Un lecteur nous invite à diffuser cette annonce pour un Pèlerinage en Roumanie l’été prochain : Pèlerinage en Roumanie du dimanche après-midi 26 juillet au mercredi 5 août 2020 à 1 650 €/personne (pour 30 personnes, sur base chambre double, supplément chambre individuelle : 315 €, supplément assurance : 60 €).
Centré sur la Transylvanie, provinces de l’Empire austro-hongrois de Transylvanie (la couronne de Saint-Étienne de Hongrie) avec toutes les plus belles des villes (Cluj-Napoca, Târgu Mureș, Sighișoara, Sibiu, Brașov) au charme hongrois ou allemand indéniables en raison des minorités nombreuses de Transylvanie toujours bien présentes (Hongrois, Sicules et Saxons). Extension en Valachie autour de Bucarest et les contreforts royaux des Carpates (Curtea de Argeș, Sinaia). Nous traiterons de l’histoire de la famille royale de la dynastie de Hohenzollern-Sigmaringen, et des martyrs du communisme (église gréco-catholique et romaine-catholique).
Messe quotidienne (rite de S. Pie V) par l’Abbé Cyrille Debris, diocésain de Rouen, agrégé de l’université, docteur en histoire et théologie, spécialiste des Habsbourg et de l’Europe Centrale et orientale. Hôtels de très bonne qualité, en centre-ville. Ambiance amicale et familiale.
Poursuivant notre thématique des Kronländer de l’ancien Empire austro-hongrois, nous irons l’été 2020 en Roumanie. Comme on peut le voir sur les armes, ce pays doubla sa superficie en 1918 par l’incorporation d’anciennes provinces depuis longtemps aux mains des Habsbourg : la Bucovine (1775), le Banat de Temesvár (1716) (3e quartier : lion) et surtout la Transylvanie (1711) (4e quartier : aigle sur 7 tours car ce sont des armes parlantes en allemand : Siebenburgen). Deux autres régions principales composent la Roumanie, avec une identité roumaine plus simple : ce sont les principautés danubiennes de Valachie (elle-même divisée en Olténie à l’Est et Munténie à l’Ouest) et de Moldavie (1er et 2nd quartiers avec l’aigle et l’auroch) qui formèrent en 1859 les principautés unies de Roumanie sous Alexandre Jean Cuza. Elles devinrent principauté de Roumanie (1866) puis royaume (1881) sous le sceptre de la branche catholique des Hohenzollern, les Sigmaringen (blason central), depuis 1866 avec Carol Ier (1866-1914). Mais ils durent se convertir à l’orthodoxie. La Dobrogée (= Dobroudja avec ses deux dauphins) constituant le littoral sud de la mer Noire fut adjointe aux dépens de la Bulgarie tandis que la Bessarabie, littoral nord et actuelle république de Moldavie, représente l’autre pays roumanophone qui voudrait sans doute bien son rattachement, n’était le problème du séparatisme russe en Transnistrie.
La famille royale a retrouvé son pays après un si long exil du roi Michel Ier (1921-2017) et de son épouse, la reine Anne (1923-2016), nièce de l’impératrice Zita par son frère René de Bourbon-Parme et Marguerite de Danemark. Aujourd’hui, elle joue même un rôle officiel, a été rétablie dans ses droits et s’est vu restituer plusieurs biens (les palais Elisabeta, le château Săvârșin qui sont privés, le château Peleş qui se visite et le train royal). Elle est malheureusement divisée par des querelles internes entre un descendant d’une première union de Carol II (roi de 1930 à 1940), Paul-Philippe de Hohenzollern-Sigmaringen (Lambrino) et aussi par l’exclusion en 2015 du neveu de Margerita, Nicolas Medforth-Mills, fils de la princesse Elena.
Outre cette thématique historique avec ses implications nationales (d’importantes communautés hongroise, sicule, saxonne, souabe, lipovène subsistent), nous mettrons l’accent sur la dimension religieuse avec la tradition orthodoxe roumaine, l’influence luthérienne, mais surtout les martyrs catholiques de l’époque communiste, souvent de la majorité gréco-catholique (Vasile Aftenie, Valeriu Traian Frentiu, Ioan Suciu, Tit Liviu Chinezu, Ioan Balan, Alexandru Rusu, Cardinal Iuliu Hossu béatifiés le 2 juin 2019) mais parfois aussi latine (Mgr Vladimir Ghika, 1873-1954, béatifié en 2013).
Pour tout renseignement consulter le internet ou 06 02 31 77 59 (Abbé Debris).