Vendredi dernier, le pape Benoît XVI a nommé l’archevêque Raymond Burke, ancien évêque de La Crosse (Wisconsin) et ancien archevêque de St. Louis (Missouri), et présentement
Préfet du Tribunal suprême de la Signature apostolique, membre de la Congrégation pour les évêques (ci-dessous une photo du prélat lors d’un entretien accordé à votre serviteurs
en juillet 2008, et paru dans L’Homme Nouveau). C’est une nomination d’une grande importance dans ce dicastère qui ne l’est pas moins puisque lors de ses réunions hebdomadaires du
vendredi, il décide du candidat à l’épiscopat figurant sur la « terna » envoyée par les nonces à cette Congrégation, qui pourra être soumis à la nomination du Souverain Pontife. Cette
nomination pour laquelle il convient de rendre grâce à Dieu et au pape, semble bien traduire le “poids curial” grandissant de cet excellent archevêque dont il n’est pas douteux qu’il sera élevé
au cardinalat lors du prochain consistoire que les spécialistes pensent devoir se tenir dans le courant de l’année prochaine. En principe, les nominations de membres des dicastères romains sont
pour une période de cinq ans, évidemment renouvelable. Le prélat, actuellement âgé de 61 ans, va donc aussi servir, pendant un nombre d’années significatif, une activité particulièrement cruciale
du ministère pétrinien pour l’avenir de la Sainte Église : celui du choix des nouveaux évêques. On comprendra mieux ainsi toute l’importance de cette nomination notamment pour l’épiscopat
américain (mais aussi pour l’épiscopat français…) et dans quel sens ce choix pourrait s’infléchir bientôt.