Perepiscopus

CEF : le message du pape aux évêques

Commentaires (4)
  1. Hervé Soulié dit :

    C’est aussi gentil que convenu, et très certainement rédigé par un membre de la Curie.
    Cela dit, c’est très bien….

  2. Cassianus dit :

    “Communiquer aux autres l’amour que nous avons reçu”, cela n’a de sens que si les autres n’ont pas reçu cet amour. Ce serait alors à nous qui l’avons reçu de le leur donner, ou du moins de leur donner les moyens de l’acquérir. Mais est-il croyable que Dieu fasse dépendre son amour pour un homme d’un don que celui-ci pourrait ne jamais recevoir ? Ne serait-ce pas une abominable arrogance pour un homme que s’attribuer le pouvoir de sauver ? Ne serait-ce pas un abominable désespoir que de croire l’homme à la merci de l’homme y compris pour ce qui est irrémédiable, son destin éternel ?

    Et qu’est-ce qui permet de dire que l’on a reçu l’amour de Dieu ? Le fait d’avoir la foi ?… Cela me fait penser à ces protestants qui, pour tester votre “orthodoxie”, vous demandent à brûle-pourpoint : “Etes-vous sauvés ?” Ce qui vient à l’esprit d’un catholique ordinaire, c’est non, pas encore, mais j’espère l’être avec la grâce de Dieu. Si j’ai reçu l’amour de Dieu parce que le Christ est mort pour moi, alors oui, je l’ai reçu. Mais les non-chrétiens aussi, puisque le Christ est mort pour “tous”. Ce qui pourrait me donner le sentiment d’avoir été privilégié et le désir de partager mon bonheur avec d’autres, ce serait une expérience personnelle gratifiante que je n’aurais pas toujours eue. De là, sans doute, vient l’insistance de la théologie moderne sur la “rencontre” avec le Christ. Les Chrétiens devraient (selon cette même théologie) avoir été illuminés par une grâce mystique, comme Saint Paul sur le chemin de Damas. Cette hypothétique expérience serait, de plus, requise pour pouvoir “témoigner”… Et nous voilà sommés d’être “joyeux”, de montrer sur notre visage une exultation débordante : c’est ce qu’on est en droit d’attendre de gens qui ont effectivement un trop-plein de délices spirituelles à faire déborder sur ce pauvre monde accablé par les soucis de la vie…

    Hélas, il ne faut pas être spécialement psychologue ou négatif pour se rendre compte que la “joie” de la liturgie moderne – et le large sourire débonnaire et protecteur des pasteurs “ouverts au monde d’aujourd’hui”, c’est de la grimacerie commerciale. On est dans le registre de la sérénité zen des négociants en quincaillerie New Age. Cela sonne faux parce que c’est faux.

    Bref, ce ne sont pas les bourrades sympathiques d’un bon curé tout guilleret malgré son âge qui vont prouver à qui que ce soit la sincérité de ses paroles et encore moins leur véracité. Il y a, dans l’Eglise modernisée, dans cette Eglise qui est en modernisation permanente (comme nos logiciels, qui ont toujours un nouvel update à télécharger) un quelque chose de glaçant, d’infiniment triste et misérable comme dans une salle de fête après la fête.

  3. Melchior dit :

    “…que vos travaux puissent contribuer à maintenir vive l’ardeur missionnaire de vos diocésains pour l’annonce de la joie de l’Évangile dans votre pays”.
    Et quand les diocésains en question ont vu, impuissants, des prêtres et des vicaires généraux se livrer à une véritable chasse à l’homme contre leur Evêque, comme cela s’est passé il y a quelques mois dans le diocèse de Quimper, (mais oui, souvenez vous d’un certain Jean Marie Le VERT), quels travaux, quels beaux discours pourront donc leur donner encore foi et confiance dans les “pasteurs”, et autres vénérables “doyens” qui sont censés leur montrer le chemin et les édifier par leur charité ?

  4. léa dit :

    Ce sont les faits dont il faut tenir compte……..les catéchismes, les aumôneries carencés ou inexistants dans les écoles catholiques les collèges et lycées, les églises que l’on laisse démolir sans raison, ces patronages abandonnés dans les banlieues dont la place est reprise par d’autres!
    alors c’est facile d’ hurler avec les loups quand on a laissé faire pendant tant d’années sans rien dire au nom de l’évolution de l’Eglise et de son modernisme obligatoire, on voit ce que cela donne!
    ronronnez en rond messieurs de la hiérarchie religieuse d’où ça? on a bien dit Eglise de France?