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Dax: un directeur d’école catholique refuse un spectacle queer
Pas de spectacle de marionnettes queers pour les élèves du groupe scolaire Saint-Jacques-de-Compostelle de Dax:…
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Jean-Marc Sauvé défend la présomption d’innocence
Dans un entretien donné à La Croix, Jean-Marc Sauvé, l’ancien président de la CIASE, était…
Je comprends que cela vous surprenne… c’est du même accabi que la ‘chose rare’ du texte des évêques de France sur la fin de vie.
C’est sûr, sur la fin de vie, les évêques ont eu recours à M. Jürgen Habermas pour le “récit” du Bon Samaritain. C’est la nouvelle évangélisation !
Mais évangélisation des catholiques par des marxistes, les générations passées ont tellement critiqué les
marxistes, il faut bien leur donner une place, par fraternité, afin qu’ils goûtent un peu de “l’opium du peuple”
eux aussi. Depuis 50 ans tout est chamboulé.
En ce qui concerne, le Notre Père, la situation est différente car dans l’Ancien Testament, une prière existait
déjà. Jésus-Christ a apporté l’accomplissement. Ce rabbin va donc expliquer à ses frères la prière de Jésus.
Donc il va évangéliser ses frères vu qu’ils refusent d’être évangélisés par les Catholiques.
Ce qui a été acté le 10 12 2015 :
http://www.vatican.va/roman_curia/pontifical_councils/chrstuni/relations-jews-docs/rc_pc_chrstuni_doc_20151210_ebraismo-nostra-aetate_fr.html
Ou bien encore ce rabbin va t-il convertir les catholiques à autre chose ?
Merci beaucoup pour le texte donné en référence qui éclaire bien le ‘titre’ donné par le diocèse: c’est dans la continuité de Nostra Aetate. On en revient toujours aux brèches ouvertes par Vatican II…
Attention aux commentaires qui recherchent une ‘continuité’ entre juifs et chrétiens. Le Christ est Lui-même La discontinuité radicale…
Ce qui n’empêche pas, bien sûr, les juifs de rechercher la vérité. S’ils cherchent la Vérité, ils trouveront le Christ. Nos prières les accompagnent dans ce sens; mais je ne marche pas avec ‘l’enseignement’ ou ‘l’éclairage’ proposé aux catholiques. Il y a des commentaires autorisés, simples et suffisants sur cette prière reçue du Sauveur.
Tout a fait. Il y a plusieurs livrets et autres publications catholiques qui expliquent le Notre Père.
Mais depuis “l’ouverture ” aux autres religions, les catholiques sont prêts à n’importe quoi pour
un moment d’amitié avec quelqu’un d’une autre religion. Par exemple ” café bon thé” rencontre avec les protestants, moment d’amitié, mais chacun reste sur ses positions, ou plus exactement le catholique glisse un peu vers l’opinion du protestant. Il reste à comprendre qui est “chocolat “dans la rencontre.
Ah l’amitié ! Pour un peu d’apparence d’amitié, des catholiques sont prêts à modifier leurs prières,
au lieu de trouver l’amitié dans une action commune pour un geste de charité.
Est ce que le titre de votre post ne tronque pas les choses ?? Sur l’affiche il est écrit “une lecture juive du notre père” pas “comprendre le pater”…
Je ne sais pas si cette lecture juive est une bonne chose ou pas et ce n’est pas ma question : je n’ai pas les éléments pour en juger.
Mais le choix de votre titre me surprend car il peut biaiser la question que vous posez ensuite en introduisant une mauvaise problématique.
Ne doit on pas être plus fidèles à la réalité dans une société qui par déni de réalité et de vérité tombe dans le relativisme le plus malsain ?
C’est ainsi que la lettre du diocèse présente cet évènement… Je n’ai rien inventé.
Cette “compétence extérieure au catholicisme” ce n’est pas un imam, un moine bouddhiste ou un athée, mais un rabbin. Le judaïsme n’est pas une religion complètement extérieure, et le christianisme n’a pas été crée ex nihilo, mais se situe dans la continuité du judaïsme et de l’Ancien Testament.. L’éclairage de ce rabbin ne me choque pas. Ce rabbin semble spécialisé dans le dialogue interreligieux, c’est bien qu’un juif s’intéresse à Jésus et au Nouveau Testament.
