Ordonné prêtre en 1988 pour le diocèse de Paris après une formation au séminaire Saint-Sulpice du diocèse de Nanterre, Mgr Philippe Marsset a été aumônier des scouts de France et aumônier national de l’association Amour et Famille (CLER). Curé de Notre-Dame de Clignancourt et doyen de Clignancourt-La Chapelle depuis 2011, il était aussi, depuis 2018, vicaire général du diocèse de Paris. Ce 6 septembre, il est ordonné à l’église Saint-Sulpice comme évêque auxiliaire de Paris, aux côtés de Mgr Denis Jachiet et de Mgr Thibaut Verny, nommés en 2016.
Il confie à Aleteia :
Je suis partagé entre la confiance et l’appréhension. La mission d’évêque auxiliaire nous confie davantage de responsabilités mais nous ne sommes pas seuls. Nous sommes trois évêques auxiliaires en plus de l’archevêque. J’espère être à la hauteur de toute la dimension humaine qu’implique une telle mission mais de savoir aussi plonger avec assurance dans des réalités qui ne sont pas toujours belles dans l’Église et que l’on ne peut ignorer. Mais j’ai confiance, car le sens de ma réponse, mon « oui », est plus important que mes craintes personnelles. Je me suis d’ailleurs longuement préparé pour cette mission. J’ai effectué un retraite où j’ai eu l’occasion de relire des textes sur la mission des disciples et la miséricorde de Dieu. J’ai compris le sens de ma mission et ce que l’on attendait de moi. Aujourd’hui, j’ai décidé de m’engager sur ce chemin en mettant toute ma confiance en Jésus, en son Église mais aussi dans le Pape et mon évêque.
Quelle devise épiscopale avez-vous choisie ?
« C’est le Seigneur ! » Je l’ai choisie le jour même où j’ai été appelé par le Pape parce que c’est le texte de l’Évangile qui m’est apparu quand je me suis mis à genoux devant le Saint-Sacrement. C’est le cri de saint Jean quand Jésus apparaît sur le rivage de Galilée et que Pierre ne reconnaît pas le Christ. Et dès qu’il entend Jean dire, « c’est le Seigneur », il y va. Alors moi aussi, comme saint Pierre, j’y vais parce que le Christ m’appelle.