J’ai déjà traité ce sujet, mais je ne me lasse pas d’y revenir et l’image qui accompagne cet article est bonne pour commencer la semaine [1]. Le dévergondage de tant de religieuses américaines – on songe à celles qui sont rassemblées dans la progressiste Leadership Conference of Women Religious, à sœur Carol Keehan, à sœur Margaret McBride, et à tant d’autres… – ne doit pas nous faire oublier qu’il existe des religieuses fidèles à l’Époux, aux règles de la vie religieuse et aux constitutions de leurs congrégations. Ce sont d’ailleurs elles qui recrutent de nombreuses et saines vocations, alors que les autres vieillissent, s’étiolent et sont sur le point de disparaître. Les dominicaines enseignantes de Nashville (Tennessee) sont près de 300. Leur congrégation, les Dominican Sisters of St. Cecilia, fut fondée en 1860. Ce n’est donc pas une communauté nouvelle, mais c’est pourtant une communauté toujours jeune : la moyenne d’âge de ces religieuses est de 36 ans alors que celle des religieuses aux États-Unis est du double ! L’an passé, le couvent de Nashville a recruté 26 postulantes (moyenne d’âge : 23 ans !), en cinq ans ce sont 90 nouvelles vocations qui y sont entrées. Habit religieux, vie stricte de prière personnelle et en communauté, orthodoxie, silence… C’est, paradoxalement, ce qui attire de nouvelles et jeunes vocations. Et c’est ce qui séduit nombre d’évêques américains : 100 religieuses ont été appelées par eux pour enseigner dans 34 écoles diocésaines réparties dans 13 États.
1. Cet article était programmé pour passer hier dimanche, mais, pour des raisons que j’ignore, il n’a pas passé. D.H.
Deo gratias!
SVP, j’en veux aussi pour les écoles cathos de Marseille …
Bravo! Là au moins on a envie de se confier à ces soeurs car leur apparence les rend plus proches quoiqu’on dise du Seigneur !