A propos de l’affaire du “Piss Christ”, un correspondant m’a dit avoir lu une dépêche parlant d’un crucifix “trempé dans l’urine du Christ”.
J’avais quelques doutes avant de trouver des précisions chez notre confrère Nouvelles de France… qui ajoute même que des “grands médias” ont relayé ladite dépêche sans sourciller. Mieux encore, le journal télévisé de TF1 a repris “l’information” telle quelle.
Dans un élan de générosité, on veut bien admettre la coquille pour la première rédaction. Mais la répétition d’une coquille témoigne soit d’une remarquable distraction, soit d’une remarquable inculture.
Je ne parlerais pas de cette affaire, si un autre correspondant ne venait de me signaler que, le 17 mai, sur France 24, un journaliste n’avait évoqué, à l’occasion de la venue de la reine d’Angleterre en Irlande, les accords du “bon vendredi”. Ce qui est évidemment une traduction de “Good Friday” que l’on peut sans peine trouver dans Robinson Crusoé (comme le note malicieusement ce correspondant), mais dans le contexte, il est probable qu’en français, “Good Friday” se comprenne “Vendredi saint”. Mais peut-être le journaliste en question ignore-t-il de quoi il s’agit…
Oh, vous voulez un autre exemple croustillant? En attendant d’aller à la dernière messe de minuit (Noël), j’ai regardé la messe de minuit, célébrée par le Pape à Saint-Pierre, à 22 heures :-).
Lors de la première lecture, le journaliste de RTL-TVI explique: “nous allons entendre un extrait de l’épître de saint Paul l’Apôtre à Titus – Titus, qui est un empereur romain”. Il s’agissait bien évidemment de Tite!
On a bien ri dans ma paroisse, ce soir-là.
imaginez-vous quand un journaliste essaie de prononcer: “Deutéronome…”… Deutorénome… Deuroténome… ah à la fin…