Présentation de l’ouvrage par l’auteur :
“Comme le travail sur les paraboles, l’écoute et l’analyse du Notre Père nous ont ouvert des perspectives toutes insoupçonnées au départ. En progressant selon l’esprit du Midrash, les découvertes furent hautement enthousiasmantes et édifiantes.
Non seulement des liens s’établissaient avec la liturgie d’Israël, mais également avec des textes de la tradition orale. Il nous a alors fallu distinguer entre le contexte antérieur du Notre Père et son originalité, car cette prière, profondément juive, demeure incontestablement originale.
Au final, le Notre Père ne nous a pas révélé toutes ses potentialités, pas plus que les Paraboles, mais il nous a paru évident après cette année de réflexions et d’échanges avec notre auditoire, qu’il véhiculait un message profond que la simplicité du propos pouvait occulter.”
Peut-être sa découverte de christianisme l’entraînera-t-il à se convertir …
Bravo, cher Tryphon !
Le “Notre Père” est une prière éminemment juive… Si le Christ notre Pâque n’est pas juif, les promesses faites par Adonaï Elohim ne sont pas réalisées. Si tout risque de syncrétisme est prévenu, il n’y a aucune raison de ne pas donner la parole à un rabbin (libéral). Toute vérité vient du Saint Esprit !
un rabbin de la rue Copernic n’est peut-être pas très représentatif de la communauté juive
Cher Monsieur,
Je viens de lire votre note au sujet de la conférence sur le Notre-Père donnée par le rabbin Philippe Haddad. Non, ce n’est pas surprenant, car le Notre-Père est aussi une prière typiquement juive. Sur ce point, je me permets de vous renvoyer à l’article paru dans “Tu es Petrus” (pas une revue progressiste) de juin 2017, montrant que la structure du Notre-Père correspond à celle de la Menorah.
Et puis, en tant que “tradi”, j’aime encore mieux entendre le Notre-Père expliqué par le rabbin Haddad que par le pape François ou un de nos évêques à roulettes.
Votre bien dévoué,
En quoi cela est-il si choquant ? Le Seigneur Jésus est aussi homme de son temps et s’exprime avec les mots de l’époque, transmis par ses parents et toute sa tradition. Les expressions du Pater qui nous semblent parfois si occultes et difficilement traduisibles, proviennent en partie d’aramaismes ou d’hebraïsmes. Cela ne me choque pas d’entendre comment un rabbin l’entend. Le même travail a été fait pour le Magnificat ( Nouveau Testament ) qui est presque un copier-coller du cantique d’Anne la prophétesse ( Ancien Testament ). Cela vous éclaire-tu-il ?
Peut-être que cela l’aidera à croire au Christ.
Que va donc expliquer ce rabbin, quelle sera sa version, puisque les juifs ne reconnaissent pas le Fils, 2ème personne de la Trinité ?
Expliquer les mots, comment les juifs les entendent etc… quelle importance, les Pères de l’Eglise ont expliqué tout cela maintes fois aux chrétiens depuis l’origine du christianisme on ne comprend pas ce qu’il peut y avoir de nouveau sinon CHANGER ENCORE LE SENS DES PAROLES DU NOTRE PERE, c’est déplorable !
Va t-il dissuader les catholiques de considérer Jésus comme Fils de Dieu et de le voir comme un prophète révolutionnaire ?
Pour éviter toute erreur de ce type, n’est ce pas à l’évêque d’enseigner les catholiques ?
Pourtant si nous appelons Dieu “Notre Père”, c’est bien à Jésus, fils de Dieu, que nous le devons ?
Comme le prêtre l’annonce à la Messe : “…comme nous l’avons appris du Sauveur, et selon Son commandement, nous osons dire : Notre Père qui êtes aux cieux etc…” !
Dans l’Ancien Testament les juifs, peuple choisi, ont reçu une partie de la Révélation, Jésus est venu confirmer et compléter la 2ème partie de cette Révélation : c’est le Nouveau Testament dont les juifs se sont exclus en conduisant Jésus aux romains pour qu’Il soit crucifié s’étant prétendu FILS DE DIEU !
