Déjà présent à Rome, le cardinal Donald Wuerl, archevêque de Washington D.C. et l’un des onze cardinaux électeurs américains du prochain conclave, était interrogé en direct le 27 février sur la place Saint-Pierre par l’envoyé spécial de la chaîne de télévision ABC, George Stephanopoulos pour la célèbre émission « Good Morning America ». Évidemment, le journaliste lui a posé la question sur les “chances” qu’un cardinal américain soit élu au conclave, une possibilité qui a été énormément commenté dans la presse américaine ce qui constitue aussi une grande première… Curieusement, le cardinal Wuerl a repris, presque mot pour mot, le sentiment du cardinal australien George Pell : « Je pense que l’opinion communément admise, et je crois qu’elle est juste, c’est qu’un Pape venant de la superpuissance aurait probablement un grand handicap en tâchant d’offrir un message spirituel au reste du monde. Les États-Unis sont un grand, glorieux et magnifique pays, mais le Pape doit parfois être apte à lancer un défi spirituel, même à l’adresse des États-Unis. Je ne suis donc pas sûr que ce serait le choix le mieux avisé d’avoir un Pape américain ».
Si j’étais un tantinet insolent, je dirais qu’en effet le choix du cardinal Wuerl par le prochain conclave ne serait pas « le mieux avisé ». Mais je retire incessamment mon insolence et je prie l’archevêque de Washington D.C. de me la pardonner… J’avoue ne pas trop bien comprendre ces discours à répétition sur la disqualification a priori de cardinaux de grande qualité au seul motif qu’ils seraient citoyens de la « superpuissance », une « superpuissance » de plus en plus relative de nos jours. Je lisais, voici quelques jours, les réflexions du diacre permanent Keith Fournier, rédacteur en chef de Catholic Online et commentateur célèbre aux États-Unis. Il y disait que si Jean-Paul II s’était affronté au communisme et Benoît XVI au relativisme, le prochain Pape devrait se colleter au laïcisme militant. Je crois cette hypothèse frappée au coin du bons sens et, d’ailleurs, avant de s’envoler pour Rome le cardinal Wuerl, lui-même, considérait aussi comme un défi du prochain pontificat les assauts du laïcisme contre le christianisme. L’époque que vit le catholicisme américain est très nouvelle puisque si l’essentiel de son histoire a consisté à se maintenir et à se développer contre et malgré les assauts du protestantisme, il doit depuis une quarantaine d’années affronter un ennemi autrement plus dangereux qui est précisément le laïcisme militant ! On a vu récemment, comment la hiérarchie catholique aux États-Unis a su comprendre le changement de paradigme, notamment dans sa résistance aux empiètements du gouvernement Obama et sa mobilisation contre le HHS Mandate au nom d’une liberté religieuse bien comprise, une mobilisation à laquelle s’associent les adversaires protestants d’hier… Je crois, mais je peux me tromper – j’attends avec une reconnaissance anticipée qu’on me démontre le contraire – que l’épiscopat américain constitue aujourd’hui la fine pointe de la flèche de la résistance au laïcisme militant, au moins dans le monde occidental. Si vraiment, et je pense que la chose est vraie, le prochain pontificat aura à lutter et à bien nous préparer à lutter contre ce laïcisme militant, alors je ne vois pas pourquoi des personnalités aussi impliquées dans ce combat que le sont les cardinaux Raymond Burke, Daniel DiNardo ou Timothy Dolan devraient être a priori écartées de ce combat alors même qu’ils sont parmi les mieux équipés pour le livrer. Ce ne sont que quelques réflexions matutinales qui valent assurément plus pour les questions qu’elles soulèvent que par les réponses qu’elles esquissent…
Le seul américain qui ait une (petite) chance d’être élu es le cardinal O’Malley, de Boston, Parce qu’il a l’humilité des capacité et la fermeté nécessaire pour faire le ménage comme il l’a fait dans son archidiocèse pour redonner du crédit à une Église minée par les scandales de pédophilie. Mais sur le fond, je partage les réserves des card. Pell et Wuerl: le fait d’être américain est presque rédhibitoires pour cette élection.
Vous avez raison l’adversaire , ou plus exactement l’ennemie du christianisme c’est ,bien avant même les autres religions y compris l’islam, le laïcisme militant, mais au yeux du monde les USA passe pour un pays chrétien, ce qu’ils sont de moins en moins, comme l’Europe
Hélas aux yeux des pays arabes les guerres sanglantes qu’ils poursuivent pour des intérêts qui n’ont rien a voir avec la religion sont assimilées a des “croisades”
C’est pourquoi un Pape d’origine yankee serait un une difficulté pour l’Eglise, le le cardinal Donald Wuerl a raison
les Etats-Unis, pays chretien certes, mais des Chretiens qui n’aiment pas vraiment les Catholiques..
je ne ferai pas de pronostics, je Prie pour Celui que personne n’attend
ce que je trouve bizarre dans le raisonnement du Cardinal Wuerl, c’est que des considérations politiques font partie des criteres pour devenir Pape.
L’Esprit souffle où Il veut…
les prophecies disent que le dernier pape doit etre americain ou vote par les americain (Par branham)
Toutes ces analyses et commentaires sont purement des pensées de ce bas monde. Personne ne fait de la place pour Jésus Christ qui est la Tête de l’Église et dont l’Esprit a crée tous ces cardinaux qui entrent en conclave. Une chose est sûre dit Jésus: tu es Pierre et sur cette pierre je bâtirai mon Église et les portes de l’enfer ne prévaudront jamais sur Elle. Même si les élus de Dieu ne vous inspirent plus confiance, croyez au moins à la Parole de Dieu dans la Sainte Bible. Je nous invite à prier pour que la volonté de Dieu se réalise dans cette élection. Puisse le Saint Esprit souffler fortement sur chacun des cardinaux et de façon générale sur le monde que Dieu a tant aimé en donnant son fils Jésus. Comme au choix de Mathias que la Vierge Marie soit présence au conclave pour aider les cardinaux à comprendre ce que son Fils Jésus attend d’eux pour le bonheur du monde. Amen
En visitant le site web adoptacardinal il m’a été proposé de prier pour le cardinal Donald Wuerl (que je ne connaissais pas jusqu’à ce jour).
Ayant également souffert de ce laicisme militant depuis 40 ans en Belgique j’adhère pleinement à sa remarque que le prochain pontificat devra nous aider à mieux lutter contre ce fléau insidieux et sophiste.
C’est donc avec joie que je prierais pour le cardinal Wuerl.