Confusion dans le diocèse catholique de Greensburg, en Pennsylvanie, lequel a nié les allégations selon lesquelles il aurait interdit au clergé de célébrer les messes Novus Ordo ad orientem (« vers l’est »).
Lors d’un appel téléphonique avec LifeSiteNews, un porte-parole du diocèse de Greensburg a catégoriquement nié que l’évêque Larry Kulick ait interdit aux prêtres de célébrer la messe Novus Ordo ad orientem , soulignant qu’aucune directive officielle n’a été émise concernant la forme ordinaire de la messe.
Toutefois, deux sources au sein du diocèse, connues de LifeSite et ayant souhaité garder l’anonymat, ont indiqué qu’après une messe, un paroissien avait demandé à l’évêque Kulick quand leur prêtre serait autorisé à célébrer des messes ad orientem. L’évêque aurait répondu que cela n’était pas permis dans le diocèse. L’une de ces sources a précisé à LifeSite avoir contacté le diocèse pour obtenir des éclaircissements et s’être vu confirmer par un porte-parole que les messes ad orientem étaient effectivement interdites dans tout le diocèse.
Une des sources de LifeSite, un paroissien du diocèse, a déclaré qu’un autre porte-parole avait confirmé par téléphone que l’interdiction présumée du culte ad orientem était en vigueur, même en l’absence de directive officielle du diocèse.
En plus de restreindre apparemment la célébration des messes ad orientem, le diocèse de Greensburg ne compte actuellement qu’une seule messe traditionnelle en latin diocésaine, qui est célébrée à l’église Holy Family de Latrobe.
Ces dernières années, plusieurs diocèses à travers les États-Unis, en plus d’imposer de fortes restrictions à la célébration de la messe tridentine, ont interdit au clergé de célébrer la forme ordinaire de la messe ad orientem .
En 2022, le cardinal Blase Cupich exigea que tous les prêtres de l’archidiocèse de Chicago demandent une autorisation pour continuer à célébrer la messe tridentine ou la messe selon le rite ordinaire (Novus Ordo) ad orientem. Plus tard dans l’année, l’évêque John Stowe, connu pour ses positions favorables aux personnes LGBT, s’inspirant de Cupich, supprima la célébration de la quasi-totalité des messes tridentines dans le diocèse de Lexington (Kentucky) et réprima les prétendues « excentricités » de la forme ordinaire de la messe, notamment la célébration ad orientem et la génuflexion à la table de communion pour recevoir l’Eucharistie.
Plus tôt cette année, l’archevêque Edward Weisenburger, l’une des dernières nominations épiscopales du pape François, a supprimé la quasi-totalité des messes tridentines dans l’archidiocèse de Détroit et a interdit au clergé de célébrer les messes Novus Ordo ad orientem.
Les ennemis de la messe traditionnelle sont aussi les ennemis de la messe ad orientem…