Désolé, mais depuis Origène, saint Jérôme et tant d’autres, d’innombrables commentateur de l’Ecriture Sainte, se sont référés à la “lettera hebraïca”. Robert de Molesmes avait même fait venir tout un groupe de rabbins à Cîteaux pour bénéficier de leur connaissance de l’Ecriture… Nihil novum sub sole.
La prédication apostolique s’est faite en langue araméenne (Encore langue liturgique des Églises syriaque et maronite depuis 2000 ans !) et en langue grecque.
N’a-t-Il pas fallu attendre le texte de la “Vulgate” par Saint Jérôme, au IVème siècle, pour disposer d’une traduction autorisée des Saintes Écritures en langue latine ?
Pour aider à retrouver les racines sémitiques du christianisme, consulter le site Internet de l’association E.E.Ch.O. : “Enjeux de l’étude du Christianisme des Origines”.
On y trouve des articles très documentés qui sont parfois de véritables révélations. Par exemple, la découverte contemporaine par des archéologues chinois, de vestiges du 1er siècle de notre ère attestant la réalité de la mission du Saint Apôtre Thomas dans l’Empire du Milieu !
Bien sûr, dans le cas présent, certains pourront ne pas comprendre l’intervention d’un rabbin.
Il est vrai qu’un rabbin converti à la Foi catholique, tel Jean-Marie SETTBON, eu été tout indiqué.
Mais, lorsque l’on veut parler de l’islam dans l’Eglise catholique n’oublie-t-on pas aussi d’inviter les convertis venus de l’islam qui auraient pourtant tellement à nous dire ?
A croire qu’un converti n’est pas vraiment digne de confiance !
Les néophytes dérangeraient-ils, au point d’être ignorés pour ce qu’ils sont par le clergé ?
Romanos,
Lorsque l’on parle de l’islam chez les Catholiques, en quelque sorte “on” s’incline devant.
Quelle hérésie !
Allez à l’Abbaye Notre Dame d’ Aiguebelle ( Drôme), ou consultez le site et vous constaterez par vous-même.
Au-dessus de la porte d’entrée de l’église, il y a une pierre sculptée avec une Croix et en-dessous
une ménorah, à sept branches et une lune à l’horizontal. Et pour les écrits, il y a une salle en mémoire des martyrs de Tibhirine.
Les musulmans convertis se cachent parce qu’ils risquent leur vie en parlant. L ‘islam n’admet pas les apostats.
Mais peut-être que lors des réunions avec l’islam à Aiguebelle, les moines pourraient apprendre le Notre Père
aux musulmans.
Quand un chrétien dit “Notre Père”, il s’adresse à trois personnes distinctes, mais consubstantielles.
C’est le principal problème posé aux non-chrétiens qui fait que leur interprétation ne peut refléter l’intention que met le Christ dans cette prière.
Cependant, la religion de Jésus était la religion juive, celle des hébreux à qui Dieu a parlé en premier par Moïse et les prophètes, et Jésus s’adresse à ses coreligionnaires, avant que “le voile du temple” ne se déchire,
Donc, il y a bien une compréhension hébraïque qu’il est intéressant de connaître: c’est du dialogue inter-religieux constructif.
Merci pour ces différents avis. Je ne les partage pas tous, mais tous m’ont enrichi.
De Marcos
Je ne comprends pas cette frilosité vis à vis des racines hébraïques du christianisme. Un peu de mémoire et de culture historique!
Rappelons nous l’hérésie de Marcion de Sinope au IIème siècle qui a failli faire disparaître la “grande Eglise” comme on disait à l’époque. Le marcionisme voulait une rupture avec les racines juives du christianisme et imposer une vision surréaliste du Christ. Il a fallu l’immense courage de nos pères de l’Eglise qui, écrasés entre les attaques de certains rabbins (pas tous) et le rouleau compresseur marcionite, ont réagi en allant s’initier en profondeur au judaïsme auprès…des rabbins.
Ainsi, ils ont pu démontrer que le christianisme était inséparable de ses racines juives et trouver les bons arguments pour vaincre le marcionisme, probable ancètre de l’islam, et sauver l’Eglise catholique.
Un conseil:Lisez le livre sur l’Evangile de Marc, Marcos, d’André Chouraqui.