Jean-Marie Dubois a écrit une lettre ouverte aux évêques sur la sacro-sainte communication, parue sur Aleteia. Qu’en pensez-vous ? :
Chers pères évêques,
Voilà des années que de nombreux catholiques attendent que vous portiez le message de l’Église dans la sphère publique. Petit à petit, plusieurs d’entre vous osent enfin s’imposer dans les débats. Merci ! Le temps du silence et de la honte a été trop long.
En effet, depuis 50 ans, les catholiques ont souvent donné le sentiment d’avoir honte du message évangélique. Nombreux sont ceux qui, depuis Vatican II, ont même été tentés de croire que délaisser la doctrine attirerait nos contemporains. C’est un échec, tant dans les résultats concrets – les bancs sont vides en de nombreuses églises et les vocations rares en de nombreux diocèses – que vis-à-vis de notre vocation de baptisés.
Prenons ce constat pour une opportunité ! Tant de cœurs qui ne demandent qu’à être évangélisés, n’est-ce pas là une mission exaltante ? Aimons ce que nous enseigne l’Église depuis 2000 ans. Réjouissons-nous d’avoir été choisis pour être les témoins du Christ. N’ayons pas peur de l’annoncer ! Soyons fiers d’être des baptisés !
Dés lors, il ne s’agit plus d’adapter le fond, qui est immuable, mais la forme du message, afin de l’adresser à ce temps particulier qui est le nôtre. Car cette parole, chers évêques, vous êtes de plus en plus nombreux à la prendre avec certes beaucoup de courage, mais hélas, beaucoup de maladresse aussi.
Si les récents propos de Mgr Marc Aillet, du cardinal Philippe Barbarin ou de l’évêque de Pontoise, Mgr Lalanne ont été déformés et incompris, c’est avant tout parce qu’ils n’étaient pas audibles pour beaucoup. Dans un monde où les médias guettent la moindre petite phrase qui, dés lors qu’elle aura été soigneusement sortie de son contexte, saura engendrer une polémique, il est indispensable de ne pas prendre la parole n’importe comment !
On ne peut dire en 140 caractères que l’avortement est un crime, sans donner l’impression d’accuser les mères concernées d’être des assassins. On ne peut faire une conférence de presse sur un sujet aussi délicat que la pédophilie, sans l’avoir d’abord soigneusement préparée et mesuré la distance dans l’esprit du public qui sépare le droit canon de la loi civile. On ne peut dire non plus qu’un pédophile n’a pas forcément commis un péché, sans que ceux qui ne connaissent pas les subtilités du catéchisme de l’Église catholique n’en soit horrifiés.
Certes, certains ont profité de ces maladresses pour se déchaîner sur l’Église, mais l’immense majorité n’a tout simplement pas compris. Mère ayant avorté et victimes de prêtres pédophiles ne pouvaient que se sentir blessés par ces propos. Je les comprends. Et au final, le message du Christ en sort abîmé et blessé, car inaudible et rejeté…
Il y a donc urgence ! Urgence de comprendre les codes de notre société ! Urgence de recruter un professionnel de la communication de crise dans chaque diocèse ! Urgence d’instaurer des cours de communication dans les séminaires !
Cessons de penser qu’il nous suffit de clamer la vérité brute, et que la communication est un artifice moderne qui trahirait le message. Réveillons-nous ! Le fossé est trop grand entre la beauté du message évangélique et la pensée de nos contemporains pour ne pas user de pédagogie !
Dieu Lui-même, de la Création du monde à la venue de son Fils, n’a-t-Il pas passé son temps à user de pédagogie face à la dureté de cœur de Son peuple ?
Si c’est pour rabaisser le discours chrétien à la bêtise généralisée ambiante, non merci!
Merci, David.
Que votre oui soit oui, que votre non soit non !
Quel autre synonyme d’avortement qu’assassinat ? Les autres périphrases mondaines et politiques ne sont là que pour cacher la réalité des faits… et des fautes !
Mais il est bien d’autres cas où l’on aimerait que des clercs de tous niveaux attendent un peu plus longtemps l’inspiration d’En-Haut avant de parler ! ! !
Encore un vendeur de papier cadeau qui nous raconte que l’emballage est plus important que le contenu.
Pour résumer, l’Eglise met la barre trop haut.
quand le message ne passait pas, Saint Paul quittait l’assemblée, sans rien y retrancher….
le Christ lui-même n’a pas “adapté” son discours (particulièrement sur le Pain de Vie) et a laissé les gens s’en aller sans changer un seul mot de ses affirmations en ajoutant même pour ses disciples “vous aussi allez vous me quitter ?”
les croyants ont toujours été le petit nombre.
mais ils ont fini par changer le monde dans le passé ! à nous d’en faire autant dans notre présent !
la Vérité n’accepte aucune compromission.
et c’est à ce prix qu’elle nous libère !
Et voila la pensée moderniste,pourquoi?,Comment se fait t-il ?Ils ne comprennent pas,il faut expliquer.De mon enfance cela avait le mérite d’être clair ,pas d’avortement,la pédophilie tout simplement un péché,le divorce un péché et un mal.Vous parlez de pères évêques dans l’air du temps vous y êtes!
Tiens je me souviens d’un père évêque ne voulant pas se faire appeler Monseigneur ,mais qui n’en manquait pas une pour aller dans les cercles et il fallait le voir,car malentendant,mettre la main à l’oreille
pour bien écouter le chanoine décédé ayant humblement sur papier partiellement raconté son ministère difficile et sauvé par son bréviaire lu chaque jour.Alors vous savez ,simplement prier,aller aux pélérinages
suivre la sainte messe à genoux comme l’ange à fatima devant ND et essayer de convaincre l’autre des beautés de la vie sous le regard de la sainte trinité me suffit.Si NS me demande plus je ferai.