La cinquième audience du procès pénal en cours pour la divulgation des informations et documents réservés (affaire surnommée “Vatileaks 2”) a eu lieu lundi 14 mars 2016 devant le Tribunal de l’État de la Cité du Vatican. Le journaliste Gianluigi Nuzzi était absent, au contraire des autres accusés Mgr Angel Lucio Vallejo Balda, la consultante en communication Francesca Immacolata Chaouqui, Nicola Maio et l’autre journaliste Emiliano Fittipaldi.
Monseigneur Lucio Vallejo Balda invoque des pressions
Pour sa défense, Mgr Vallejo Balda a plusieurs fois répété s’être senti sous pression, utilisé et contrôlé par Francesca Chaouqui. Le prélat a soutenu qu’il avait été jusqu’à craindre pour son «intégrité» après s’être «rendu compte du monde qui gravitait autour» de la consultante en communication et des«intérêts personnels» qu’elle poursuivait. «Je n’avais ni la certitude juridique, ni les preuves mais la certitude morale que Francesca avait d’autres intérêts, pas complétement légitimes», a-t-il souligné devant les magistrats. Elle se serait notamment fait passer auprès de lui pour la «numéro deux des services secrets» ou encore lui aurait conseillé de recourir à la mafia, «unique aide possible» selon elle.
Source Radio Vatican