Mgr Ignacio Carrasco de Paula, président de l’académie pontificale pour la Vie, a vivement critiqué hier le choix de Robert Edwards, “père” de la fécondation in vitro, pour le prix Nobel de médecine 2010:
“Sans Edwards, il n’y aurait pas un marché où sont vendus des millions d’ovocytes [et] il n’y aurait pas dans le monde un grand nombre de congélateurs remplis d’embryons. […] Dans le meilleur des cas, ceux-ci attendent d’être transférés dans des utérus mais plus probablement ils finiront par être abandonnés ou par mourir.”
Le terme :” a vivement critiqué” est excessif et faux. Mgr Carrasco, tout en faisant part de ses réserves, a également déclaré : “Cependant, le choix d’Edwards ne me semble pas complètement déplacé. D’une part, il entre dans la logique poursuivie par le Comité qui attribue le Nobel. D’une autre, le scientifique britannique n’est pas un personnage qu’on peut sous-évaluer : il a inauguré un nouveau chapitre important dans le domaine de la reproduction humaine.”