, aux dires de nombreux fidèles qui y assistaient, était d’un ridicule achevé. L’assemblée, qui a du gober pas mal d’absurdités durant la cérémonie, se retrouvait
dans une église transformée en hall de gare: partout des gens qui entrent, qui sortent, qui bougent, qui discutent…
A l’issue de ce qu’évêque auxiliaire qui célébrait voulait faire passer pour une messe, il était prévu de servir un “verre de l’amitié” (c’est le truc à la mode) dans le
narthex de l’église. Comme la célébration tirait en longueur, les personnes chargées de servir les boissons ont décidé – pour gagnger du temps et peut-être aussi pour faire quelque chose
d’intelligent – de commencer à ouvrir les bouteilles de vin avant la bénédiction finale. “Tiens, quelqu’un ouvre des bouteilles” a relevé l’évêque qui officiait à
l’autel, donnant ainsi la preuve qu’il ne s’intéressait pas lui-même à ce qu’il faisait… Après tout, une célébration dite “festive” ne se devait-elle pas d’être ponctuée de bruits festifs? Il
était donc parfaitement “liturgique”, dans ce genre de messe, de faire péter les bouchons avant la bénédiction épiscopale!”