A Tanger les évêques d’Afrique du Nord, réunis au sein de la CERNA (Conférence Episcopale de la Région Nord de l’Afrique), se sont retrouvés pour leur assemblée plénière.
Plusieurs points ont été évoqués dans un contexte lourd, fait de crises, de guerres et de persécutions.
Avec l’aide de Caritas, l’archidiocèse de Tunis s’efforce de venir en aide aux migrants et aux détenus chrétiens isolés.
L’Eglise de Libye n’était pas représentée : le vicaire apostolique de Tripoli est malade ; quant à son coadjuteur les troubles survenus dans les jours précédant son départ ont rendu son déplacement.
Dans cette région du monde où le nombre des chrétiens est insignifiant et où des situations politiques ou sociales compliquées créent des tensions et divisent les sociétés, l’engagement de l’Église aux côtés de ceux qui souffrent lui vaut parfois des incompréhensions, ont constaté les participants.
Les évêques du Maghreb ont tenu à dire leur indignation devant les conséquences très lourdes de l’accord conclu entre l’Union européenne et la Turquie. «Si l’Europe s’affole de ces migrations, elle est loin d’être la seule et la plus touchée», soulignent-ils dans leur communiqué final. Pas un pays d’Afrique qui n’accueille son lot de déplacés, réfugiés et migrants. Certains groupes peuvent espérer islamiser l’Europe, mais selon les évêques, «vivre comme une citadelle agressée n’est pas la meilleure manière de réagir».
Source Radio Vatican