Il n’aura guère fallu beaucoup de temps pour que le sermon “d’anthologie” du 14 avril dernier de Mgr Daniel Jenky, évêque de Peoria (Illinois) suscite chez les laïcistes de gauche américains une vigoureuse riposte. C’est l’association ombrageusement laïcarde des Americans United for Separation of State and Church (Américains unis pour la séparation de l’État et de l’Église) qui a pris l’initiative de la contre-attaque. Son directeur
général délégué, le Révérend Barry W. Lynn, ministre “ordonné” de la United Church of Christ et éminent représentant de la gauche religieuse américaine, a dénoncé l’évêque de Peoria au… fisc fédéral dans une lettre datée du 19 avril ! La destinataire de cette lettre (ici 2012-04-19-AU-leter-to-the-IRS) n’est autre que Lois G. Lerner, directrice, depuis 2005, du département du fisc américain (IRS, Internal Revenue Service) chargé des associations et organisations, notamment religieuses, auxquelles sont accordées des exemptions fiscales ou d’impôts. Dans sa lettre, Lynn, choqué de voir dans le sermon de Mgr Jenky le nom de son cher Obama accolé à ceux d’Hitler ou de Staline en matière de restriction extrême du rôle et de l’action des Églises dans la société – restriction qui est pourtant le credo et le fonds de commerce de son association… –, dénonce au fisc ce qu’il considère être « un commandement à voter contre Obama » en novembre prochain, et donc une violation de la loi fiscale et des dispositions de l’IRS selon lesquelles les entités bénéficiant d’exemptions d’impôts ne doivent rien faire ou dire qui puisse s’apparenter à une « prise de position dans une campagne politique », sauf à perdre le bénéfice des exemptions fiscales accordées. Le chancelier du diocèse de Peoria, Patricia Gibson, a tenté de tempérer l’ire de Fynn : « En se basant sur l’actuel empiètement potentiel du gouvernement contre l’exercice du ministère religieux de l’Église, Mgr Jenky a exposé le contexte historique et de comparaisons afin d’éviter que ne se répètent des attaques qu’on a vues dans l’histoire menées contre l’Église catholique et d’autres religions ». Cela ne suffira pas, à mon sens, à adoucir la colère de Lynn qui s’est signalé, à de nombreuses occasions, par son hostilité à l’Église catholique… Une affaire à suivre.
Les deux photos ci-dessus sont extraordinaires de vérité sur notre monde moderne.
On a les bonnes bouilles de cathos. heureux de vivre avec le Saint-Père et Mgr Peoria. Des catholiques bien dans leurs bottes. Qui assument leurs actes et respirent la joie de vivre avec leurs sourires. De vrais enfants de Dieu qui placent leur vie sous son regard en quelque sorte…
Puis on a la tête cauchemardesque du Rév. Barry Linn ! Une tête de pince sans-rire. De ceux qu’on fuient dès qu’on les croise. Le regard jaloux; le rictus mauvais du parfait Rapetou… Caïn dans toute sa splendeur.. Ou son lointain descendant : Judas. On ne peut pas faire mieux avec ces deux instantanés. Et puis, on remarque le visage un peu émacié. C’est typique des modernistes et de leurs commandements nouveaux :
1)Tu adoreras le dieu CAC 40
2)Tu écouteras avec recueillement, la tête dodelinante et légèrement penché dans un signe de profonde attention tous les journalistes modernos
3)De toute chair et surtout du cochon tu t’abstiendras
4)Tu ne boiras aucun verre de vin
5)Tu respecteras la journée de la femme
6)fumer une clope ou un bon cigare te seras désormais interdit
7)tu feras tout pour allonger ton “espérance de vie” comme te le recommande déesse Sécu.
9)tu feras toute chose sous le regard de la pensée scientifique
10)tu diras “amen” à toutes les prescriptions modernistes sans broncher
Merci Seigneur d’avoir fait de nous tes enfants par adoption !!
Espérons que les catholiques, qui avaient bizarrement majoritairement soutenu Obama , soutiendront cette fois leur Pasteur et la Vérité ….
Quand l’état devient l’agent d’une tyrannie “soft” et insidieuse, du fameux “liberal-fascism” , “bien-pensant” et politiquement correct parfaitement incarné par Obama ,le bon Pasteur peut , sans doute, se sentir libéré de ses obligations de réserve…
Que le traitre, au teint blafard et jaunatre , torturé par sa propre ignominie , mette sa menace à exécution et , alors , nous verrons