DROIT DE RÉPONSE (3 février 2023):
Mgr Bestion nous prie de publier le droit de réponse suivant, ce que nous faisons bien volontiers, même si, techniquement, nous ne sommes pas tout à fait dans le registre du droit de réponse, puisqu’il nous semble parfaitement normal que le public ne dispose pas seulement des arguments à charge, mais aussi du point de vue du principal intéressé.
Monseigneur Francis Bestion, Evêque de Tulle, ayant pris connaissance de l’article intitulé “La double vie de Mgr Bestion”, publié le 4 novembre 2022 sur le site internet de Riposte catholique, entend exercer son droit de réponse en application des dispositions de l’article 6-IV de la loi du 21 juin 2004.
A cet égard, Monseigneur Francis Bestion souhaite que le public soit informé qu’il conteste avec force la totalité des allégations qui lui sont imputées qui ont pour seul intérêt de nuire à son honneur et à sa réputation.
La vie et le ministère de Monseigneur Francis Bestion sont conduites par sa foi et le service du peuple de Dieu.
ARTICLE INITIAL:
Golias avait sous-entendu dans son dernier Trombinoscope les écarts commis par Mgr Santier. En lisant les portraits plus attentivement, on s’aperçoit que Mgr Bestion, évêque de Tulle, a des pratiques pas très catholiques.
Cet ancien enseignant au séminaire interdiocésain d’Avignon (1986-1990), que Mgr Cattenoz avait fermé dès son arrivée, puis au séminaire de Toulouse dont sont issus les actuels évêques de Tarbes et d’Auch, est décrit ainsi :
Avec sa voix rocailleuse, qui charrie des souvenirs de garrigues, on lui donnerait bien le Bon Dieu sans confession. l’ennui, c’est que depuis le dernier Trombinoscope, certaines langues se délient à son sujet et racontent une autre histoire, moins plaisante. elles décrivent un homme d’appareil obsédé par le pouvoir, colérique à l’envi, fermé. Il aurait pu espérer un poste plus prestigieux, l’homme n’est pas dénué de qualités, mais l’évêque de Tulle possède des casseroles qui se mettent à tinter quand il marche. Plus personne n’est vraiment dupe sur le personnage. Il est encore jeune mais il finira en Corrèze. Et ce n’est pas en faisant venir trois membres de la Communauté Saint-Martin qu’il sauvera un diocèse appelé à disparaître bientôt. Petit potentat local qui a supprimé le conseil diocésain de pastorale, sa phrase préférée est : « Je suis l’évêque, c’est moi qui décide. » Notamment quand il se retrouve en face de femmes. L’évêché lui déplaît-il ?
Il est né dans un milieu paysan en Lozère en 1957. Francis Bestion rencontre les frères du Sacré-Cœur et rentre dans la congrégation. Il fait son noviciat, obtient une licence de philosophie et quitte alors sa congrégation pour devenir prêtre diocésain ; il rejoint le séminaire d’avignon et il est ordonné prêtre par Paul Bertrand, évêque de Mende (1989-2001), en 1990. parmi ses innombrables tâches pastorales, on lui confie la responsabilité d’accompagner les séminaristes à Avignon. Il n’est pas spécialement aimé… en 1999, c’est l’ébullition, avec la bataille autour du pacs. […] Un de ses collègues (qui a quitté le séminaire depuis et a fait son coming out) se souvient aussi de cette époque : « Billé [archevêque d’Aix-Arles de 1995 à 1998] était venu, il avait sorti des conneries sur l’homosexualité dans une conférence, les thèses à deux balles d’Anatrella sur le narcissisme, la recherche de soi-même. » Ce dernier confie que « la » Bestion (ainsi qu’on le surnommait au séminaire) était bien connu dans les milieux gays de Montpellier (où il avait droit à des surnoms plus « colorés »). Quand Jean-Pierre Cattenoz débarqua comme enseignant à Avignon, le torchon brûla vite entre les deux hommes. Selon notre seconde source : « Ils étaient en concurrence à Avignon pour le poste de supérieur » dans un contexte où « les trois-quarts (des séminaristes) étaient gays, un responsable du séminaire (d’Avignon) m’avait donné ce chiffre ». Est-ce la raison pour laquelle le nouvel archevêque de la cité des Papes, cette catastrophe ambulante de Jean-Pierre Cattenoz, fit un sort au séminaire d’Avignon pour en créer un nouveau qu’il remit entre les mains du Chemin néocatéchuménal ? […] Francis Bestion est furieux de voir sa némésis Cattenoz promu à un poste aussi prestigieux alors qu’il n’en a pas le niveau mais le nouvel archevêque d’Avignon sait… cela suffit ! Tout le monde se tient par la barbichette dans ce milieu. Francis Bestion devient donc professeur au séminaire Saint-Cyprien de Toulouse, aux côtés de Bertrand Lacombe (Auch) sous la houlette du supérieur sulpicien Jean-Marc Micas (Tarbes et lourdes). L’expérience dure six ans : le nouvel évêque de Mende depuis 2007, François Jacolin, le requiert comme vicaire général. Francis Bestion ne ménage pas ses efforts et la promotion tombe à la mi-décembre 2013. […]
Désormais, il a une autre épine dans le pied : une fronde d’une centaine de personnes s’est constituée et réclame son départ : elles n’en peuvent plus de son mode de gouvernance autoritaire. l’archevêque métropolitain, Pascal Wintzer, a été alerté, ainsi que la nonciature apostolique et le président de la CeF. Mais que faire de cet encombrant personnage qui ne sait pas travailler de manière collégiale et qui passe son temps à glapir sur les autres ? Bref, il faut arrêter de se méprendre. L’évêque en Corrèze est un conservateur pas si jovial que cela, il n’a jamais été rien d’autre sauf, peut-être, certains soirs, sur les pistes de danse au son du Dancing Queen d’abba ! […]
Francis Bestion, chaud comme une baraque à frites dès qu’il croise un jeune ensoutané, et despote à ses heures.